C’est moi, où ya qu’à Paris qu’on a le droit d’avoir des trucs sympas à raconter ? V’la ti pas qu’on nous sort une carte des blogs parisiens par stations de métro. Bon, alors amis bloggeurs de province et de Navarre, révoltons nous ! A quand un Luxembourg-carnet ou un Larzac-carnet ??? Moi j’organise un Cévennes-carnet quand vous voulez 😉
Vendredi soir : sortie ciné. On est allé voir Qui Perd Gagne. Je vous épargne le passage où on cherche le cinéma de Thionville… Près du Leclerc qu’on m’a dit. Oui, oui… c’est ça :p
Bref, question film, j’ai bien aimé. Un genre Ocean Eleven à la française. L’intrigue est bonne, les acteurs extras. D’accord, je suis complètement partiale, j’adore Thierry Lhermitte et Elsa Zylberstein. Les dialogues aussi valent particulièrement le coup. Tout le monde à entendu le « Quel chef d’inculpation ? Coup de bol et récidive ? ».
Mais j’ai quand même une petite gêne… Un truc qui me ferait mettre trois étoiles et pas quatre. Est-ce que c’est tellement rare dans un film français d’avoir un flash back très américain, vers la fin qui récapitule tout et dénoue l’intrigue ? Ou est-ce finalement le manque d’action. Je crois que c’est ça qui me gêne : on dirait un premier film et ce n’en est pas un, ni pour les acteurs principaux, ni pour le réalisateur. Une légère impression de bâclé, mais je ne sais pas où.
Il parait que Thionville, ça craint. Moi je m’en fous, je suis logée en 4 étoiles, avec chambre séparée, cuisine intégrée, cuisinier intégré et iBook comme animal de compagnie (encore un peu sauvage, mais je vais le mater le bougre…). J’ai même eu droit à un cake génial abricot, banane, chocolat. Bon, la tarte à la rhubarbe, et la chambre d’amie de Nancy étaient aussi extras. Comme ça, pas de jaloux…
Je disais donc que Thionville, il parait que c’est loin de tout, y a pas de magasin IKEA et pas d’aéroport à moins, de 5 minutes. Finalement, c’est peut-être pas si mal, la voisine, fait déjà un bruit d’airbus au décollage… Moi, franchement, l’aéroport, l’IKEA et les commerces, je m’en fous royalement. Par contre, j’ai très envie d’un bon gros soleil qui darde ses rayons sur mes épaules nues. J’ai rangé les débardeurs bien au fond de la valise, sorti le pull (mais je n’ai pas encore osé le mettre) et je garde précieusement la batterie de l’iBook sur mes genoux, toute chaleur est bonne à prendre, en ce mois de juillet polaire… Il parait que la canicule peut entraîner une ère glacière… c’était donc ça ! Ou alors c’est que le proverbe lorrain était vrai :
Ca fait deux jours que je squatte chez un mac user qui délaisse ses macs pour me laisser en profiter. J’ose pas imaginer ce que ça lui coûte… D’autant plus que officiellement c’est pour que je puisse continuer à chercher du boulot dans de bonnes conditions. Et bien en pratique, je glande toute la journée à passer du fauteuil au bureau au lit (j’ai pas encore essayé la baignoire ou les WC, mais je suis pas fan) en lisant des blogs, en cherchant des fonctions et en foutant le bordel… Hier soir il a passé une heure à remettre d’aplomb la session, sauvagement, saccagée… le pauvre !
Bon, faut pas exagérer, j’ai quand même safari qui tourne en fond avec le site de l’apec, des fois que je trouve un job qui veuille de moi. D’ailleurs, je ne suis pas trop dépaysée, safari plante comme mozzilla, sans savoir pourquoi ni comment. On m’a proposé Omniweb, qui récupère les pages ouvertes au moment du plantage, mais je n’accroche pas du tout.
D’utiliser NetNewsWire, je redécouvre aussi les joies de lecture de blog. Je n’ai toujours pas d’outil qui me plaise pour PC et je perds très vite le contact avec les blogs que j’aime. Je viens de découvrir que Manu et Maia se sont mis en ménage blogesque, c’est pour dire, comme je date !
Enfin, tout ça pour dire, que j’aime bien ce petit iBook, même si j’ai un mal fou avec le trackpad au début. Ce qui me gène plus, c’est le fait que ce soit un portable. Au début on est tenté de le porter un peu partout… Mais finalement, y pas non plus des masses d’endroits aussi confortables pour une utilisation prolongée que le bureau et la bonne vieille chaise de bureau… Affaire à suivre.
