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Archives pour juillet, 2006

Week-end en adolescence

Ecrit par ALaure / lundi 31 juillet 2006

Ce week-end, j’ai remonté le temps. Nous avions rendez-vous avec des copains samedi soir pour passer le week-end à côté de St-Etienne. Comme C. travaillait samedi, nous avions décidé de nous arrêter à Lyon pour voir C. & A. à Grézieu-la-Varenne. J’ai donc pus montrer à mon homme la ville de mon année de prépa, et de mon DEUG. Nous nous sommes garés place Bellecour où j’avais fêté le célèbre 3-0 contre le Danemark en 98. Puis un petit tour par la colline de Fourvière pour le panorama (j’ai réalisé que en 3 ans d’études à Lyon, je n’étais jamais montée voir la basilique !!!). Nous sommes redescendus par le Vieux Lyon pour savourer une glace en terrasse après notre ascension en pleine chaleur. Sur le chemin, une petite boutique à attiré notre attention : une marchande d’ardoises. Nous avons pris un chat pour la crémaillère de C. & A. (de Sorbiers). Nous avons ensuite pris le goûter avec C. & A. (de Grézieu), l’occasion de découvrir leur nid douillet.

Ensuite, direction St-chamond et Sorbiers pour notre rendez-vous. Prendre la route entre Lyon et St-Etienne m’a rappelé une foule de souvenirs. J’ai vécu à Firminy de la sixième à la terminale, alors je connais bien le chemin. Pas grand chose ne change dans ce coin, et c’était comme avoir à nouveau 17 ans, en conduite accompagnée ! Nous prenions cette route très souvent pour aller dans le sud, les week-ends, et j’ai fait une bonne partie des kilomètres pour cumuler de l’expérience avant le permis, dont cette portion de route (ou le col de la République pour changer).

Bref, nous avons passé un super week-end avec mon amie d’enfance et son homme dans leur appartement de Sorbiers. La baignade au Lac de Devesset nous a bien rafraîchis dimanche. Nous avons bien mangé, bien rit et papoté des heures et des heures !!!

Ce matin, nous avons repris la route de direction de Clermont-Ferrand pour voir ma grand-mère. C’était encore une autre partie de mon enfance qui revenait… Et puis la route à nouveau direction Paris. Les RTT ne durent pas toujours et demain nous bossons. Tous les deux 🙂

4.5

La Mémoire dans les poches

Ecrit par ALaure / jeudi 27 juillet 2006

Mon homme m’a offert dernièrement un album en bandes dessinées très chouette. La Mémoire dans les poches est le premier tome d’une petite série de Luc Brunschwig et Etienne Le Roux.

C’est l’histoire d’un petit vieux qui promène son chien depuis 20 ans dans le même quartier, devenu une banlieue. Il y côtoie toute sortes de gens et c’est là qu’à grandit son fils Laurent. Devenu adulte et écrivain, Laurent se consacre à ses étudiants du quartier pour des cours d’alphabétisation. C’est là qu’il rencontre Malika. Pris entre Rosalie, sa mère hyper-protectrice, et ces immigrés à qui il enseigne le français, il va devoir faire des choix. Sidoine, son père, en est le témoin muet. Lui qui garde trace de tout, sur de petites notes, précieusement gardées dans ses poches. Que garde-t-il au plus profond de sa poche ?

Les dessins sont vraiment très jolis. Ils portent les mots admirablement et l’ensemble est très émouvant. C’est le mélange des cultures, des cultures, le racisme latent. L’auteur profite de cette famille juive isolée dans une banlieue fortement maghrébine pour poser les bonnes questions : « Jusqu’où irions nous pour le bonheur de nos enfants ? » avec cette mère qui en fait trop. Et « Pourquoi acceptons-nous parfois le bonheur simple de s’aimer chez les autres quand nous le refusons à nos proches ? »

Mariage à Avallon

Ecrit par ALaure / jeudi 27 juillet 2006

Ce week-end, nous étions à nouveau de mariage, en Bourgogne cette fois, dans le très joli village d’Avallon. Cette année, nous devenons bon en événement matrimoniaux : on était à l’heure une fois de plus. Incroyable mais vrai. Partis de Paris en fin de matinée, nous sommes arrivés en début d’après midi, dans un chaleur peu commune. On a pu manger, se doucher (ouf !) et se changer pour retrouver la noce à la mairie.

