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Archives pour la Catégorie 'Roman'

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Le Rocher de Tanios

Ecrit par ALaure / mercredi 12 décembre 2007

Le Rocher de TaniosLe narrateur (l’auteur ?) vient nous parler ici de son village, dans la Montagne, non loin de Beyrouth. Un rocher de sa Montagne porte un nom de personne ce qui l’intrigue. Sous forme d’une recherche historique, il va nous conter l’histoire de Tanios, le jeune garçon qui a donné son nom à ce rocher. Nous remontons alors 150 ans en arrière, du temps des Cheïkh et de l’occupation du Liban par l’Égypte. Une période trouble où les Puissants (France et Angleterre) se disputent le contrôle du Moyen Orient et l’accès entre l’Égypte du Pacha et les reste de l’empire Ottoman du Sultan. (suite…)

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La Petite Fadette

Ecrit par ALaure / jeudi 1 novembre 2007

La petite FadetteDeux jumeaux naissent dans un village du Berry au XIX ème siècle. Les deux bessons comme on dit dans la région, vont grandir ensemble, inséparables malgré les conseils pourtant avisés de la sage-femme qui les met au monde. Au fil des années, l’amour fraternel qui les lie ne cesse de croître. Il est unique et rien ne semble pouvoir le rompre. Pourtant un dicton berrichon prédit que de si deux bessons sont trop liés d’amitié, l’un devra périr pour laisser vivre l’autre. En sera-t’il de même pour Sylvain et Landry les bessons, quand leur chemin va croiser celui de Fanchon, le petite Fadette ? Car en Berry on croit encore aux sorcières, au farfadets et aux follets, les fadets. Et cette fille si différente n’est-elle pas un peu sorcière ? (suite…)

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Les hirondelles de Kaboul

Ecrit par ALaure / lundi 11 décembre 2006

Les hirondelles de KaboulMohsen est marié à une femme superbe et brillante, ancienne avocate. Mais Zunaira doit désormais se terrer chez elle pour vivre. Atiq est un geôlier qui traine son ennui dans la prison pour femme. Sa femme à lui, Mussarat, est gravement malade et il ne peut rien pour elle. Ces quatre destins se croisent dans le Kaboul des talibans.

Le récit de Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est d’une finesse et d’une justesse incroyable. En 150 pages, il sait faire naître l’émotion de ces personnages atypiques (tant que ça ?) et nous transporte dans un Kaboul où rire est pêcher, où la mort est mise en scène pour galvaniser des foules en haillons et où les femmes derrière le mur du tchadri sont moins considérées que les chiens errants de la capitale. (suite…)

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Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir

Ecrit par ALaure / lundi 20 novembre 2006

Il y n'a pas beaucoup d'étoiles ce soirSylvie Testud est une actrice française que j’avais repérée lors de la sortie de Stupeurs et Tremblements (que je n’ai toujours pas vu !), une adaption cinématographique du roman éponyme d’Amélie Nothomb. Malheureusement, j’ai dès lors associé et mélangé les deux noms. Ce qui fait qu’en achetant Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir, de Sylvie Testud, je pensais lire un roman d’Amélie Nothomb.

Le premier moment de surprise passé (à la deuxième ligne, j’ai enfin compris mon erreur), le roman se laisse lire sans problème. C’est une sorte d’autobiographie, donc c’est écrit à la première personne. Le style est fluide, composé de phrases courtes qui rappellent le langage oral. Je trouve décidément que c’est une caractéristique des romans contemporains, je m’en était déjà fait la remarque à propos d’Anna Gavalda. Cela donne un texte avec beaucoup de dialogues, peu de descriptions et des paragraphe sous formes de petites touches, des notes, des impressions, des sensations.

Le reproche que je ferai à ce roman, c’est que c’est un peu décousu. On saute souvent du coq à l’âne. Il n’y a pas vraiment de début, ni de fin. Pas de fil conducteur non plus, si ce n’est le personnage principal : Sylvie et sa vie d’actrice. Oui, le métier est fatiguant, oui on tourne la nuit, le jour, en robe de soirée par -5 ou sous un pluie artificielle, oui on donne la réplique à des inconnus à moitié nue dans un lit devant 50 personnes. Mais à part ça, rien de bien nouveau sous le soleil. Juste de quoi passer le temps dans le métro avec quelques fou-rires.

Sylvie Testud

Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir
| Le livre de Poche | ISBN 9782253108529

3.5

Naissance à l’aube

Ecrit par ALaure / mercredi 15 novembre 2006

Naissance à l'aubeAzwaw Aït Yafelman est vieux, très vieux, il parcourt l’Europe et le Moyen Orient, d’un bout à l’autre de l’islam, à la recherche de sa fille Yerma/Kwakeb. Mais tout le ramène vers l’Oum-er-Bia, La Mère du Printemps, ce fleuve majestueux à l’embouchure duquel il est né et qui a vu s’écouler les grandes étapes de sa vie.