Je viens de passer deux jours à m’incruster aux jurys de mon école. Je faisais la tortionnaire avec les pauvres petits qui venaient passer le oraux après dossier ou concours pour entrer dans ma prestigieuse école… En fait non, je ne suis pas tellement tortionnaire, mais c’est vrai qu’il y a des sacré têtes à claques. J’ai pu discuter avec d’autres membres de jury, soit anciens de l’école, soit profs et il y a de sacrés cas qui passent, des fois. Entre le mec qui vous sort que l’informatique de nos jours n’en est qu’à la préhistoire, heureusement que Môsieur est né pour révolutionner un peu tout ça… Un peu dans le même genre, y a le mec qui nous fait l’immense honneur et privilège de venir passer nos oraux…
Et puis sinon, ya les cas un peu plus folklo comme le fils du coupeur de joints, limite en short et tongs qui est surtout intéressé par le club « fumage »… Candidat idéal pour le redoublement… Le type super coincé qui n’ose même pas bouger un bras dans son costume cravate… Candidat idéal pour un bon week-end d’intégration 😉 Plus atypique (heureusement) l’intégriste qui cherche à obtenir un visa et pose des questions de théologie et politique au jury… à ce demander s’il n’a pas une bombe dans son sac !
En tout cas, je repars avec pas mal d’adresses où envoyer des CV et plein d’infos sur les anciens de l’école. La bonne nouvelle c’est que le temps moyen de recherche d’emploi de ma promo c’est 1,7 mois. Enfin, ça c’est pour ceux qui ont trouvé un emploi. Par contre, coup de chance, je sors de la filière la plus prisée des industriels. Globalement donc, personne comprend pourquoi j’ai pas encore signé de contrat de travail. C’est rassurant 🙁
Les ouvriers de la réhabilitation des logements HLM sont arrivés pour nous changer les fenêtres ! Ca c’est bien. (Ce qui l’est moins c’est qu’ils ont débarqué à 8h15 🙁 ) Du coup, j’ai des trous béants à la place de mes fenêtres. C’est impressionnant comme une fenêtre, ça tient avec rien… Deux vis en moins, un petit coup de scie et hop ! Y a plus rien. J’aimerais bien qu’ils travaillent aussi vite à tout remonter 🙂 Parce que bien sûr avec ma chance, ils n’ont pas reçu toutes les nouvelles fenêtres donc ils vont revenir demain… à 8h 15 ! Je ne peux même pas faire la sieste cette après-midi : un autre gars vient pour changer la porte d’entrée à 14h !
Ma situation financière vient de prendre un tournant inattendu. Ou plutôt que je n’espérais plus ! Je viens de recevoir le chèque de mes frais de déplacement en Australie. J’avais droit à une bourse de mobilité et j’avais demandé un geste de la part de l’école puisque le retour pour les oraux était imposé… et coûtait la bagatelle de 1000 euros ! J’ai donc touché 1000 euros.. avec près de 12 mois de retard 😀
Et puis ce matin, le virement d’Acadomia pour mon salaire de mai était enfin sur mon compte avec à peu près 30 jours de retard : 875.22 euros gagné à la sueur de mon front, sur mon mi-temps de prof à domicile. Comme quoi, il ne faut jamais désepérer !!
Avec tout ça, et mon salaire de juin, qui va peut-être être à l’heure, je vais enfin pouvoir songer à de petites vacances en Norvège pour le mariage de mes copains, à Oslo.
La saison des mariages est commencée pour moi. Samedi soir, j’étais une photographe officielle pour le mariage de mon cousin. Mon frère étant le témoin du marié et mon père son parrain. Tout c’est bien passé pour le mariage, la marié à dit oui, dans trop avoir l’air de se forcer 😉 En tout cas elle était superbe (et son mari aussi). Elle a plané à 10 000 toute la journée !!
Par contre j’ai raté la cérémonie à la mairie, mon chien ayant fait un malaise suite à la chaleur dans la voiture. Pourtant il n’est vraiment resté que le temps du repas express de midi et du changement de fringues, avec de l’eau en plus. Je n’aurais jamais cru que ça allait si vite. On a eu une sacrée frayeur. Du coup, mon cher Toutou c’est payé une nuit à l’hôtel en pension complète… Enfin, en urgence vétérinaire à l’hôpital, et avec perfusion. Je ne savais même pas que ça existait !