Murielle et Nicolas

Bien sûr la mariée (une amie et ancienne collègue durant mon court séjour chez Unilog) était très jolie. Rayonnante, même, notre Murielle. Très sérieuse pendant la lecture du code civil relatif aux devoir d’époux et de parents. Et elle a dit oui devant la république et (son mari aussi, ça tombe plutôt bien :-));

Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance.
Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir.(*)

Ensuite le cortège s’est dirigé vers la collégiale Saint-Lazare d’Avallon. Un superbe bâtiment pour accueillir la cérémonie religieuse. En guise de code religieux, la désormais ultra classique Hymne à l’Amour :

Et quand j’aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères et toute la connaissance,
quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes,
si je n’ai pas l’amour,
je ne suis rien.(**)

Ils échangent les alliances. Un petite bénédiction et zou ! Lancé de riz 🙂

La suite se passe dans un cave voûtée, en face de ma collégiale pour déguster un délicieux crémant de Bourgogne en l’honneur des époux. Le tout accompagné de gougères et de jus de melon et de tomates cerises. Délicieux. C’est l’occasion de discuter avec des copains d’Unilog. Il faut dire que la salle est à moitié pleine d’unilogiens !

Une fois tout le monde désaltéré, nous prenons place dans le cortège de voiture, munis de notre TomTom en carton (marque déposée par M. et Mme Nicolas Simonet :-)) File de klaxon ininterrompue sur 7 kilomètres ! A l’arrivée : photos des groupes. Et ensuite repas de noces bien arrosé et là, on sent qu’on est en Bourgogne 🙂 Chablis et Sancerre rouge. Un délice ! La soirée c’est bien passée avec pourtant un jeu de gobelets d’eau et de 4 personnes à « skis »… qui m’a permis de bien me rafraîchir. Hum ! Passons…

La nuit à l’hôtel fut courte mais agréable. Le lendemain, un détour par le village de Vézelay s’impose. Superbe petit coin de paradis perché sur son promontoire. Ensuite on a voulu visiter une cave et acheter du vin : impossible, personne ne travaille le dimanche là-bas. tant pis, on gardera nos sous pour quelqu’un d’autre. De toute façon, avec ce que j’avais ingurgité la veille, je ne me sentais pas de goûter du vin, aussi bon soit-il. Le retour à la vie active fut rude le lendemain…

Vézelay

(*) Article 212. Loi du 17 mars 1803 promulguée le 27 mars 1803. Loi du 22 septembre 1942.
Article 213. Loi du 18 février 1938. Loi n° 70-459 du 4 juin 1970 art. 2 Journal Officiel du 5 juin 1970 en vigueur le 1er janvier 1971

(**) Lettre de Paul au Corinthiens, chapitre 13

Mariage en Berry

Ecrit par ALaure / mercredi 26 juillet 2006

Cette année encore, il a fait très chaud pour le week-end du 14 juillet. Nous étions dans le Berry pour le mariage d’A.-L. et J. Mais d’abord nous avons profité du vendredi férié pour visiter un peu la région avec L. et L.. En particulier le Parc naturel Régional de la Brenne, paradis des oiseaux. Nous avons profité d’un guide qui nous a emmené dans un observatoire. Le spectacle de la nature nus a beaucoup plu.

Ensuite direction Argenton-sur-Creuse où nous avions un hôtel de réservé. Le village est, ma foi, très joli. Mais la nuit a été beaucoup moins sympathique que prévue. En effet pour faciliter nos recherches, on avait pris un hôtel en centre vile. Tellement au centre, qu’il était sur al place du village, là ù avait lieu le traditionnel bal des pompiers. Dans un hôtel sans clim et par une chaleur pareille, c’était une très très mauvaise idée.

Samedi : visite du site d’Argentomagus le matin sus un soleil de plomb. Et mariage l’après-midi. Les cérémonies à l’église ont au moins ça de bon d’être au frais 😀 Bien sûr la mariée était superbe, conservée au frigo dans une voiture climatisée entre la mairie et l’église ;-). Ca été pour moi l’occasion de revoir un copain d’école, perdu de vue depuis. J’ai beaucoup apprécié ces retrouvailles. Et puis c’est aussi le genre de fête où on voit le cercle d’amis de ses copains. Il y a toujours des gens qu’on aimerait voir plus souvent.

La suite des événements s’est déroulée dans l’hôtel-réception-golf du village dans un cadre très joli. Le repas était excellent :

Patience,
Terrine de Foie Gras de Canard Maison et son verre de Beaumes de Venise
Granité Champagne et Citron vert
Émincé de Filet de canard
Pommes Darphin
Caviar d’aubergines
Fromages du Berry et d’Auvergne
Chaud Froid de fruits rouges
Pièce montée

Question animation : un petit diaporama des mariés, un loto fictif et de quoi danser jusqu’au bout de la nuit. Mais surtout une terrasse bien fraîche une fois le soleil couché et du champagne… du champagne ! (hic!)