Ce deuxième tome de la saga de Driss Chraïbi sur l’islam, de ses débuts à nos jours est dans la lignée du premier, La Mère du Printemps. Il y a toujours cette réfléxion à la fois philosophique et ésotérique sur les croyances, les religions : commence naissent-elles, ce qui les fait vivre, les détruits ? (suite…)

3.5

La Mère du Printemps

Ecrit par ALaure / vendredi 22 septembre 2006

La Mère du PrintempsAzwaw Aït Yafelman est un jeune berbère, chef du village à l’embouchure de l’Oum-er-Bia, La Mère du Printemps. Il vit aux sons de la pèche, des conseils des anciens et des crues de la rivière. Pendant ce temps, la première vague de l’islam est en marche, elle avance au rythme d’un général et de son armée. Que va pouvoir faire un seul homme face à une armée venue changer les âmes ? Pour protéger son peuple des musulmans, maintenant et jusqu’à la fin du temps ?

Ce petit livre de Driss Chraïbi est un roman sur la colonisation des âmes d’Afrique du nord par la déferlante islamique. Mais c’est aussi un hymne à la vie berbère, du huitième siècle à nos jours. A travers le personnage d’Azwaw, c’est tout le caractère de la Berbérie qui s’exprime avec un goût, un parfum d’orient suave et sophistiqué. (suite…)

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Le Pendule de Foucault

Ecrit par ALaure / mardi 8 août 2006

le Pendule de FoucaultLes premières pages donnent le ton, il faut s’accrocher. Une grille de lecture est donnée plus loin par Belbo, l’un des trois personnages principaux, ici critique littéraire : la première partie d’un livre doit toujours asseoir le lecteur. L’accrocher. Et effectivement, les 70 premières pages du livre sont d’un touffu ! On ne voit pas du tout où l’auteur cherche à nous emmener.

La suite devient plus claire. Casaubon, le narrateur, est un étudiant italien qui rédige une thèse sur les Templiers dans les années un peu folles qui ont précédé 68. Il fréquente un café littéraire et politique Chez Pilade où il rencontre Belbo (le critique) et Diotallevi (l’homme qui voulait être juif), deux employés des Editions Garamont de Milan. On va suivre ces trois personnages pendant une vingtaine d’années.
(suite…)

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Le Premier Amour Est Toujours Le Dernier

Ecrit par ALaure / samedi 22 avril 2006

Le premier amour est toujours le dernierLe Premier Amour Est Toujours Le Dernier est un recueil de nouvelles de Tahar Ben Jelloun. J’avais envie de lire cet auteur depuis longtemps te je ne m’attendais pas à des nouvelles, mais plutôt à un roman. Je n’ai pas vraiment accroché.

En effet, les pages défilent mais il y un goût d’inachevé avec ces nouvelles très courtes, pas très étoffées. Ca parle de la routine du couple, d’anecdotes tristes et des amours qui finissent mal. Avec certes, des odeurs d’épices du Caire, d’Oran ou de Marrakech. Mais quand même : on reste un peu sur sa faim. De plus, j’ai trouvé les propos parfois très crus et cela manquait singulièrement de poésie. Je ne suis pas sûre de lire un autre roman de lui.

La Curée

Ecrit par ALaure / mercredi 8 mars 2006

La CuréeLe deuxième tome de la saga des Rougon-Macquart, La Curée, se passe à Paris. Aristide Rougon, dit Saccard, va réussir à bâtir une fortune colossale en laps de temps record pendant que sa femme Renée se complait dans une débauche de plaisirs avce Maxime, le fils de Saccard.

Ce tome est un délice de cynisme, de luxe et de luxure et on finit par aime détester Saccard. La curée porte bien son nom, puisque le roman raconte la battaille des chiens sur le cadavre encore chaud des plus faibles. Pour bâtir sa fortune, Saccard doit tremper dans de ce qu’on appelle aujourd’hui des scandales politico-financier. Tibéri et ses emplois fictifs de la mairie de Paris au XXème siècle, n’a finalement rien inventé. Zola avait déjà senti le vent venir un siècle plus tôt. Et Paris est magnifiquement racontée dans ce roman.

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Bivouacs sous la lune, tome 2 : La montagne aux écritures

Ecrit par ALaure / mardi 3 janvier 2006

La montagne aux écrituresLe deuxième tome de Bivouacs sous la lune raconte la suite et la fin des aventures du lieutenant Beaufort dans le Sahara. Parti avec le scientifique Lignac pour explorer une partie encore inconnue du Sahara, au Sud de Tamanrasset, la méharée subit bien des avaries avant de se trouver au pied de la légendaire montagne au écritures, l’Adrar Iktebine.
Contrairement au premier tome, le début du roman est laborieux. On ne voit pas bien où Roger Frison Roche veut nous amener. La traversée du désert prend une connotation tout à fait mystique qu’on a du mal à bien cerner. L’affrontement silencieux du scientifique et du mystique sous les yeux de l’esclave Djana, touché par la grâce de Dieu m’a laissée assez indifférente, voire ennuyée.

La deuxième partie du roman, consacrée au mythe du paradis perdu est plus intéressante. Bizarrement, cette partie m’a beaucoup fait penser au film La Plage. On y retrouve des esprits aventuriers, qui ont soif de sensations nouvelles et qui pensent avoir découvert le paradis sur Terre. Mais à quel prix ?

En conclusion, j’ai été moins passionnée que par le premier tome, mais on ne peux pas dire que ce soit un mauvais roman. C’est un peu aussi l’histoire de Robinson Cursoe qui est revisitée ici. Chacun peut y voir des références, à la fois théologiques, scientifiques ou littéraires. Pourquoi pas.