Interview !
Ecrit par ALaure / vendredi 22 avril 2005Hier soir, j’ai été interviewée au sujet de cet article par une journaliste du magazine « Capital ». Je suis toute fière de ma maigre contribution 🙂
Hier soir, j’ai été interviewée au sujet de cet article par une journaliste du magazine « Capital ». Je suis toute fière de ma maigre contribution 🙂
Je suis allée voir le dernier film de Régis Wargnier : Man to Man. Un anthropologue Ecossais (Joseph Fiennes) du XIXe part en expédition en Afrique Centrale pour capturer deux pygmées afin de les étudier. Il est aidé dans son périple par une jeune veuve aventurière : Kristine Scott Thomas. De retour en Ecosse, au milieu d’autres scientifiques, il n’est plus très sûr de pouvoir classer ces deux créatures chez les animaux.
Personnellement j’aime beaucoup les films d’époques du genre romanesque et celui-ci est bien fait. Par contre, je n’ai pas bien compris pourquoi toute les critiques parlaient de racisme. Pour moi, il s’agit plus de démonter la bêtise des gens confrontés à la différence et à leur ignorance.
Il y a aussi une forte critique de la science qui ne se remet pas en question. A l’époque, on pensait que l’intelligence était directement proportionnelle au volume du cerveau. Kristine Scott Thomas fait donc justement remarquer qu’en comparant la taille du cerveau d’un homme de type caucasien, d’une femme de type caucasienne et d’un homme de type africain, elle est scientifiquement moins intelligente que le moins intelligent des hommes de type africain. Depuis, on a trouvé les test de QI et les hommes ont dû reconnaître qu’une femme pouvait être aussi intelligente qu’eux. Mais au fond, au XIXe comme au XXIe qu’elle intérêt a t’on de savoir qui est plus ou moins intelligent que l’autre ?
Hier soir, je suis allée voir Love ! Valour ! Compassion ! au théâtre de la porte Saint Martin. C’était la première fois que je mettais les pieds dans un vrai théâtre parisien, avec une fosse à orchestre, des balcons et de petites portes comme des placards pour accéder aux balcons.
Si vous avez entendu parler du spectacle par « il y a des hommes nus sur scène », ou « le fils de Jacques Martin et Danièle Evenoud joue dedans », c’est déjà pas mal, mais franchement ça ne se résume surtout pas à ça ! C’est une pièce américaine (je crois), également adaptée au cinéma en 1997. L’histoire est celle de 8 copains, tous homos qui se retrouvent en vacances dans le Lubéron à différentes époques de l’année.
On y traite d’amour, de trahison, de désir, de sexualité, de SIDA, du temps qui passe, de la peur de mourir, de ne pas laisser de trace mais finalement, on parle de la vie ! Toujours avec humour et sensibilité. Quelques personnalités se font gentiment épingler, et dans l’ensemble on rit beaucoup. Avec quelques passages assez émouvants.
J’ai trouvé la mise en scène originale, le décor vraiment joli et bien exploité et les acteurs plutôt bons. Mention spéciale pour (aucune idée des noms des acteurs) : Danny et Arthur, très touchants, Slimane, le jeune danseur à la plastique superbe… et le chorégraphe, visiblement aïkidoka !
Dans l’ensemble je recommande la pièce. C’est une sortie sympa, même si finalement, ça reste assez cher comme divertissement.
En parcourant Courrier cadresn°1578 (7 avril), hier soir, j’ai vu mon école citée au même titre que les Mines de Paris et l’ENSIMAG !!! L’article porte sur les formations en informatique qui se dirigent vers du management (gestion de projet, gestion du changement) pour s’adapter au marché. Du coup, je me dit que j’ai reçu une formation de qualité (enfin, ça, je le savais déjà !) et je suis toute fière de mon école !
Tout le monde à déjà vu un reportage à la télé avec les super retardataires de la déclaration d’impôt qui se pointent à minuit moins deux pour poster leur récapitulatif fiscal. Hé bien j’ai failli faire de même lundi soir. Enfin, moi c’était à 22h30, on peut donc dire que j’étais un peu en avance 😉
Il y a peu de temps, j’ai commandé ma carte « grand voyageur » de la SNCF. Et comme hier, j’ai trouvé le moyen de rater mon train, j’ai du attendre deux heures en gare de l’Est. J’ai donc décidé d’aller tester le « salon grand voyageur ». Alors là : surprise ! Moi qui trouvais déjà les premières classes TGV très confortable, là c’est de la classe « col blanc » encore mieux !
En entrant, il faut monter patte blanche : ne s’improvise pas grand voyageur qui veux ! Le précieux sésame sorti du fin fond du sac, une hôtesse vous souhaite la bienvenue avec un gracieux sourire. Dans les salles : plusieurs ambiances. Un coin salon pour s’enfoncer dans des fauteuils ou s’étaler sur des banquettes en lisant la presse du jour mise à disposition. Un coin café pour savourer une boisson un peu comme au bistrot. Une ambiance très studieuse avec des tables de travail, un peu comme à la bibliothèque et accès au téléphone, fax et minitel ! Je suppose qu’il doit y avoir également une borne internet. Et à l’écart, des toilettes pour ne pas croiser la plèbe au petit coin !
Enfin bref, un lieu où on croise plus de cravates et de tailleurs que n’importe où ailleurs dans la gare. J’en avais presque honte de mon gobelet Quick et de la micro tache de sauce sur le pantalon. L’un de ces hommes d’affaires en transit m’a raconté sa vie pendant bien 40 minutes… Bien sûr il possède un restaurant à Marrakech, bien sûr il passe sa vie entre Roissy et sa maison et bien sûr son fils vit à chicago, parle 15 langues dont le mandarin et est sorti premier des MBA américains.