Pour la cérémonie à l’église, je n’ai pas trop écouté la bénédiction, vu que je mitraillais (ce qui finalement, m’a bien arrangée !) Je me suis faite bien sûr remarquée avec les bruits de l’appareil qui rembobinait toujours au moment le plus silencieux de la messe ! Ensuite la série des photos de mariage dans le parc avec les mariés avec le protocole qui va de soit : ne pas mettre Machin avec Machine, ne surtout pas oublié Untel… Enfin, on c’est dirigés vers la salle où le repas avait lieu. Le temps de faire une ou deux courses pour le pot de chambre et j’avais enfin mon rafraîchissement !
Pour la suite, c’est une soirée normale de mariage. Avec ses jeux, et ses surprises. J’ai retenu le jeu des mariés qui m’a vue gagée de leur apporter un lampion le jour du 14 juillet. J’ai trouvé l’idée astucieuse et super originale ! Les mariés avaient choisi 12 personnes pour les 12 mois de l’année. Il fallait trouver des objets dans la salle (un lacet, une petite cuillère, un balai, une personne dont le prénom commence par D) et le ramener sur scène. Et au fur et à mesure, on éliminait le dernier ou celui qui n’avais pas le bon objet… qui avait un gage. Je suis bien sûr la première éliminée, c’est moi 😀 Mais là où c’est super malin de la part des mariés c’est que c’est eux qui avaient choisi les gages : un barbecue pour août, une raclette pour novembre, une soirée crêpes pour février…
Mais je me suis bien vengée… c’est moi qui organisait le « pot de chambre » 😉 Ils avaient réservé une chambre dans l’hôtel Radisson, 4 étoiles, de Lyon qui se situe dans le Crayon de la Pardieu, pour ceux qui connaissent (rien que le petit déjeuner doit coûter 50 euros !). Chambre au 34 eme étage, avec vue sur le Vieux Lyon et Fourvière… pas du tout le genre d’endroit où on pense faire la surprise du pot de chambre aux mariés ! Mais ce serait mal me connaître 😉 On a débarqué à 10 à 5h30 à la réception pour demander à voir Monsieur et Madame, qui ont gentiment accepté de me recevoir, me croyant seule 😀 Le réceptionniste d’abord très professionnel et maître de lui, à fini mort de rire sur son comptoir ! Les mariés ont donc pu manger un mélange infame de chocolat, banane et mousseux, soigneusement décoré de papier toilette trempé de chocolat. LOL
Longue vie aux mariés et énormément de bonheur !
Jeudi et vendredi, j’ai refait un aller-retour à Paris. En touriste cette fois. Je retrouvais Herman et Guro qui venaient en voyage de noce anticipé… à Disney Land 😉 Comme tous les touristes, on a quand même fait le tour des monuments historiques et des sites connus de Paris : Tour Eiffel, Camp de Mars, Champs Elysées, Arc de Triomphe, Notre Dame, Sacré Coeur, Butte de Montmartre, Jardin du Luxembourg, Pont Neuf, Moulin-Rouge, Eglise Ste Séverine, Panthéon, Sorbonne.
Du côté du Panthéon, on a pu assister au passage de la flamme olympique. Un pur hasard. J’étais aux côtés de M. Tibéri pendant une vingtaine de minutes, et j’avoue que la seule chose que j’ai trouvée sympathique chez le bonhomme, c’est son eau de toilette. J’ai été assez scandalisée de voir la cours de ses conseillers et autre assistante donner du « Monsieur le Maire » par ci, « Monsieur Tibéri » par là avec force courbette…
A part ça, le reste du séjour était vraiment bien. J’ai fait goûter un peu de gastronomie aux norvégiens. Crêperie à Châtelet — que je recommande chaudement — et resto savoyard à Montmartre au programme. Ils ont particulièrement apprécié ma crêpe aux lardons chèvre et noix et la fondue savoyarde 😀 Pour moi c’était la tajine du resto marocain du jeudi soir où je me suis incrustée chez des copains. Il parait que les copains c’est fait pour ça 😉 Bilan, un super séjour mais je suis rentrée morte complètement… Ca tombait plutôt mal, samedi j’étais de mariage !
Je suis enfin en vacances ! Vous me direz, que pour une chômeuse c’est un peu facile. Mais quand même… J’ai donné mon dernier cours aujourd’hui. J’ai aussi reçu un mail m’indiquant que mon salaire de juin serait versé le 29 juin. C’est cool, je n’ai toujours pas touché mon salaire d’avril-mai. On peut y croire 😉
