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Après le marché, il me reste deux heures avant de prendre la navette qui me prend devant l’hôtel pour aller à l’aéroport. Ici, c’est un truc très appréciable : la plupart des hôtels offrent un service de prise / pose à l’aéroport. J’en profite pour dormir un peu sous les transats de la piscine 😉 Ensuite 3h de vol pour rejoindre Brisbane, une heure d’arrêt et mon vol d’1h30 pour Sydney. Atterrissage par 18 degrés à 8h du matin… Encore une heure de bus et me voilà à la maison. Je trouve mes colocataires un peu bizarre aujourd’hui. En fait, la veille, ils étaient à une soirée à la fac pour la fête d’octobre. Ils ont un peu la gueule de bois, tout s’explique… 😉

Un couple de canadiens a emménagé dans ma chambre. Mes collocs ont décidé de leur faire une blague… Ils leur font croire que Martin ne parle pas mot d’anglais donc Herman traduit en Norvégien pour lui. Et de temps en temps ils échangent les rôles. Tout le monde rit sous cap sauf les canadiens qui ne comprennent rien. Herman est très critique à l’égart de la fille. Elle est blonde et fait des études dans le maquillage… Pas son genre 😉

Pour moi, c’est l’occasion de faire des lessives, refaire une provision de diapos, consulter mes mails, récupérer mon courrier (une carte de plus en provenance des Cévennes 😀 et me faire cuisiner mon repas en échange d’un gâteau au chocolat ! Au moment de partir, tout le monde est assez jaloux. Leur tour viendra bientôt !

J’avais prévu large pour prendre mon avion et je me retrouve très juste. J’ai même failli ne pas partir. Je me sentais tellement chez moi en Australie que je n’ai pas réfléchi qu’il me faudrait un visa pour rentrer à nouveau sur le territoire national. Mon visa électronique est sans doute resté gentiment rangé dans mes affaires à l’appart. Ce qui est d’autant plus idiot que c’est le même visa dont j’ai besoin pour entrer en Nouvelle Zélande. La contrôleuse me laisse heureusement passer. J’ai découvert une semaine plus tard que mon visa a toujours été rangé avec mon passeport, dans mon portefeuille. Donc tout va bien !

Dans l’avion, je côtoie l’équipe handisport de rugby australienne très sympa et un groupe d’une cinquantaine de Coréens absolument imperméables à l’anglais. Comme il fallait embarquer un nombre important de fauteuils roulants les hôtesses font d’abord embarquer une moitié de l’avion seulement. On appelle donc les billets avec sièges en F, G ou K. Bien sur, tout le groupe de coréens se précipite… et la moitie se fait refouler aussi sec. Ils se sentent discriminés et commencent à râler.

Mais pour moi, c’est bon je suis enfin en route pour la Nouvelle Zélande !!!

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