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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque partLa vengeance d’une vétérinaire, un jeune homme amoureux et ses soeurs envahissantes, un accident de la route, un homme et sa femme riche, une jeune étudiante déprimée, une jeune femme qui ne supporte pas les téléphones portables.

Voilà dix plus ou moins courtes nouvelles d’Anna Gavalda. Dix histoires de la vie quotidienne, drôles, tendres ou tristes. J’ai été très touché par la nouvelle « Pendant des années ». Elle m’a fait réfléchir à ma vie. A ce que je ferais si j’étais malade comme Helena. Et puis il y a cette nouvelle sur un gros accident de la route. Une vision très différente du discours traditionnel sur la délinquance routière. Pas moins sensibilisante pour autant pas.

La qualité des récits est assez inégale, mais dans l’ensemble, c’est sympa. C’est un petit bouquin idéal pour le métro. Ca se lit vite. Pas de quoi y repenser dans quelques semaines, mais sur le coup, sous une apparente futilité, une réflexion plus profonde s’installe.

Ce qui me gène le plus, c’est le style très oral. Mais c’est souvent le travers des jeunes auteurs contemporains. A croire que pour faire comprendre une personne du XXIème siècle à une autre, on doit lui parler en verlant, ou en SMS. Je trouve souvent ça très dommage.

Anna Gavalda

Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part
| J’ai lu | ISBN 9782290311782


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Un trackback pour “Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part”

  1. ALaure.net » Blog Archive » Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir

    […] Le premier moment de surprise passé (à la deuxième ligne, j’ai enfin compris mon erreur), le roman se laisse lire sans problème. C’est une sorte d’autobiographie, donc c’est écrit à la première personne. Le style est fluide, composé de phrases courtes qui rappellent le langage oral. Je trouve décidément que c’est une caractéristique des romans contemporains, je m’en était déjà fait la remarque à propos d’Anna Gavalda. Cela donne un texte avec beaucoup de dialogues, peu de descriptions et des paragraphe sous formes de petites touches, des notes, des impressions, des sensations. […]

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