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Archives pour la Catégorie 'Concert'

Shawn Colvin au Divan du Monde

Ecrit par ALaure / mardi 28 novembre 2006

Le Divan du Monde, dimanche 19, 19h. En plein quartier de Pigalle, à Paris, nous patientons dans la rue en mangeant nos sandwiches et en attendant que les portes s’ouvrent. Dans la file, un homme de Montpellier étale son amour pour l’artiste devant une fille dubitative, venue là par hasard. Elle a obtenu des billets gratuits pour un concert dans le cabinet où elle travaille. Elle est venue par curiosité et cupidité. Il en rêve depuis longtemps et est venu spécialement de Montpellier. Ce sera peut-être la seule fois de sa vie qu’il vera Shawn Colvin en concert. Et moi ? Pour moi, c’est la cerise sur mon gâteau d’anniversaire, la goûte d’eau qui a fait déborder mon vase de joie, une énorme preuve que d’amour. Nous entrons enfin. Finalement, l’attente n’aura pas trop duré. La salle est joliment décorée. Ca me fait penser à Jules Vernes avec ces accessoires métalliques, ces boulons et ce zinc. Nous pouvons nous asseoir à une table en fer forgé sur la mezzanine, face à la scène. (suite…)

4.5

The Servant au Bataclan

Ecrit par ALaure / samedi 4 novembre 2006

Le hasard du calendrier fait que la semaine dernière, nous avons enchaîné deux concerts en trois jours. Lundi Nouvelle Vague à la Cigale et mercredi, The Servant, au Bataclan . L’un des avantages non négligeable du Bataclan, c’est qu’ils sont ponctuels, ce qui est suffisamment rare à Paris pour être signalé et applaudit. C’est donc presque avec surprise qu’à huit heure pile, les lumières s’éteignent et Elista, que je ne connais pas, entre sur scène. Le premier morceau, entièrement instrumental me semble plutôt bien. Le reste m’a moins interpellée. Disons que je n’ai pas trop accroché. (suite…)

3.5

Bossa nova à la Cigale

Ecrit par ALaure / vendredi 27 octobre 2006

Concert de Nouvelle Vague à La Cigale lundi. 19h sur les billets. J’arrive à 18h15 à Pigalle. Attente. Les portes s’ouvrent vers 19h45. Attente. C’est dingue le temps qu’on peut attendre dans une salle de concert. En terme d’efficacité, c’est un rendement minable. 1h30 de musique en cumulé, 3h d’attente. Je crois que le seul lieu qui fait concurrence c’est l’aéroport. Les lumières s’éteignent enfin. On a réussi à choper un bon spot, accoudés à la balustrade. La vue est imprenable sur la scène, mais on peut difficilement s’appuyer quelque part. (suite…)

Archive au Plan

Ecrit par ALaure / samedi 14 octobre 2006

Comme d’habitude au Plan : l’attente est interminable. Nous venons écouter Archive, l’un des groupe favoris de David. Les billets sont pour dimanche 8, 20h et les portes s’ouvrent à 20h30. Une fois entrés, nous avons la bonne surprise de pouvoir nous placer à 5 m de la scène. Et l’attente recommence. « Avec une première partie, c’est mal barré pour avoir le dernier RER », me dis-je. Quand enfin, les lumières baissent, le mec qui vient se placer au clavier tout près de nous ressemble étrangement à Danny Griffiths. Mais oui, c’est bien lui. Pas de première partie donc.

Le concert commence donc avec un musique enregistrée, et des instruments qui s’ajoutent petit à petit. Au départ, il n’y a que quatre personnes sur scène. Tous ont l’air totalement stone. On se croirait à un concert de Bob Marley. Les chanteurs viennent ensuite et à la troisième chanson, ils sont huit sur la petite scène du Plan. Le public et les musiciens sont comme en transe et il se dégage une énergie incroyable. La lumière pulse en rythme. On est tellement près la scène que même moi, je peux voir le visage de David Penney. Au passage, ce mec-là a des yeux bleus incroyables ! Les chansons et morceaux s’enchaînent. Danny Griffiths et Darius Keeler, le noyau du groupe sont chacun à un clavier, à orchestrer un peu tout. Maria Q et David Penney ont des voix superbes.

