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Problème de commentaires

Ecrit par ALaure / jeudi 13 novembre 2003

Il y a un problème pour poster des commentaires ici. Je ne sais pas encore pourquoi. A priori, il pourrait s’agir de caractères particuliers dans le texte qui feraient planter l’exécution. Si vous avez envie de poster un commentaire, essayer de limiter les caractères particuliers, ça peut marcher 😉 Sinon vous pouvez me faire un mail avec le nom, l’adresse et le texte à mettre. Je vais essayer de résoudre ça très vite. Comme on dit à la SNCF « Veuillez nous excuser pour le contre-temps » :-S.

La vie en roses

Ecrit par ALaure / jeudi 13 novembre 2003

Je viens de recevoir un énorme bouquet de roses rouges fraîches en composition avec des feuilles d’automne, c’est magnifique. En fait c’est un cadeau d’anniversaire qui a eu du mal à être acheminé avec le week-end et le 11 novembre férié. Il arrive tardivement et après 24h de dépôt à la Poste en plus (je n’avais pas vu l’avis de passage hier 🙁 ) Mais les fleurs ont très bien tenu le coup et elles sentent tout bon 😀 Merci encore à l’expéditeur 🙂

Roses rouges

Posts australiens

Ecrit par ALaure / jeudi 13 novembre 2003

Pour vous faciliter la lecture des posts sur mes vacances en Australie, j’ai fais un raccourci dans le menu des dernières entrées. Comme ça vous verrez apparaître les posts au fur et à mesure de leur publication. Pour les chanceux qui sont abonnés au RSS bien sûr ça va encore plus vite. Bonne lecture 🙂

24

Ecrit par ALaure / mercredi 12 novembre 2003

Dimanche, j’ai tourné 24 comme disent les australiens. Désolé pour ceux qui pensaient voir un post sur la série policière 😉 Du coup, j’ai eu quelques coups de fils de la famille et des amis. Des cadeaux aussi : des sous, un DVD et des bouquins. Et presque à chaque fois, comme presque tous les ans, la fameuse question : « Alors ? Ca fait quoi d’avoir x ans ? ». Et presque tous les ans, je répondais : « Rien, c’est juste un jour de plus ». Eh bien cette année, j’ai changé ma formule.

En fait, quand je pense à l’année écoulée, je me dis que j’ai pas mal changé. Changé de vie, changé de statut et même changé physiquement. Du coup, je me sens vieille. Enfin, plus exactement, je me sens plus âgée, plus mûre. J’ai changé de ville, de pays et de continent et j’ai passé plus de la moitié de cette année en Australie. Je suis partie là-bas, étudiante quasi insouciante, la fleur au clavier… et je rentre chômeuse pas très optimiste pour l’avenir immédiat. En fait je m’accorde 3 mois de chômage avant de commencer à paniquer (disons que pour le moment je suis « juste » angoissée…). C’est à peu près le temps minimum qu’il a fallu aux autres de ma promo, sauf quelques veinards qui n’ont pas fait un seul jour de chômage ou grands malchanceux qui pointent encore à l’ANPE.

En fait, je crois que je vais me payer le luxe de chercher « le » boulot qui me plait, plutôt qu‘« un » boulot. Un boulot, c’est facile. Je peux être caissière au supermarché en bas de chez moi, comme il y a 3 ans. Ou appeler mon ancien maître de stage qui saurait sûrement trouver un truc pour me dépanner pas trop loin de chez moi. Ou même appeler mon maître de stage en Australie qui m’a proposé de faire une thèse là-bas. Mais tant qu’à faire, je préfère trouver un job qui me plait. Dans un premier temps je vais chercher autre chose qu’un job alimentaire. J’aurais peut-être déchanté bientôt, ne me brisez pas tous mes espoirs 😉

