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Kakadu

Ecrit par ALaure / samedi 25 octobre 2003

Après le repas, on se dirige vers en galerie d’art aborigène un peu particulière. Il s’agit de peintures rupestres et la galerie est faite de blocs de rochers peints dans une forêt. Il fait une chaleur terrible et la petite marche de 15 minutes est un supplice.

Pourtant les peintures sont étonnantes et très bien conservées. Certaines sont dures à interpréter puisque plusieurs couches sont peintes les unes sur les autres.

Après ça, l’annonce de l’étape suivante (une baignade) est très bien accueillie. Là encore il faut marcher — et suer des litres — mais le jeu en vaut la chandelle. On arrive en haut d’une cascade qui tombe dans un petit lac en bout de vallée. L’endroit est superbe. On va se baigner dans les bassins supérieurs — sans serpents ni crocs contrairement au petit lac, 20m plus bas…— Je retrouve là quelques membres de mon groupe précédent : Stuart , les danois et notre architecte allemande.

On nage dans une eau à environ 28 degrés, un délice après la chaleur de la journée. Je m’amuse comme une petite folle à grimper sur les rochers, sauter dans l’eau depuis des blocs à 3m et utiliser des conduits immergés. Des trous dans la roche qui ne se voient pas, mais font des tunnels sous-marins assez rigolos à traverser en apnée.

Plusieurs bassins se succèdent et communiquent par de petites cascades. Mais le niveau d’eau est bas et l faut parois escaladera la roche pour accéder au suivant. Les garçons se sont hissés à la force de leurs bras pour aller vers le bassin suivant. J’ai bien sûr voulu les suivre. La force de mes bras n’étant pas suffisante pour me hisser, j’ai essayé avec leur bras, pas mieux. Du coup, j’ai fait un détour mais j’y suis allée aussi. Non, mais ! 😉 Du coup, je peux profiter d’un massage des épaules sous la cascade : divin !

Pourtant tout a une fin, il faut rentrer pour aller monter le camp, faire le feu de la veillée et préparer le repas.

Reptiles

Ecrit par ALaure / samedi 25 octobre 2003

Ce matin, rendez-vous à 7h à l’hôtel pour un tour de deux jours à Kakadu. Le réveil est un peu dur, j’ai failli ne pas me lever et j’ai pas mal de courbatures dues au canoë d’hier. A 7h20, toujours personne… Je vais me renseigner et apparemment le chauffeur n’avait pas la bonne liste, il est bien passe à l’hôtel mais ne m’a pas prise. Moi, je ne l’ai pas vu… Heureusement, il revient me chercher ! Cette fois, le tour est en 4×4 de 9 passagers. Il y a un couple d’anglais, 3 copains gallois très sympa et 3 allemands sans liens.

La première étape de la journée se passe au bord de Adélaïde River pour une balade en bateau. Le guide, Anthony, en profite pour nous monter les serpents du vivarium et en sors quelques uns à caresser. Je ne sais pas pourquoi, d’habitude j’ai une trouille de ces bêtes … et là je me retrouve en train de caresser un python ! Je pense que ça venait de l’attitude très décontractée du guide qui manipulait les animaux comme de véritables animaux domestiques, inoffensifs. Et puis, ces pythons ne sont pas venimeux mais constrictors, ils étouffent leurs proies en les serrant. L’un des animaux a été trouvé dans la maison des propriétaires, ils l’ont gardé depuis…

Saut de crocodileEnsuite embarquement pour la croisière d’une heure. Le guide nous informe que nous partons à la chasse aux crocodiles d’estuaires. Interdiction formelle de passer quoi que ce soit par la fenêtre du pont inférieur, ni appareil photo, ni bras, ni tête bien sûr… on ne rigole pas avec ces bêtes-la ! Au détour du premier méandre, on en a déjà un gros en vue. Une guide lui présente un morceau de viande du haut du deuxième pont, au bout d’un manche et d’une ficelle pour le faire sauter. La bête est impressionnante…