J’ai pu lire par la suite que le groupe avait dîné au restaurant du Plan dans la salle avec les autres consommateurs avant le concert. Et qu’ils étaient descendus dans la salle de concert un peu après pour parler avec le public. Nous sommes partis pour choper un RER et nous n’avons pas pu profiter de l’after. Mais cela contribue à me donner une bone image du groupe. Déplacer huit musiciens et être aussi proche du public est tout à leur honneur.

C’est assurément l’un de mes meilleurs concerts, même si je ne suis pas une grosse fan de leur musique. L’ambiance était vraiment exceptionnelle. On peux voir, écouter et ressentir. Les bouchons d’oreille contribuent à profiter du spectacle et des basses qui vibrent dans le corps, sans sortir et avoir les oreilles dans le coton pendant 24 h.

Le Plan – Ris Orangis
1 Rue Rory Gallagher
91130 Ris Orangis
Tel : 01.69.43.03.03
Fax : 01.69.43.19.19
www.leplan.com

L’avis de David

Concert de Placebo

Ecrit par ALaure / lundi 9 octobre 2006

Concert PlaceboLundi soir nous étions au concert de Placebo à Bercy. Le concert était complet, une deuxième date avait été ouverte, très vite complète elle aussi. Il y avait donc vraiment beaucoup de monde, dès les abord du POPB. La capacité de la salle est de 17 000 spectateurs, la plus grosse salle « de concert » parisienne. Un tel rassemblement de personnes me parait toujours proprement ahurissant. Nous avons réussi à trouver des places assises dans l’axe de la scène. Impeccable. Des écrans nous promettent une bonne retransmission des images. Le spectacle promet d’être bien.

Et pourtant…

A huit heure pile, les musiciens montent sur scène, suivis d’Emilie Simon. Elle lance un « Bonjour » strident à détruire les oreilles. Aïe ! C’est mal parti. Après Dame de Lotus, il est clair que je vais passer la moitié du concert les mains sur les oreilles. Les titres s’enchaînent. Dans le désordre : Storm, Rose Hybride De The, Fleur de Saison, Narcisse, Never Fall in Love, Wanna Be Your Dog, Graines d’Étoiles et Swimming. Globalement, j’ai beaucoup moins apprécié que son concert quasi privé au Plan, en comparaison de la foule de Bercy. Cela vient très probablement d’un mauvais réglage du son. Tout est beaucoup trop fort. C’est désagréable et la musicalité est tuée nette par des enceintes sur-dimensionnées.

Que les choses soient claires, je ne suis pas une inconditionnelle du groupe Placebo. Je l’ai découvert il y peu de temps parce que David adore et je m’y suis mise avec Meds que j’aime vraiment beaucoup. Mais je reste très néophyte. Donc si pour les écouter, je dois me faire casser les oreilles à Bercy, c’est NIET ! Au changement de scène, nous achetons des bouchons d’oreille de l’association AcouFun. Ils atténuent de près de 30 dB le volume sonore. Net progrès. Il faut dire que placé comme on était, on dominait la platine de l’ingénieur du son. Les equalizer au taquet tout le concert, c’est moyen.

Et puis la salle redevient noire, la musique part et un géant (au sens propre) entre sur scène : Stefan Olsdal. Première grosse surprise : je ne le voyais pas si grand. Suivi de près du leader du groupe : Brian Molko. Moi qui le croyait androgyne, c’est pourtant bien un mec qui entre sur scène. Aucun doute. Bien sappé, pantalon blanc et chemise claire rayée. Mais surtout… chauve !!! Enfin, rasé. Ce que l’affiche ne laissait vraiment pas pré-supposer. Ca lui donne un air plus vieux (on dit mûr pour un homme parait-il) que sur l’affiche aussi. J’aime bien.

Les titres s’enchaînent assez bien. Le groupe est très peu bavard mais les écrans de retransmission permettent de bien profiter du spectacle avec des gros plans sur les musiciens qui alternent avec des effets lumineux ou des images façon clip. C’est assez intéressant mais petit bémol : l’un des écrans semble en panne et certaines images ne m’évoquent absolument rien par rapport à la chanson qui est jouée. D’autre part, la partie vidéo est parfois médiocre : floue ou mal cadrée. Dommage.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé le concert. Mais clairement, je n’ai pas trouvé l’ambiance extra. La musique était bonne (une fois atténuée), le groupe avait l’air bien (pas très bavards quand même) et les effets lumineux étaient vraiment bien (sauf petites exceptions). Brian, le chanteur semble bien dans son rôle, malgré ses récents soucis de santé. Comme beaucoup, j’ai adoré son interprétation de I know. Il manquait quand même English Summer Rain, ma préférée. Mais globalement, je mets une mauvaise note au POPB : comme beaucoup de salle qui se disent « omni », elles sont propres à tout et bonnes à rien. Pourtant, j’avais bien aimé la salle du Zénith, pour Louise Attaque.