Ah oui ! J’ai failli oublier !!! Ils se sont dit oui, c’était tout émouvant :'( Anne-Lise et Johnny

Entretien annuel

Ecrit par ALaure / dimanche 23 juillet 2006

Demain doit avoir lieu mon entretien annuel. Malgré le fait que les derniers points sur mon travail aient été plutôt favorables, je stresse comme une malade !!! L’exercice est plutôt difficile et il conditionne mes objectifs de l’année à venir donc je n’ai pas vraiment intérêt à me rater. Sinon, tout peut être décalé de six mois à un an. Et moi, je suis une pressée de la vie. Je veux aller vite, je n’ai pas du tout envie de stagner encore six mois.

Le problème de ce genre de réunion, c’est qu’on est un peu seul face à trois personnes, toutes des supérieurs hiérarchiques. Ça impressionne, forcément. Ensuite, il faut défendre son bilan. Être honnête, positif, rappeler les principales réalisations de l’année qui vient de s’écouler mais pas passer pour trop présomptueuse, voire prétentieuse : la boîte continue de tourner quand je suis en vacances 😉 Après ça, je vais devoir répondre aux objectifs qu’on me fixe pour l’année à venir. Être ambitieuse, mais réaliste. Obtenir des objectifs clairs, suffisamment précis pour être évaluables et datés. Dernier opus : la revalorisation salariale. Après tout, je suis devenue douée, ça se paye :-D. D’autant plus que mon homme est en train de signer et va sûrement gagner plus que moi. Comment est-ce que je fais pour garder le contrôle de la maison, si je ne suis pas augmentée, moi ? 😉

Scanner des diapositives

Ecrit par ALaure / dimanche 16 juillet 2006

Voilà quelques temps que j’essaye de numériser mes photos argentiques : diapositives, négatifs ou tirages papier. Avoir une version numérique présente plusieurs intérêts comme la retouche d’image ou la sauvegarde. J’avais déjà scanné moi-même un certain nombre de photos avec un scanner d’ancienne génération (acheté en 2002-03). Quelques exemples ici. Le résultat est bon pour l’époque, mais sans plus. On voit bien que ce sont des photos scanées.

Ma deuxième expérience à été de faire scanner les diapositives d’une même série par une société privée. Sur le coup j’avais été satisfaite sachant que mes diapos avaient trois ans et qu’elles avaient été conservées correctement mais sans un soin extrême. Le résultat présentait des traces de poussières sur la plupart des images. Point un peu décevant : les fichiers ne faisaient qu’environ 1,7 mégapixel. Par contre, ça m’avait pris très peu de mon temps libre, même si le délai était plutôt long (3 à 4 semaines).

Troisième étape : acheter un scanner récent. Nous venons d’acquérir un Epson 4490 photo qui permet de scanner documents, revues, photos et surtout films et diapositives. La pub parle d’un système anti-poussière et d’un mode de restauration de couleurs pour les films. Nous avons testé. Voici mon résultat.

Points faibles :

  1. L’installation des logiciels sur Mac OS X Tiger est vraiment merdique (passez-moi l’expression). Il faut accepter 20 licences, redonner le mot de passe administrateur 15 fois et ça prend 3 plombes. Le tout sur une interface vraiment laide. Mais bon, ça marche.
  2. A première vue, les logiciels ne semblent marcher que sur la session d’où ils ont été installés. Quand on change de session sur l’ordinateur, il devient impossible de lancer le scanner pourtant apparemment inutilisé sur l’autre session. Après diagnostique : il s’avère qu’une application pour gérer les boutons d’accès rapide (impression, mail etc.) tourne en tâche de fond et bloque la ressource pour un autre utilisateur. Une fois désinstallé le petit logiciel en question qui ne nous sert pas, le scanner fonctionne sur les deux sessions. Mais on ne peut pas dire que ce soit pratique pour quelqu’un qui ne touche absolument rien en informatique (comme ma mère) ou qui n’a aucune envie de se plonger dans ce genre de problèmes à la c… (comme moi).
  3. L’outil de reconnaissance des documents découpe automatiquement les images posées sur la vitre selon un algorithme assez puissant. Pourtant dans certains cas (pour moi, environ un sur dix pour des dispositives), l’image est complètement rognée. Une solution de contournement consiste à refaire la numérisation autant de fois que nécessaire pour obtenir un format acceptable. Si vous avez du temps, n’hésitez pas à recommencer une diapo trop coupée, ça paye souvent.
  4. Le temps de numérisation est très variable selon les supports, mais il est assez long pour les diapositives. Comptez environ 2 minutes pour 4 diapos, en mode automatique. Par contre, les fichiers sont écrits en temps réel, ce qui permet de travailler une photo pendant que la suivante est numérisée.
  5. Il est possible de scanner 4 photos format 10×15 en même temps, mais la découpe automatique se fait souvent mal (groupées deux par deux, voire en un bloc, au lieu de quatre images séparées) et le temps de post-opération s’allonge considérablement pour redécouper les images obtenues. Pour éviter les soucis, je conseille donc de se limiter à 3 photos : le repérage des bords se fait alors très bien. Pour trois tirages papier à scanner, comptez une minute.
  6. Dernier inconvénient : le logiciel pour scanner se ferme dès que la numérisation est terminée. Il faut donc constamment le rouvrir. Par contre, un mode permet de lancer automatiquement la numérisation avec les derniers réglages utilisés au démarrage de l’application.

