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Archives pour octobre 26th, 2003

Etape à Sydney

Ecrit par ALaure / dimanche 26 octobre 2003

Après le marché, il me reste deux heures avant de prendre la navette qui me prend devant l’hôtel pour aller à l’aéroport. Ici, c’est un truc très appréciable : la plupart des hôtels offrent un service de prise / pose à l’aéroport. J’en profite pour dormir un peu sous les transats de la piscine 😉 Ensuite 3h de vol pour rejoindre Brisbane, une heure d’arrêt et mon vol d’1h30 pour Sydney. Atterrissage par 18 degrés à 8h du matin… Encore une heure de bus et me voilà à la maison. Je trouve mes colocataires un peu bizarre aujourd’hui. En fait, la veille, ils étaient à une soirée à la fac pour la fête d’octobre. Ils ont un peu la gueule de bois, tout s’explique… 😉

Un couple de canadiens a emménagé dans ma chambre. Mes collocs ont décidé de leur faire une blague… Ils leur font croire que Martin ne parle pas mot d’anglais donc Herman traduit en Norvégien pour lui. Et de temps en temps ils échangent les rôles. Tout le monde rit sous cap sauf les canadiens qui ne comprennent rien. Herman est très critique à l’égart de la fille. Elle est blonde et fait des études dans le maquillage… Pas son genre 😉

Pour moi, c’est l’occasion de faire des lessives, refaire une provision de diapos, consulter mes mails, récupérer mon courrier (une carte de plus en provenance des Cévennes 😀 et me faire cuisiner mon repas en échange d’un gâteau au chocolat ! Au moment de partir, tout le monde est assez jaloux. Leur tour viendra bientôt !

J’avais prévu large pour prendre mon avion et je me retrouve très juste. J’ai même failli ne pas partir. Je me sentais tellement chez moi en Australie que je n’ai pas réfléchi qu’il me faudrait un visa pour rentrer à nouveau sur le territoire national. Mon visa électronique est sans doute resté gentiment rangé dans mes affaires à l’appart. Ce qui est d’autant plus idiot que c’est le même visa dont j’ai besoin pour entrer en Nouvelle Zélande. La contrôleuse me laisse heureusement passer. J’ai découvert une semaine plus tard que mon visa a toujours été rangé avec mon passeport, dans mon portefeuille. Donc tout va bien !

Dans l’avion, je côtoie l’équipe handisport de rugby australienne très sympa et un groupe d’une cinquantaine de Coréens absolument imperméables à l’anglais. Comme il fallait embarquer un nombre important de fauteuils roulants les hôtesses font d’abord embarquer une moitié de l’avion seulement. On appelle donc les billets avec sièges en F, G ou K. Bien sur, tout le groupe de coréens se précipite… et la moitie se fait refouler aussi sec. Ils se sentent discriminés et commencent à râler.

Mais pour moi, c’est bon je suis enfin en route pour la Nouvelle Zélande !!!

Marché de nuit

Ecrit par ALaure / dimanche 26 octobre 2003

On arrive à Darwin pour le coucher de soleil et Anthony, notre guide, nous explique que c’est le dernier marché de nuit de l’année. Habituellement, les gens se retrouvent vers la plage les jeudis au coucher du soleil. Ils amènent leur table et leurs chaises et achètent leur repas au marché. Tout le monde mange ensemble sur la plage ou da l’herbe dans une ambiance très conviviale. J’ai 5 heures à perdre avant mon vol pour Sydney alors je vais aller y faire un tour.

Anthony nous dépose chacun à nos hôtels, moi je n’ai pas réservé et je me glisse subrepticement vers le bloc des douches communes pour me laver enfin et surtout me rafraîchir. Les gallois ont une chambre ici et sont suffisamment sympas pour me laisser poser mes affaires chez eux et me donner une clé. Après la douche, je file au marché. En voiture ça paraissait près, en fait il me faut une heure pour rejoindre la plage.