Palais Omnisport de Paris Bercy (POPB)
8 Boulevard de Bercy
75012 Paris
Tel : 33 (0)1 40 02 60 60
Bercy.fr

Quelques photos et un commentaire élogieux sont sur le fan club français. Une critique un peu moins élogieuse ici.

Fête de l’Huma 2006

Ecrit par ALaure / dimanche 24 septembre 2006

Le week-end dernier, deux rendez-vous sympas : l’Apple Expo, Porte de Versailles et la Fête de l’Huma au Bourget. Le premier était un peu décevant, même si je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Pas grand chose à voir et l’impression d’être ultra ringarde avec mon iPod mini silver d’un an et demi.

Le deuxième par contre, à tenu ses promesses. Pas grand chose de changé par rapport à l’année dernière : le même rassemblement de personnes. On se sent un peu dans un meeting alter-mondialiste. Le même mojito de la même rhumerie que l’année dernière : toujours aussi bon. Peut-etre les manèges en plus ? Je ne me souviens plus s’ils y étaient l’année dernière. Toujours de stands aussi appétissants. Cette année encore il faut signaler une logistique extra. Des navettes gratuites à volonté (ou presque) pour les différentes gares de métro/RER du coin. La police faisait même la circulation et bloquait les carrefours pour laisser passer les bus de l’Huma ! (suite…)

Louise Attaque au Zénith de Paris

Ecrit par ALaure / lundi 24 avril 2006

Hier soir avait lieu un concert parisien de Louise Attaque. Une petite merveille. Zénith de Paris, dans le parc de la Villette, 20h. Des groupes épars de jeunes gens se dirigent vers l’entrée de la salle de concert. La moyenne d’âge est autour de 25-30 ans. On se joint au flot et après une fouille archi légère, on entre dans le sanctuaire 🙂 Les notes de basses résonnaient déjà dans les allées. La première partie est commencée, il est à peine 20h30.

Sur scène, quatre diablotins noirs se déchainent dans un débordement de rythmes africains. Nous cherchons une place assise. La musique est un mélange de sonorités très électroniques et de percussions façon jumbé. Les chanteurs se déhanchent comme des pantins désarticulés : impressionnant. Vient une chanson a capella. Les voix sont touchantes mais j’ai du mal à apprécier une musique quand je ne comprends rien aux paroles. Ici, tout est dans un dialecte africain que je ne pourrais pas citer. Et on repart sur des rythmes électro. A nouveau le corps se joint à la musique dans une danse très proche de l’aca puera. Puis une version très rap. Chacun des membres du groupe a son domaine de prédilection et ils se succèdent au premier plan mettant pas mal d’ambiance dans la salle. C’est dit : Paris, c’est chez eux. Le groupe s’appelle No bluff.

Une très courte interruption permet aux techniciens de mettre en place les instruments et la technique pour Louise Attaque et les voilà déjà sur scène. Le spectacle peu commencer ! aux première notes je suis déjà debout à chanter à tue-tête. Les chansons défilent. Le temps s’envole. Je repars dans mon adolescence avec une joie sauvage. Je bouge, je chante, je hurle ! Amours, J’t’emmene Au Vent, Ton Invitation, La Brune, Les Nuits Parisiennes, Léa, Fatiguante… Le nouvel album : Revolver, Shibuya Station, Sean Penn, Mitchum, Ma préférée : Si L’On Marchait Jusqu’A Demain, A plus tard Crocodile.

Et les dernières notes retentissent… Voilà, c’est déjà fini ! C’est passé trop vite. Et pourtant presque tout le répertoire y est passé. Des plus anciennes chansons qu’on croyait oubliées et dont on connaît toujours les paroles par cœur, aux plus récentes, écoutées en boucle à la sortie de ‘album.