Mais paradoxalement, je rentre plus sûre de moi aussi. Je sais mieux ce que je veux faire de ma vie et ce que je ne veux surtout pas faire. C’est pour moi un grand progrès. J’ai l’impression d’être partie jeune fille et de revenir jeune femme. D’ailleurs, je le vois dans le miroir aussi. J’ai l’impression d’avoir les dernières marques d’adolescence qui ont disparu. Comme si toutes les parties de mon corps avaient passé un cap. Mes mains, mon visage, même la poitrine parait différente. Et je dis parait parce que je ne suis pas sûre encore que ce ne sont pas juste des idées que je me fait. En tout cas, je peux désormais oublié mon vieux fantasme. Je ne dépasserais jamais mon mètre cinquante cinq de complaisance. J’ai longtemps espéré une poussée de croissance tardive, mais quand je calcule, ça fait déjà au moins 5 ans que j’ai atteint ma taille adulte. Snif :’( D’un autre côté, je suis assez contente d’être débarrassée de mon acné. On ne peut pas tout avoir 🙂

France – Irlande

Ecrit par ALaure / dimanche 9 novembre 2003

On vient juste de jouer notre quart de finale contre l’Ireland et on est en route vers la demi finale avec un très gros score de 43-21 !!! Première mi-temps comme dans un rêve pour la France (27-0 et trois essais après 40 minutes de jeu) et deuxième mi-temps plus mitigée où on joue à 14 pendant 10 minutes et on concède tous les points Irlandais. Mais le résultat est là.

Ce que j’aime dans le rugby, c’est le fair play. Les remplaçants All Blacks applaudissaient les belles actions des adversaires hier. Les français font une haie d’honneurs aux éliminés aujourd’hui. A mon avis, des images trop rares au foot. On a mangé de l’irish stew ce week-end, on va dévorer les rosbif le week-end prochain 🙂 Allez les bleus !

Home sweet home

Ecrit par ALaure / samedi 8 novembre 2003

Je suis enfin rentrée chez moi. Enfin, chez mes parents, mais pendant mon chômage, ce sera chez moi. Rien à signaler pour le voyage, c’en est même déprimant : pas de malaise, pas de jambes qui ont doublé de volumes. Juste une caillante monstre à Paris (4° à 6h hier matin). Et l’attente. Curieusement, pour 30h de voyage, on n’a envie de rien. Ni bouquin, ni mots-croisés. Les films, et encore… Je n’ai même pas lu le magasine officiel de la coupe du monde que je m’était acheté exprès. Juste envie de dormir et on ne peux pas.

Arrivée dans le Sud, on essaye de me faire croire à une soit-disante canicule deux mois plus tôt. Foutaises, je suis sûre ! La seule chose qui réchauffe (le coeur) : le bonheur de mon chien (réciproque) à ma vue. Il a mis 5 bonnes minutes à s’en remettre 🙂 Et puis un casse croûte de princesse : pain frais, saucisson de Haute Loire et fromages d’Auvergne. Je n’en demande pas plus finalement 😉

Pour les lecteurs à qui j’ai peut-être manqué (y en a t-il ???) j’ai plein de posts à mettre de mes voyages dans le désert australien et en Nouvelle Zélande. Je les mettrait petit a petit aux dates de voyages (ce sera donc antidaté ici, mais ça a été écrit au fur et à mesure sur mon fidèle psion).

Sinon la phrase du jour. Ma mère lors de l’emisson récapitulative du jour de rugby en direct de Sydney : « regarde comme c’est beau Sydney ! »… Oui, je sais :’( Ca y est j’ai déjà le mal de l’Australie…

Etape à Sydney

Ecrit par ALaure / dimanche 26 octobre 2003

Après le marché, il me reste deux heures avant de prendre la navette qui me prend devant l’hôtel pour aller à l’aéroport. Ici, c’est un truc très appréciable : la plupart des hôtels offrent un service de prise / pose à l’aéroport. J’en profite pour dormir un peu sous les transats de la piscine 😉 Ensuite 3h de vol pour rejoindre Brisbane, une heure d’arrêt et mon vol d’1h30 pour Sydney. Atterrissage par 18 degrés à 8h du matin… Encore une heure de bus et me voilà à la maison. Je trouve mes colocataires un peu bizarre aujourd’hui. En fait, la veille, ils étaient à une soirée à la fac pour la fête d’octobre. Ils ont un peu la gueule de bois, tout s’explique… 😉