J’avais déjà vu des crocos en France. A Pierrelatte, on se sert de l’eau chaude de la centrale nucléaire pour élever des crocos. Mais les voir dans leur habitat naturel, c’est quand même plus parlant que dans des bassins grillagés. On en a vu et fait sauter plusieurs. Un très gros croco a pointé son nez, plus de 4 m d’écailles… impressionnant de muscles et de mâchoires… pour son âge. D’après sa taille ce serait un papy croco de plus de 60 ans ! Ce qui est rigolo avec Papy, c’est que lui n’a pas besoin de dentier…. S’il perd une dent, ça repousse tout seul ! Ce qui donne une mâchoire avec des dents sales et des dents blanches toutes neuves… De quoi faire des jalouses 😉

Aigle de merAu passage, la guide lance aussi des morceaux de viande en l’air qui se retrouvent dans les serres d’un superbe aigle de mer à ventre blanc — traduction littérale de white-bellied sea eagle, je ne connais pas le nom français de l’oiseau — Quelques autres rapaces buses (?) viennent donner du bec — kyte en anglais —

Python à tête noireDe retour à l’embarcadère, le sol près des vivariums est plein de tâches de sang… Anthony s’est fait mordre par une femelle python un peu affamée. Il venait de finir son petit déjeuner, et elle lui a mordu le doigt, attirée par l’odeur de nourriture quand il a voulu la prendre. Il ne nous propose pas moins de nous prendre en photo avec un python a tête noire autour du coup… j’y suis allée — là encore, je ne sais pas pourquoi !— et la première suée froide passée, c’est plutôt rigolo 🙂 Enfin, le temps de la photo ça suffit pour une première fois, il ne faut pas abuser des bonnes choses 😉

Prochaine étape : on va manger des sandwiches sur une aire d’observation des oiseaux, là où ont été tournées une partie des scènes de Crocodile Dundee. Pas de chance, c’est la saison chaude donc sèche, et il n’y a plus d’eau, ni d’oiseaux à cet endroit là. Dans un mois et demi il y aura 10 m d’eau à ce même endroit… C’est un peu binaire comme climat, ça marche en tout ou rien. Une mousson de 6 mois qui noie tout suivie d’une sécheresse de 6 mois pour sécher tout ça. Ensuite on recommence !

Darwin

Ecrit par ALaure / samedi 25 octobre 2003

Carte du Territoire du Nord, AustralieLa journée se termine par l’arrivée à Darwin. Tex nous laisse au backpacker près du centre ville avec un coupon pour le repas du soir. Il fait toujours aussi chaud, mais la chambre est climatisée, ça devrait aller. Avec les filles, on profite de la civilisation pour aller vérifier nos e-mails. Pour ma part j’ai, entre autres, un mail de mes colocataires intitulé « We have a big problem ». Je m’attends à une catastrophe… Non, c’est juste que je leur manque : la poubelle déborde et ils n’ont personne pour râler !!

  DarwinEnsuite la douche est la bienvenue, et direction le bar ou on doit nous servir à manger. C’est l’occasion d’un dernier dîner sympa avec le groupe. Certains poursuivent sur des tours communs et vont donc rester ensemble. Retour à l’hôtel par l’esplanade. Il fait trop noir pour aller voir la plage… d’autant plus qu’elle est pleine de crocodiles et de méduse, baignade interdite, ou mortelle.

Demain levé 6h30 pour le parc national de Kakadu.

