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Archives pour la Catégorie 'Science-Fiction'

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Le Premier Siècle après Béatrice

Ecrit par ALaure / jeudi 1 novembre 2007

Le Premier Siècle après BéatriceVenue du temps des pharaon et de leurs scarabées sacrés, une graine égyptienne permettrait de favoriser la naissance de garçons. Au XX ème siècle, des scientifiques peu scrupuleux de déontologie découvrent une substance capable d’influer sur le sexe d’un enfant à naître. A la rencontre de la graine ancestrale et de la science, il n’en faut pas plus pour qu’en quelques années des villages entiers en Afrique, en Asie montrent des signes de pénuries de naissances féminines. Et alors que va-til se passer ? Car la survie de tout peuple, de toute tribu, de toute ethnie passe nécessairement par les femmes. Et si elles venaient cruellement à manquer ? Car les populations misogyne se condamnent de fait à l’extinction. Et si c’était une manipulation de tribus rivales, une nouvelle forme de génocide plus subtile, plus sournoise que la chambre à gaz ? Et si un trafic de jeunes filles se mettait en place pour combler les couples ne pouvant plus avoir de fille ? Et les hommes venaient à s’entre-tuer pour avoir une compagne dans la vie ? (suite…)

2

Une rose au paradis

Ecrit par ALaure / vendredi 17 mars 2006

Une rose au paradisJ’avais lu, étant adolescente La Nuit des Temps de René Barjavel. J’avais littéralement dévoré ce roman de science-fiction. A l’époque, l’historie m’avait passionné et j’avais eu un coup de coeur pour le style de l’auteur. Alors en passant par hasard sur la page Amazon de l’auteur, j’ai commandé Une Rose au Paradis.Pour échapper à l’explosion de la Terre, la famille Jonas s’est enfermée dans un Arche pour attendre la fin de radiations sur Terre. Avec eux, M. Gé, une demi-dieu pour les enfants et toute les espèces animales sagement endormie au sous-sol. Rien à faire, pas même la cuisine, le Distributeur s’en charge. Et la vie s’écoule tranquillement jusqu’à ce qu’un événement imprévu vienne bousculer ce fragile équilibre.

Globalement, je suis très déçue. Ce mythe revisité de l’Arche de Noé est pour moi très niais. Le texte très court, centré sur le personnage de Mme Jonas, est fait essentiellement de dialogues ou de phrases minimales, comme pour souligner le manque de jugeote de l’héroïne. De nos jours, on parlerait sans doute d’une « blonde ». Reste le mari, Henri, un génie qui se laisse bouffer par sa femme et les jumeaux Jim et Jif qui ne comprennent rien à rien du bouleversement en cours puisqu’ils sont nés dans l’Arche et n’ont aucune notion du Dehors.

Ca se lit vite mais il n’en reste pas grand chose. A peine une évocation de ce que serait notre vie si nous n’avions connu qu’un vase clos, sans aucune connexion possible avec d’autres personnes, animaux, plantes ou objets. Pour moi, la version de René Barjavel est assez ennuyeuse et peu crédible.

3

La Lune seule le sait

Ecrit par ALaure / jeudi 16 février 2006

La Lune seule le saitD’après le quatrième de couverture, Johan Heliot est l’un des auteurs SF Français du moment. Alors lançons-nous : partons donc sur la Lune ! Ce roman est du genre steampunk, c’est-à-dire un récit de science-fiction mais qui se passe au XIX°. La période de la révolution industrielle est en effet propice à la création de pléthores de monstres, alliages de chair et de mécanique.

Ici, l’histoire se passe bien au début du XIX°. Napoléon III cherche à suivre l’exemple de son illustre oncle en annexant l’Europe quand apparaît dans le ciel de Paris, venue de la Lune, une nef extraterrestre, mi chair, mi métal et pilotée par une intelligence extra-humaine. Une alliance avec les sélénites se noue, les ingénieurs français perfectionnent la symbiose vie/métal pour des vaisseaux spatiaux de guerre et la conquête de l’espace devient alors possible au tyran.

Pour moi, l’originalité du roman réside dans ses références. Prenez le personnage principal, par exemple, ce n’est autre que Jules Verne. Dans ce passé alternatif, l’auteur à succès a imaginé bon nombre de vies, d’aventures et de lieux tous plus exotiques les uns que les autres, et il se retrouve lui-même propulsé dans une folie qui dépasse son imagination, pourtant débordante.

Mais l’auteur ne se contente pas d’utiliser l’image de Jules Verne, il cite aussi ses contemporains : Louise Michel en porte parole des insurgés contre la tyrannie napoléonienne, Gustave Eiffel en maître absolue du travail sur métal, mais aussi les frères Gallimard qui publient des pamphlets à donner sous le manteau, Rimbaud et Verlaine, le couple maudit exilés dans les îles, Emile Zola et les autres.

Au final, j’ai bien aimé ce roman, même si je ne suis pas une inconditionnelle de la SF en général. C’est bien écrit, ça se lit vite et on passe un bon moment.

2.5

Délius, une chanson d’été

Ecrit par ALaure / jeudi 19 février 2004

Mon raisonnement paraîtra hasardeux aux esprits rigoureux, mais pourtant l’évidence est là : en cherchant bien, toute chose possède son double, son écho en quelque sorte, un autre phénomène, qu’il soit biologique, sensuel, matériel, onirique ou chimique, qui interagit directement avec lui, et de façon souvent très complexe, comme une image et son miroir, sans qu’aucun des deux partis en présence ne soit sûr qu’il est bien le reflétant et non le reflété. Ainsi les fleurs sont liées à la musique, les hommes aux nuages, les nénuphars aux fées, le raisin aux comètes.

C’est extrait du livre de David Calvo que je suis en train de lire, et j’adore 🙂

Délius, une chanson d'été