Les Chevaliers de la Table Ronde est un jeu de plateau collaboratif. Ce qui veut dire que les joueurs jouent ensemble contre le jeu. En l’occurrence, chaque joueur représente un chevalier d’Arthur et doit s’engager dans une quête contre les forces du Mal.
Chaque tour de jeu se divise en deux actions. D’abord on fait progresser le jeu (le Mal) en tirant des cartes ou en posant une catapulte face à Camelot. Les cartes peuvent être une attaque de pictes, du chevalier noir, la fée Morgane qui enlève un point de vie à un chevalier etc. Ensuite le chevalier se déplace vers un combat ou une quête (pour le Bien). Par exemple : la quête d’Excalibur, la quête du Saint Graal, le combat contre les pictes ou les catapultes de camelot, la lutte contre le chevalier noir ou la quête de l’armure de lancelot. Bref, tout cela est très inspiré des mythes qui environnent le célèbre Roi Arthur. Les cartes font par exemple intervenir Merlin (aide les joueurs), Morgane (aide le Mal).
Chaque quête réussie rapproche de la victoire en apportant des épées blanches sur la Table Ronde. Mais si c’est perdu, c’est une épée noir. Le Mal progresse inexorablement, même sans perdre de quête, donc il faut agir vite et bien sans toutefois se faire tuer. En effet, une fois qu’un chevalier n’a plus de point de vie, il est mort et seul le Graal peut le faire revenir. D’où l’importance de cette quête. En parallèle, au bout de douze catapultes posée face à Camelot, le château tombe et c’est perdu.
Tout cela resterait assez facile si un traître ne s’était pas glissé parmi les Chevaliers. Son but est bien évidemment à l’opposé de celui des Chevaliers blancs puisqu’il doit faire également progresser le Mal et produire des épées noires sur la Table Ronde sans se faire repérer. Cela donne un jeu intéressant. La partie n’est pas trop longue (environ 1h30 à six joueurs) et demande à la fois de la stratégie de groupe, de fins talents de négociateur pour le traître quand il est en jeu et un minimum de chance. Très bon divertissement : une idée de cadeau de Noël à retenir 🙂
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