Un couple de canadiens a emménagé dans ma chambre. Mes collocs ont décidé de leur faire une blague… Ils leur font croire que Martin ne parle pas mot d’anglais donc Herman traduit en Norvégien pour lui. Et de temps en temps ils échangent les rôles. Tout le monde rit sous cap sauf les canadiens qui ne comprennent rien. Herman est très critique à l’égart de la fille. Elle est blonde et fait des études dans le maquillage… Pas son genre 😉

Pour moi, c’est l’occasion de faire des lessives, refaire une provision de diapos, consulter mes mails, récupérer mon courrier (une carte de plus en provenance des Cévennes 😀 et me faire cuisiner mon repas en échange d’un gâteau au chocolat ! Au moment de partir, tout le monde est assez jaloux. Leur tour viendra bientôt !

J’avais prévu large pour prendre mon avion et je me retrouve très juste. J’ai même failli ne pas partir. Je me sentais tellement chez moi en Australie que je n’ai pas réfléchi qu’il me faudrait un visa pour rentrer à nouveau sur le territoire national. Mon visa électronique est sans doute resté gentiment rangé dans mes affaires à l’appart. Ce qui est d’autant plus idiot que c’est le même visa dont j’ai besoin pour entrer en Nouvelle Zélande. La contrôleuse me laisse heureusement passer. J’ai découvert une semaine plus tard que mon visa a toujours été rangé avec mon passeport, dans mon portefeuille. Donc tout va bien !

Dans l’avion, je côtoie l’équipe handisport de rugby australienne très sympa et un groupe d’une cinquantaine de Coréens absolument imperméables à l’anglais. Comme il fallait embarquer un nombre important de fauteuils roulants les hôtesses font d’abord embarquer une moitié de l’avion seulement. On appelle donc les billets avec sièges en F, G ou K. Bien sur, tout le groupe de coréens se précipite… et la moitie se fait refouler aussi sec. Ils se sentent discriminés et commencent à râler.

Mais pour moi, c’est bon je suis enfin en route pour la Nouvelle Zélande !!!

Marché de nuit

Ecrit par ALaure / dimanche 26 octobre 2003

On arrive à Darwin pour le coucher de soleil et Anthony, notre guide, nous explique que c’est le dernier marché de nuit de l’année. Habituellement, les gens se retrouvent vers la plage les jeudis au coucher du soleil. Ils amènent leur table et leurs chaises et achètent leur repas au marché. Tout le monde mange ensemble sur la plage ou da l’herbe dans une ambiance très conviviale. J’ai 5 heures à perdre avant mon vol pour Sydney alors je vais aller y faire un tour.

Anthony nous dépose chacun à nos hôtels, moi je n’ai pas réservé et je me glisse subrepticement vers le bloc des douches communes pour me laver enfin et surtout me rafraîchir. Les gallois ont une chambre ici et sont suffisamment sympas pour me laisser poser mes affaires chez eux et me donner une clé. Après la douche, je file au marché. En voiture ça paraissait près, en fait il me faut une heure pour rejoindre la plage.

Sur place, je flâne un peu et je me prends un plat thaï. J’adore la cuisine thaï. Comme l’heure est déjà un peu avancée, j’ai droit à des réductions un peu partout où je passe. Pas de¨chance, le plat thaï et très insipide. Par contre, la salade de fruits frais est extra. Comme on est sous les tropiques, il y a de la mangue, de l’ananas, au moins trois sortes de melons, de la pastèque, des fraises et des raisins. C’est très goûteux et rafraîchissant.