A priori, les problèmes liés à l’installation sont mineurs puisqu’il est rare de devoir installer plusieurs fois le scanner, surtout sur la même machine. Pour le reste, j’ai facilement trouvé des solutions de contournement. Passons donc aux bons côtés.
Points forts :

  1. Incontestablement la qualité du résultat ! J’obtiens une image de 8 mégapixel : aussi bien que mon appareil photo numérique. Cela permet un champ d’action assez intéressant : recadrage de photos ou impression par exemple (bien sûr, si on possède les négatifs en bon état, c’est sûrement encore mieux de faire un retirage à partir du film d’origine).
  2. Le rendu des couleurs est vraiment très naturel. Ca ressemble à une vraie photo numérique, pas (comme souvent) à une photo scannée et traitée avec un léger filtre sépia.
  3. Le mode « anti-poussières » qui fonctionne réellement bien. Attention parfois un peu trop… Comme le détail de cette serviette de bain qui disparaît.
  4. Trois modes d’utilisations très pratiques : automatique, manuel ou professionnel : il y en a pour tous les goûts. Le mode automatique est déjà très bien et il permet en plus de cocher/décocher les options de restauration des couleurs et de suppression des poussières. Il atteint ses limites pour des images peu contrastées qui sont alors prises pour du noir et blanc.
  5. Le faible encombrement de l’appareil comparativement à d’autres de la gamme.
  6. Les accessoires pour scanner des négatifs ou des diapos sont bien conçus : ils permettent de scanner avec précision sans endommager les pélicules. Attention toutefois, ils semblent assez fragiles.

Voici un comparatif pour la même diapositive de départ (Lake Wanaka, Nouvelle Zélande – octobre 2003). A gauche, la photo scannée par la société privée (1,7 mégapixel). A droite la mienne, scannée en mode « anti-poussière » et « restauration des couleurs » (8,5 mégapixel).

3.5

Amour et chipolatas

Ecrit par ALaure / jeudi 13 juillet 2006

Amour et ChipolatasUne jeune femme sur le point de se marier invite trois de ces premiers amours à un barbecue en compagnie du futur mari… extrêmement jaloux. Voici l’idée de base de la dernière pièce de Jean-Luc Lemoine (humoriste de la bande à Ruquier, pour ceux qui en situent pas). J’avais entendu parler de la pièce dans « On va s’gêner ! » sur Europe 1, juste avant la trêve estivale. Ca m’avait donné envie d’aller voir le spectacle.

Et j’ai bien fait, c’était vraiment très drôle. Mes deux acolytes ont bien aimé aussi. Les personnages sont détonnants et bien croqués : l’imbuvable commercial en barbecue vous rappellera forcément quelqu’un, l’astrophysicien mythomane un peu simple vous fera rire et l’artiste homosexuel vous émouvra. Ca se joue dans une toute petite salle près des Halles et du Marais : le Mélo d’Amélie (réduction pour les adhérents Fnac). Ca vaut le coup, Allez-y !

Un autre avis ici

Violences conjugales et projet de loi

Ecrit par ALaure / mercredi 12 juillet 2006

J’ai entendu ce matin à la radio que cette année, les violences conjugales ne seront pas graciées le 14 juillet (voir l’article du Monde à ce sujet). Si la chose me surprend c’est surtout pour me demander dans quelles mesures elles l’étaient avant ?! Là où ça me choque vraiment c’est que les violences ne sont pas que morales ou psychologiques. En France, en 2006, tous les quatre jours une femme meure des violences de son mari. Des femmes en meurent… Tous le monde à entendu parler de le mort de Marie Trintignant. Ce genre de drame conjugaux se reproduit tous les quatre jours, pour des femmes beaucoup moins médiatiques dont on ne parle pas.

