Ecrit par ALaure / lundi 20 novembre 2006
Sylvie Testud est une actrice française que j’avais repérée lors de la sortie de Stupeurs et Tremblements (que je n’ai toujours pas vu !), une adaption cinématographique du roman éponyme d’Amélie Nothomb. Malheureusement, j’ai dès lors associé et mélangé les deux noms. Ce qui fait qu’en achetant Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir, de Sylvie Testud, je pensais lire un roman d’Amélie Nothomb.
Le premier moment de surprise passé (à la deuxième ligne, j’ai enfin compris mon erreur), le roman se laisse lire sans problème. C’est une sorte d’autobiographie, donc c’est écrit à la première personne. Le style est fluide, composé de phrases courtes qui rappellent le langage oral. Je trouve décidément que c’est une caractéristique des romans contemporains, je m’en était déjà fait la remarque à propos d’Anna Gavalda. Cela donne un texte avec beaucoup de dialogues, peu de descriptions et des paragraphe sous formes de petites touches, des notes, des impressions, des sensations.
Le reproche que je ferai à ce roman, c’est que c’est un peu décousu. On saute souvent du coq à l’âne. Il n’y a pas vraiment de début, ni de fin. Pas de fil conducteur non plus, si ce n’est le personnage principal : Sylvie et sa vie d’actrice. Oui, le métier est fatiguant, oui on tourne la nuit, le jour, en robe de soirée par -5 ou sous un pluie artificielle, oui on donne la réplique à des inconnus à moitié nue dans un lit devant 50 personnes. Mais à part ça, rien de bien nouveau sous le soleil. Juste de quoi passer le temps dans le métro avec quelques fou-rires.
Sylvie Testud
Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir | Le livre de Poche | ISBN 9782253108529
Bouquinage, Roman | Pas de commentaire »