Dans un coin, un jeune joue de trois didjeridous accompagné de percussions et de batterie, c’est impressionnant. Les opales, trésor australien, se mêlent aux tissus colorés. On trouve de tout. J’ai acheté une chaîne de cheville que je cherchais depuis un moment. La mienne est cassée et je n’ai pas eu le temps de faire réparer le fermoir. J’avais aussi repéré en début de marché une peinture aborigène que je voulais pour mon père. J’ai attendu la fin du marché pour marchander le prix et j’ai obtenu 15% de réduc 🙂 J’ai un peu honte comme c’est un cadeau, mais je suis assez fière de mon astuce 😀

Jim Jim Falls

Ecrit par ALaure / dimanche 26 octobre 2003

Après une nuit pas très agréable à cause de la chaleur et de l’humidité, je me lève plus tôt que les autres pour voir le levé de soleil sur la rivière. Le spectacle est magnifique avec tous les oiseaux venus profiter des premières heures pas trop chaudes du jour pour se nourrir. Le petit déjeuner cuit sur le feu de bois est plutôt sympa, mais il faut bien surveiller les tartines, ça grille plus vite que prévu.

Départ pour la baignade du matin, on se rend à Jim Jim Falls. L’endroit n’est accessible qu’au 4×4 et c’est l’occasion pour moi de voir ce que c’est. Anthony s’en donne à coeur joie dans le chemin défoncé et la traversée de sources qu’il connaît par coeur. Nous, à l’arrière ont subit les cahots et je m’envole régulièrement vers le plafond. Certains sont un peu malades, moi je pique un fou rire au milieu d’une bosse. Expérience concluante 😉

Jim Jim FallsAprès une vingtaine de minutes de marches dans les rochers sous une forêt tropicale abondante, on arrive en bout de vallée sur une plage de sable blanc superbe. Là encore, je retrouve Stuart et son groupe pour bavarder un peu. Il nous faut franchir à la nage un bout de rivière et escalader des rochers pour arriver dans le bassin en bas des chutes asséchées. Avec les garçons, on parcourt les 150 m restant à la nage pour aller voir de plus près. Un mince filet d’eau s’écoule sur la paroi de 100 m.

Jim Jim FallsOn retourne sur notre plage pour lézarder dans l’eau au soleil. C’est très agréable. Un peu plus, on se croirait au paradis ! Pas de crocodiles ici, juste quelques poissons qui viennent nous mordiller les pieds pour enlever les peaux mortes. Mais même les meilleures choses ont une fin, il nous faut partir pour le repas de midi.

Après la pause lunch, on va au centre culturel du parc pour une introduction aux coutumes des aborigènes du parc. Pas de chance pour moi, les autres ne sont que peu intéressés et je me fais rappeler avant d’avoir tout vu. C’était pourtant très intéressant, avec un collection d’objets de tous âges pour illustrer les techniques de chasse et de pèche sous les tropiques. Décidément ce peuple me fascine par son ingéniosité et ses facultés d’adaptation. Je pense que s’ils avaient uniquement pensé à se plaindre comme trop souvent nous le faisons, nous autres « civilisés » de l’été le plus chaud depuis 20 ans et de l’hiver le plus froide depuis 30 ans tous les ans, pendant 20 000 ans, il n’y aurait pas de quoi faire un centre culturel aujourd’hui.

L’étape suivante nous conduit sur un point d’observation des oiseaux et des crocodiles, mais une fois encore, les carnassiers ne daignent pas se monter à nous. Je suis presque déçue. Je me rattrape sur les oiseaux bizarres sous mes yeux. Des canards énormes, des oies et toutes sortes d’échassiers rigolos. Ensuite, c’est le départ pour Darwin. Demain je serais de retour à Sydney… Mon aventure australienne touche à sa fin, petite déprime.

Sandy Billabong

Ecrit par ALaure / samedi 25 octobre 2003

Ce soir, il faut monter le camp. Pas de tentes toutes prêtes, pas de douches non plus d’ailleurs ce soir… On camp à deux pas de la rivière, habitat naturel de crocodiles d’eau douce mais aussi de quelques crocos d’estuaires… De quoi passer une nuit sur ses deux oreilles… ! En plus, le guide nous explique qu’une touriste est morte là l’année dernière, déchiquetée par un croco. On est tous un peu horrifiés et il nous rassure.