Face à un tel luxe dans une gare somme toutes très galuque, dorénavant, il est hors de question que je me gèle encore les miches dehors. J’utiliserai mon sésame. Après tout, moi aussi je suis cadre, moi aussi j’ai des tailleurs et moi aussi je peux me la péter avec mes voyages, mes langues et mes loisirs :p On s’habitue très vite au standing LOL
Bon, ben les vacances sont déjà finies. J’ai troqué le débardeur et mes 35° à l’ombre contre le traditionnel tailleur et les 12 malheureux degrés parisiens en plein soleil (faut le dire vite !) derrière la vitre. Le café de la machine vient remplacer les trois thés à la menthe. Quant à la sieste de 4h sous l’arbre… je n’ose même pas y penser ! A peine rentrée, je me plongeais déjà dans le catalogue Club Aventure.
Mais quand même, un net progrès est intervnu dans ma motivation au boulot : maintenant je sais pour quoi je bosse !!!! C’est seulement pour me payer des vacances 😀 Alors au diable les tronches renfrognées des collègues, au diable les réflexions malveillantes, au diable les vacheries et au diable les cafards dans la cuisine. Tant que je peux voir les sourires d’étrangers, plaisanter avec un guide de l’autre bout du monde, dormir à la belle étoile et manger du bouc cuit au soleil… Au moins deux fois par an !
Ca y est, je repars en vadrouille. Dimanche je décolle pour Atar. Question : Où est Atar ? 😉 Premier indice : c’est en Afrique. Deuxième indice la capitale du pays recherché est Nouakchott… Tic tac… Oui !!! C’est la Mauritanie.
Je vais faire un trek de 8 jours dans le désert avec Club Aventure. Oui, la photo du site est nulle… Oui, ça fait plouc, mais je vous assure que je suis sensée marcher 6 h par jours ! Ca va faire un bien fou de ne plus voir les collègues pendant une semaine ! A la place, ce sera soleil, sable chaud et odeur de chameau. Pour un premier voyage après la Nouvelle Zélande, je change radicalement. Après les quarantièmes rugissants, les quarantes blatérants !
Je compte bien ramener plein de photos. Il ne faut pas que j’oublie de prendre un peu de sable aussi, pour la collection de ma mère. Et surtout, je vais me vider la tête, en évitant les dangers insurmontables qu’on me promet : fièvre jaune, ampoules et autres infections intestinales… A bientôt.. peut-être 😉
Non, non, rien de pervers là-dedans. Hier soir, je participais à une soirée offerte par ma boîte et le client de la mission sur laquelle je suis. Le cadre était sympathique : un bateau amarré en bord de Seine, à deux pas du ministère des finances.
J’ai bien aimé les sushis, pas du tout les nems. J’ai bien aimé l’ambiance style antiquaire, et pas du tout de me laver les mains aux toilettes (avec le hublot qui donnait à ras d’eau on a l’impression de se laver dans l’eau de Seine…) J’ai bien aimé mettre une tête sur les voix que j’ai tous les jours au téléphone, pas du tout de voir la tête certains… J’ai bien aimée être chaleureusement félicitée par un client pour mon travail, et pas du tout le discours (très incisif) du commercial d’Orange Entreprise.
Bref, soirée sympathique, à prescrire à doses homéopathique tout de même.
Samedi, je suis allée voir l’exposition consacrée aux deux auteurs de BD et films d’animation Miyazaki (Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoke) et Moebius (L’incal, Blueberry). Premier constat : heureusement que j’avais acheté à l’avance un billet coupe-file, parce qu’à 14h30, il y avait déjà une queue monstrueuse.
J’avais été voir le Le château ambulant en février et j’avais trouvé ça très beau. Si vous êtes fan de manga, courrez-y ! Si vous êtes juste un grand enfant, courrez-y aussi ! Et si vous avez envie de découvrir ou redécouvrir de belles histoires, alors ne le ratez pas : c’est un petit bijou japonais, plein de féerie, de magie et de poésie. L’histoire est simple : Dans ces temps douteux où rode l’infâme magicien Hauru dont la rumeur prétend qu’il vole le coeur des belles jeunes filles, la guerre est proche. Pourtant, Sophie mène paisiblement sa vie de chapelière jusqu’au jour où la sorcière des Marais lui jette un sort terrible. Elle doit donc devenir Mamie Sophie et se réfugie dans une étrange demeure, qui a bien besoin de son énergique coup de balai…
Pour revenir à la visite, c’était très intéressant. Les planches sont des originaux, ce qui permet de voir concrètement comment se forme une bande dessinée, ou un film d’animation, avec ce que ça comporte de rustines par exemple. Il y a des reportages et des interviews des deux auteurs. On peut ainsi découvrir (pour ceux, comme moi, qui ne le savaient pas) que Moebius a participé à la conception de jeux d’arcades et de décors pour des films comme Le cinquième élément ou Willow.
Par contre, l’exposition est riche mais pas très grande, et les visiteurs archi nombreux, surtout un samedi. Autant dire que c’est parfois dur de s’approcher de certaines planches. On se croirait au Louvre, à l’approche de la Joconde ! En sortant, la file d’attente déjà énorme à mon arrivée s’étendait jusque dans la rue. Il faut dire aussi que c’était sensé être l’avant-dernier jour. Pour ceux que ça intéresse, c’est prolongé jusque mi-avril.