Bref, un très bon concert, avec une ambiance survoltée. Petit voyage en adolescence, même si personne n’est dupe. Gaëtan Roussel est désormais bien dégarni mais il saute encore comme un beau diable, guitare à la mai. Son publique n’a plus d’acnée, a eu son bac et bosse. Mais on s’en fout ! La musique est bonne. Profitons 🙂

Concert d’Emilie Simon

Ecrit par ALaure / samedi 8 avril 2006

Samedi soir, nous étions à un concert d’Emilie Simon, au Plan à Ris Orangis. Une salle que nous aimons beaucoup. Si vous ne connaissez pas Emilie Simon, vous avez sans doute entendu parler de La marche de l’empereur. Elle est l’auteur de la bande originale du film. nous l’avons donc vue sur scène samedi et pour résumer le concert en un mot, je dirais sophistication.

En effet, de son chignon à sa musique, tout était visiblement très travaillé. Pour la tenue, j’ai lu une interview où elle explique qu’un concert, c’est du son et de la lumière. Donc la vue que le public a d’elle est aussi importante que ce qu’il entend. Cela colle bien au personnage. Elle était vêtue d’une jolie robe noire, sobre mais élégante. Courte, mais sans être vulgaire. Son chignon était savamment mis en place sur la nuque et le maquillage mettait en valeur ses yeux sans être trop présent. A ses côtés sur scène, son copain Cyrille Brissot aux claviers (d’iBook et Powerbook, entre autres) avait, lui, adopté le chapeau haut-de-forme. Il m’a évoqué un mix entre The White Stripes et Johnny Depp. Plutôt sympa 🙂

Question musique, j’aime beaucoup, et nous avons les trois albums. Mais je ne me serais jamais attendue à voir autant d’instruments « bizarres » mis en jeu. Ca allait d’un bac transparent mis en valeur sur scène par un éclairage, empli d’eau afin de produire de petits clapotis. Il y avait un jouet mécanique que l’on remonte et qui fait un bruit métalique en s’actionnant. Pour les sonorités boisées, un tablier de lattes disjointes pour reproduire une crécelle en se grattant le ventre. Vous voulez des bruits cristallins ? Quoi de plus simple que le jeu de clés de votre voiture dans un verre Perrier ! Finalement, le plus intéressant était de voir comment des objets anodins étaient réutilisés à contre-emploi. D’après ce que j’ai pu constater, un caisson de basse avait été obtenu en adjoignant deux tam-tams, ces sièges de campings en plastique ! Un coup de chapeau s’impose pour le percussionniste et son attirail hétéroclite, même si le gérant de la salle a un peu trouvé bizarre de retrouver des boulons dans son piano à queue !

Le technologie était elle aussi bien mise à contribution — j’ai parlé d’ibook un peu plus haut — puisque Cyrille s’occupait du morphing vocal. Emilie Simon, de son côté portait un instrument sur le bras qui lui permettait de tenir son micro d’une main et de régler les effets sonores temps réels sur sa voix d’une autre.

Quelques points négatifs tout de même. Pour un concert qui devait commencer à 20h, nous avons attendu près d’une heure dehors pour que les portes s’ouvrent finalement vers 20h30. Le concert a commencé vers 21h, sans première partie. Après les dernières notes du rappel, nous avons à nouveau attendu une grosse demi-heure avec les musiciens qui démontaient leur matériel pour la voir revenir signer des autographes. J’étais tout contente d’obtenir le mien. Mon voisin, la quarantaine bien tassée, croyant lui dire un mot gentil lui a glissé qu’elle avait du Bjork en elle. Visiblement, ça ne lui a pas du tout plus 😉 Le fait de voir la chanteuse, une fois le spectacle terminé permet de se rappeler qu’après tout,
c’est une personne comme une autre. Emilie Simon est quant à elle d’une timidité assez surprenante pour une artiste.

Fête de l’huma

Ecrit par ALaure / lundi 12 septembre 2005

Ce week-end avait lieu la fête de l’huma. J’en ai profité pour me prendre une petite dose de concerts en plein air. J’ai pu voir tout ou partie de :

  • An Pierlé : je ne connaissais pas cette jeune flammande. Pas de quoi acheter l’album, mais pas mal quand même. A creuser
  • Mickey 3D : j’adore !!! Et puis je suis restée stéphanoise de coeur, alors allez les verts !
  • Archive : heu… ben j’aime pas. Le son et lumière était très bien, rien à dire. Mais la musique… Vraiment trop électronique pour moi.
  • Keren Ann : pas mal. Beaucoup plus rock sur scène que sur les albums. J’aime bien
  • Carmina Burana : juste quelques notes de ce concert. C’est le genre de musique qui mérite qui ne doit aps vraiment bien rnedre en plein air. Je pense que dans une église, le son doit être bien meilleur
  • Une touche de Mon : un jeune groupe pop/rock assez sympa. Très instrumental. A suivre…
  • Pauline Croze : j’aime vraiment beaucoup, mais pas de chance, la migriane m’a complètement gâché le spectacle.