C’est certes beaucoup moins de morts que les décès sur les routes. Mais je trouve ça beaucoup plus odieux parce que si quelqu’un prend sa voiture, il sait qu’il prend un risque. Même quand on traverse la rue, on sait qu’une voiture peut potentiellement déboucher de nulle part et nous faucher. Quand un avion décolle il y a un risque qu’il ne se pose pas dans de bonnes conditions. Mais quand une femme se marie, où est le risque d’en mourir ?

Je trouve ça scandaleux parce que ça nous montre qu’en cinq millénaires nous n’avons rien appris. Que nous fermons encore trop souvent les yeux devant des actes de barbarie de certains. Quand un homme se défoule physiquement sur un être plus faible ou sous son emprise morale, et frappe, frappe, frappe en entraînant la mort, il se conduit de pire manière qu’un animal. Aucune espèce sur terre ne pratique de telles ignominies.

Pourtant, ces drames ne seront bientôt plus une fatalité. En effet, un projet de loi sur la prévention de la délinquance est en train de voir le jour. Un chapitre entier est consacré aux violences conjugales (voir l’article du Monde à ce sujet).

Le projet de loi sur la prévention de la délinquance, présenté il y a deux semaines en conseil des ministres, prévoit des sentences plus lourdes pour les auteurs de ces violences (…). Il dispense aussi le médecin du secret professionnel, celui-ci n’ayant plus besoin de l’accord de sa patiente pour dénoncer le conjoint qui la maltraite. Enfin, le nouvel arsenal prévoit de contraindre les auteurs de violences à quitter le domicile, plutôt que de voir la femme battue recueillie dans un foyer.

J’apprécie particulièrement le fait que ce soit l’homme violent qui soit contraint de quitter le domicile conjugal. Le fait que les femmes battues soient obligées d’avoir recours à des structures d’accueil est un double, voire triple traumatisme. C’était d’abord une manière maladroite de stigmatiser la femme (comme si elle avait commis une faute) et ensuite, c’est une coupure avec des repères déjà fragiles. je pense que c’est bien que les femmes puissent s’approprier à nouveau un lieu intime, vidé de son tortionnaire.

Le nouveau dispositif permettra aussi, il me semble de pouvoir poursuivre un homme violent même si la plainte a été retirée. En effet, trop souvent, des pressions sont exercées pour que les femmes battues retirent leurs plaintes. Cela ne servira plus à rein, une enquête sera quand même menée.

Il reste quand même des points d’ombres. Par exemple, pourra-t-on contraindre réellement un homme à ne pas réintégrer le domicile commun avant un certain délai? Quel sera ce délai ? Que fais un homme contraint de quitter le domicile conjugal ? Sera-t-il pris en charge par une structure spécialisé pour lui faire prendre conscience de ses actes ? Quelles conditions met-on à une réintégration ? Que se passe-t-il quand il revient ?

La société avance. Mais doucement…

Internet explorer

Ecrit par ALaure / mardi 11 juillet 2006

Que les utilisateurs de IE6 se réjouissent, ils devraient à nouveau « voir » la même chose que les utilisateurs de Mac ou de Mozilla sous windows (un peu privilégiés, il est vrai… surtout les mac users qui auront bientôt quelques goodies). Explication avancée : le template de wordpress que j’utilise (wuhan) avait une feuille de style principale et une autre, à part, pour ce cher IE qui ne sait rien faire comme les autres. Elles ont été fusionnées. C’est mieux, non ? 😉

Merci qui ? Merci D. 😀

Lectures

Ecrit par ALaure / dimanche 9 juillet 2006

En cette période de coupe du monde qui semble prendre tout le monde dans son flot, une maison d’irréductibles demeure à Montrouge : nous, on fait nos site web. Sacrés geeks 😉

Je viens de mettre en ligne une nouvelle section pour ce site : mes lectures. C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps. Pour le moment, c’est en fait une façon plus jolie de présenter les postes que j’ai pu faire (et ferai encore) à propos des livres et BD qui m’ont intéressée. Il y a une présentation façon mosaïque, une présentation par ordre de lecture et une dernière par auteurs /dessinateurs.

Et pour les fans de SF et de Fantasy (entres autres choses), il y a le site (encore un peu en travaux) du deuxième irréductible montrougien : fayries.net