Sur place, je flâne un peu et je me prends un plat thaï. J’adore la cuisine thaï. Comme l’heure est déjà un peu avancée, j’ai droit à des réductions un peu partout où je passe. Pas de¨chance, le plat thaï et très insipide. Par contre, la salade de fruits frais est extra. Comme on est sous les tropiques, il y a de la mangue, de l’ananas, au moins trois sortes de melons, de la pastèque, des fraises et des raisins. C’est très goûteux et rafraîchissant.

Dans un coin, un jeune joue de trois didjeridous accompagné de percussions et de batterie, c’est impressionnant. Les opales, trésor australien, se mêlent aux tissus colorés. On trouve de tout. J’ai acheté une chaîne de cheville que je cherchais depuis un moment. La mienne est cassée et je n’ai pas eu le temps de faire réparer le fermoir. J’avais aussi repéré en début de marché une peinture aborigène que je voulais pour mon père. J’ai attendu la fin du marché pour marchander le prix et j’ai obtenu 15% de réduc 🙂 J’ai un peu honte comme c’est un cadeau, mais je suis assez fière de mon astuce 😀

Jim Jim Falls

Ecrit par ALaure / dimanche 26 octobre 2003

Après une nuit pas très agréable à cause de la chaleur et de l’humidité, je me lève plus tôt que les autres pour voir le levé de soleil sur la rivière. Le spectacle est magnifique avec tous les oiseaux venus profiter des premières heures pas trop chaudes du jour pour se nourrir. Le petit déjeuner cuit sur le feu de bois est plutôt sympa, mais il faut bien surveiller les tartines, ça grille plus vite que prévu.

Départ pour la baignade du matin, on se rend à Jim Jim Falls. L’endroit n’est accessible qu’au 4×4 et c’est l’occasion pour moi de voir ce que c’est. Anthony s’en donne à coeur joie dans le chemin défoncé et la traversée de sources qu’il connaît par coeur. Nous, à l’arrière ont subit les cahots et je m’envole régulièrement vers le plafond. Certains sont un peu malades, moi je pique un fou rire au milieu d’une bosse. Expérience concluante 😉

Jim Jim FallsAprès une vingtaine de minutes de marches dans les rochers sous une forêt tropicale abondante, on arrive en bout de vallée sur une plage de sable blanc superbe. Là encore, je retrouve Stuart et son groupe pour bavarder un peu. Il nous faut franchir à la nage un bout de rivière et escalader des rochers pour arriver dans le bassin en bas des chutes asséchées. Avec les garçons, on parcourt les 150 m restant à la nage pour aller voir de plus près. Un mince filet d’eau s’écoule sur la paroi de 100 m.

Jim Jim FallsOn retourne sur notre plage pour lézarder dans l’eau au soleil. C’est très agréable. Un peu plus, on se croirait au paradis ! Pas de crocodiles ici, juste quelques poissons qui viennent nous mordiller les pieds pour enlever les peaux mortes. Mais même les meilleures choses ont une fin, il nous faut partir pour le repas de midi.

Après la pause lunch, on va au centre culturel du parc pour une introduction aux coutumes des aborigènes du parc. Pas de chance pour moi, les autres ne sont que peu intéressés et je me fais rappeler avant d’avoir tout vu. C’était pourtant très intéressant, avec un collection d’objets de tous âges pour illustrer les techniques de chasse et de pèche sous les tropiques. Décidément ce peuple me fascine par son ingéniosité et ses facultés d’adaptation. Je pense que s’ils avaient uniquement pensé à se plaindre comme trop souvent nous le faisons, nous autres « civilisés » de l’été le plus chaud depuis 20 ans et de l’hiver le plus froide depuis 30 ans tous les ans, pendant 20 000 ans, il n’y aurait pas de quoi faire un centre culturel aujourd’hui.

L’étape suivante nous conduit sur un point d’observation des oiseaux et des crocodiles, mais une fois encore, les carnassiers ne daignent pas se monter à nous. Je suis presque déçue. Je me rattrape sur les oiseaux bizarres sous mes yeux. Des canards énormes, des oies et toutes sortes d’échassiers rigolos. Ensuite, c’est le départ pour Darwin. Demain je serais de retour à Sydney… Mon aventure australienne touche à sa fin, petite déprime.