fêt ed l'huma 2005Mais la fête de l’Huma, ce n’est pas que ça. Entre deux stands avec une banderole vaguement politique et surtout très racoleurs (« non à la hausse des carburants », « oui, au vote de immigrés résidents » ou encore « Ensemble, faisons baisser les impôts locaux »), toujours un stand de bouffe. Les melons de Montcuq, la meilleur paella du sud ouest et le kebab au confit de canard… il y en pour tout les goûts. Avec une petite bière belge ou un mojito cubain pour faire descendre tout ça.

En tout cas, pour 15 euros les trois jours, je ne suis pas du tout déçue de ma première fête de l’Huma. Un seul truc dommage : aucun numéro de l’Humanité n’était distribué. Donc finalement j’ai fêté l’Humanité, mais je n’ai toujours pas ouvert un seul numéro !!!

Concerts

Ecrit par ALaure / lundi 14 mars 2005

Je profite de mon exil professionnel en région parisienne pour élargir ma culture. Vendredi soir, on a réussi à me traîner à un triple concert au Plan, à Ris Orangis : Crésus, Bertrand Betsch et Florent Marchet. Je connaissais déjà les deux derniers par leurs albums : Gargilesse et Pas de bras, pas de chocolat.

En première partie, les bordelais Crésus que je ne connaissais pas du tout, mais j’ai bien aimé. C’était très rock avec des textes assez touchants, et une pointe d’accent toute chantante. Pas contre ils ne devaient pas être trop habitués aux concerts encore. Ils m’ont donné l’impression de se réfugier dans les bras de leurs guitares pour éviter le public. Pour des quadras à la touche gros rockeur, c’était mignon 😉 Sortie de l’album prévue bientôt. Tant mieux !

Bertrand Betsch - Pas de bras, pas de chocolatEn seconde partie, Bertrand Betsch que j’avais vu passé dans la salle à deux pas de moi juste avant. Alors lui c’est pareil. J’aime beaucoup sa musique, mais je ne l’imaginais pas si timide ! C’est un grand rouquin (très grand !!) trentenaire qui pourrait disparaître dans un trou de souris. On sent un peu l’écorché vif. Un petit bémol, sa musique est mêlée de pas mal d’influence qui sont reproduites par ordinateur en concert. Petit côté artificiel. On ne doit pas pouvoir déplacer le philharmonique de Paris à chaque fois 😉 Par contre son déhanché sur scène est inimitable !!

Florent Marchet - GargilesseEt en dernière partie, le p’tit jeunot (qui doit quand même avoir deux ans de plus que moi !) : Florent Marchet. Alors lui, on sent que tout roule pour lui. D’après un ami qui l’avait vu en concert il y a neuf mois, peu de temps après la sortie de son album, il a sacrément pris en assurance. Toujours accompagné de son copain François, les deux berrichons ont le vent en poupe. Il faut dire que la voix et les textes sont étonnamment matures pour leur âge. Et ils s’excitent comme de beaux diables sur scène. On a eu droit à plusieurs rappels, (au grand damne du régisseur, apparemment) et à quelques piques pour le public dijonnais qui n’avait pas du se montrer aussi enthousiaste que nous. Sans oublier une version de concert qui ne manquait pas d’originalité : lecture en musique de textes se rapportant aux paroles des chansons. Excellente initiative Florent ! En plus, ce cher Flo a un Powerbook sur scène… Il ne peut pas être foncièrement mauvais, du coup 😉

Globalement : expérience très positive. Mon premier vrai concert depuis Eddy Mitchell et les Innocents à 15 ans. Moi qui craignait de perdre en qualité par rapport aux versions acoustiques des albums. Mais finalement, se rendre compte de la personnalité des gens, c’est un sacré plus. Je regrette juste de ne pas avoir pensé à prendre les albums pour les faire dédicacer ! Je ne suis pas encore rodée… mais j’essayerais d’y penser pour Jean-Louis Murat le 18 avril ! Quoique c’est dans un théâtre, ce qui ne permettra pas forcément de boire une bière avec Jean-Louis, à l’entracte…