Le groupe en question avait bu plus que de raison et est allé se baigner où c’est strictement interdit. Et si c’est interdit, c’est pour une bonne raison : il y a des crocodiles d’estuaire, les plus dangereux qui tuent tout ce qui se présente à portée de mâchoire. Cette touriste allemande l’a appris à ses dépends. Mourir aussi bêtement, moi j’appelle ça de la sélection naturelle ! Faut être crétin, même éméché, pour aller narguer des crocodiles. En même temps, il y a une part de responsabilité du guide qui les a laissés seuls près de la berge.

Le camp est vite monté et surprise ! Ce soir, pas de douche, mais un repas de rois : des steaks de kangourous et des saucisses de buffles cuits au barbecue sur le feu. Les saucisses ont très épicés, mais pas grasses du tout, ça n’est pas mauvais mais je ne suis pas une grande fan de saucisses. Par contre, le kangourou est cuit de façon et c’est un délice. C’est aussi fin qu’un steak de cheval pour ceux qui connaissent. Le tout au son des Red Hot Chili Pepers et de Californication : extra !!!

Dans le groupe, on en vient à parler des viandes « bizarres » qu’on a essayées. Il parait que le crocodile a un goût de poulet et une consistance de steak de boeuf, pas terrible d’après les personnes concernées. L’ornithorynque est une chère plutôt flasque et grasse, pas terrible non plus apparemment. Mais je vous conseille le kangourou, c’est délicieux. Le seul ennui c’est qu’il faut que ce soit vraiment cuit à point. Si c’est trop cuit, ça devient de la semelle de cuir immangeable.

Le repas terminé, nous partons pour une marche nocturne le long des berges, dans l’espoir de voir la faune sauvage à l’aide d’un gros spot. Pas de crocodiles, c’en est presque dommage ! Pas contre, on croise pas mal de grenouilles absolument énormes. J’ai juste le temps d’en prendre une en photo quand le guide shoote dedans comme dans un ballon de foot. Un peu bizarre… En fait ces grenouilles sont des plaies. Leur contact est toxique pour les autres animaux, et elles rendent les gens malades. Elles font des ravages dans la faune et ne sont pas du tout originaires d’Australie. D’après le guide, elles ne méritent pas d’être là et il faut les éliminer dès que possible. De là à tirer un penalty à chaque fois… c’est un autre débat.

Le feu de bois est l’occasion de discuter un peu avec les autres. Les deux allemands Torsthen, (directeur d’équipe de chercheurs R&D en chimie des plastiques) et Brigit, la guillerette me réconcilient avec les touristes allemands. Pour le moment, ceux que j’ai rencontrés étaient plutôt du genre radin et égoïste. Un peu comme Romi… Cette blonde qui pourrait illustrer une pub de bière bavaroise avec ses nattes me fait beaucoup rire. Je l’ai surnommée Bimbo de la jungle.

Absolument tout l’incommode, la chaleur, les mouches, le 4×4 qui bouge trop et surtout notre gros gabarit d’anglais. Pour la chaleur et les cahots de la route, on est tous à la même enseigne. Pas de quoi en faire un drame. Et puis dans un sens, c’est normal de partager un espace réduit en fonction du gabarit des gens. Avec mon mètre cinquante, je n’ai pas besoin d’autant de place qu’Edouard et son mètre 80 et ses 90 kilos. Le plus drôle, c’est qu’on est au milieu de nulle part, mais elle continue à se maquiller précieusement le matin. Avec une moiteur pareil autant dire que du fond de teint et du mascara ne sont pas les bienvenus… Sans parler des baignades qui font couler tous ça… Enfin bon, chacun son truc 😉

Edouard l’anglais et Rachel, sa copine font plutôt bande à part. Edouard me prédit avec une condescendance folle un 36-24 pour le match France Ecosse, en faveur des Highlander bien sûr ! Pff… De mon côté je mise sur 19-18 pour les bleus. Le groupe de gallois est assez rigolo même si je ne comprends que la moitié de ce qu’ils racontent avec leur accent à couper au couteau.