Sous les tropiques
Ecrit par ALaure / lundi 20 octobre 2003Aujourd’hui, levé 6h pour Katherine. C’est à la fois le nom de la ville, de la rivière et des gorges de la rivière, nous y serons ce soir. Avant ça, notre étape déjeuner nous conduit dans le plus vieux pub des Territoires du Nord à Daly Waters (1930).
Dans l’après-midi, le temps devient vraiment tropical : une chaleur moite assez pénible. Dès qu’on sort du bus climatisé — et muni de ceintures de sécurités passagers « obligatoires », ce qui est un peu surprenant au début —, on devient tout transpirant après trois pas. La halte aux sources thermales de Mataranka est donc la bienvenue. Il doit faire plus de 40 dehors et l’eau où nous nous baignons doit être à près de 28. L’eau est très peu soufrée et parait chaude, c’est pourtant rafraîchissant.
Nous sommes dans le parc national de Elsey. Les sources venant d’une nappe souterraine produisent une rivière et une oasis au milieu du désert. Un petit bassin a été aménagé pour la baignade. Nous nous baignons au milieu de palmiers géants, encombrés de leurs grappes de chauves souris (géantes aussi) et des toiles d’araignées… géantes !

Nous faisons aussi un petit tour dans la rivière, pas très loin, à peine 100 m, juste le temps de prendre des photos et hop, on sort ! Le guide, Tex, nous a tellement raconté d’histoires avec des crocodiles, que les panneaux indiquant que la rivière n’est ouverte à la baignade que si les gardes sont sûrs que les crocodiles d’eau douce — inoffensifs pour l’homme… il mordent juste un peu pour dire de quitter leur territoire 😉 — ont du mal à nous rassurer !
Ce soir nous campons à Katherine. Il menace de pleuvoir, un peu comme hier, alors j’espère que c’est en tente et pas en swag ! Demain, descente des gorges en canoë 🙂
Au milieu des ingrédients disponibles, on trouve bien sûr de la
Au début, ce n’était qu’un chemin reliant les stations de télégraphes entre elles. Pendant la deuxième guerre mondiale, l’Australie a craint une invasion japonaise au nord et a réquisitionné ses véhicules pour le smasser sur la frontière nord. Pour cela, ils ont construit une vraie route, aujourd’hui nommée Stuart Highway en l’honneur de Mr Stuart, célèbre explorateur du centre de l’Australie.
Deuxième étape intéressante : Devils Marble, les diables de granit. C’est une formation rocheuse de blocs ronds de granit posés les uns sur les autres. La légende aborigène raconte que c’est un dieu-serpent arc-en-ciel qui y a laisse ses œufs. Des esprits démoniaques hantent encore les lieux. Et l’un des bloc fracturé en deux représente un oeuf éclot, dont le dieu-serpent Lyru est sorti. Celui-là même qui a laisse des traces sur le
La route borde toujours le désert de sable rouge et de bush, mais au fur et à mesure la végétation devient plus verte, plus haute et plus dense. Les termitières deviennent aussi beaucoup plus grosses et plus hautes.
L’après-midi est consacrée à la visite du site d’Uluru, dans la parc national d’Uluru – Kata Tjuta. Un cinquième du Territoire du Nord a été rétrocédé aux aborigènes à la fin du XXème siècle. Le parc est donc la propriété intégrale des aborigènes (Anangus) et un conseil de 10 siège pour le régir au mieux. Six d’entre eux sont des aborigènes, les 4 autres, des scientifiques occidentaux. L’Australie est en effet divisée en 350 pays aborigènes qui ont chacun leur propre langue. Ces derniers occupent le sol australien depuis plus de 20 000 ans.