Les gorges de Katherine

Ecrit par ALaure / mardi 21 octobre 2003

Non, il ne s’agit pas d’érotisme, mais bien de rivière et de canoë. Ce matin, nous avons fait la remontée puis la descente de la première gorge de la rivière Katherine en canoë dans le parc national de Nitmiluk. Encore une fois, j’étais un peu stressée par les avertissements des guides : « n’allez pas sur les berges avec des panneau d’interdiction, il s’agit d’aires de reproduction pour les crocodiles d’eau douce de la rivière, vous pourriez casser les oeufs. » Ces fameux crocodiles qui sont inoffensifs pour l’homme et ne mordent que pour vous mettre en garde…

Gorges de la Katherine

Je suis un peu déçue, on n’a pas aperçu le nez d’un seul. Il devait faire trop chaud pour eux. Ou alors ils étaient tapis au fond à nous regarder passer comme nous ont dit les guides ensuite. Pour nous, heureusement qu’on était dans l’eau, on pouvait s’asperger d’eau et même se baigner au bout de la première gorge. Il fait toujours une chaleur moite, mais c’est le troisième jour et je commence à m’habituer et à mieux supporter. Hier, à la pause dans Katherine, j’ai acheté trois débardeurs, qui manquaient cruellement à ma garde robe d’exploratrice en herbe. Ca va donc mieux !

L’après-midi, on fait une pause aux chutes d’Edith. Dans le coin, la plupart des noms sont féminin en hommage aux femmes des explorateurs célèbres d’Australie. Alice Springs pour la femme de l’homme qui a posé le télégraphe là-bas. Une source (spring en anglais) jailli près de la station de télégraphe. Katherine pour la femme de celui qui a posé la station là-bas. Au passage Darwin est en l’honneur de Charles Darwin, célèbre explorateur a priori différent du Darwin de la théorie de l’évolution…

Chutes d'Edith

La baignade est très synaptique car il doit faire au moins 35, et l’eau doit être à 25. J’ai commencé la traversée du plan d’eau jusqu’aux chutes une première fois avec un danois qui ne se sentait pas à l’aise. J’essayais de le rassurer en disant que ça n’était pas loin et que je suis bonne nageuse donc je peux l’aider. A mi-chemin on a fait demi-tour et je suis repartie seule. J’ai rejoins une partie du groupe au pied des chutes, le temps d’un massage assise sous l’eu courante très sympas. Puis j’ai rejoint l’autre partie du groupe qui faisait un tour du point d’eau à la nage.

C’est là que Tex nous a expliqué qu’une touriste c’était faite attaquée l’année dernière au même endroit. La légende raconte qu’elle avait ses règles et que le sang aurait attiré le crocodile d’eau de mer qui se reposait là. Contrairement aux crocos d’eau douce (de la rigolade, ces petites bêtes), les crocos d’eau de mer sont beaucoup plus puissant et vous arrachent une jambe en une seule bouchée. Il va sans dire que ceux-là sont mortels… Prochaine étape à Adélaïde river, le bar de Crocodile Dundee et Charlie le buffle qui y est empaillé 😉

Le groupe

Ecrit par ALaure / mardi 21 octobre 2003

Notre groupe est sympathique bien qu’hétéroclite. Notre guide, Tex est le plus jeune, 22 ans et il est né le même jour que moi !! Son rêve : entrer à la légion française, ce qui est plutôt surprenant. Ensuite on a deux allemand d’âge moyen : une architecte qui a fait l’ambassade d’Australie à Berlin et qui est toujours un peu à part des activités et un ingénieur mécanicien en vacances, Robert très discret.

On a aussi un couple très british : Peter, le père ingénieur et Vicky sa fille photographe, à peine plus jeune que moi. Le père est assez rigolo, la fille, blonde et végétarienne de surcroît. Il parait qu’elle ne supporte pas de tuer des animaux pour vivre. Soit. Ensuite son père m’explique que lui se sent très proche des végétariens. Il ne trouve pas normal de manger de la mal-bouffe (hamburger-frittes). Bien sûr, lui et sa fille se bourrent de glaces et des petits gâteaux… Et il se sent en complète empathie avec les aborigènes soit disant végétariens…

Dans ce cas, il ne doit pas être très bien renseigné, le Monsieur. Certes, les aborigènes vivent de cueillette, mais aussi de chasse. Ils tuent des animaux pour vivre et survivre. Leur régime alimentaire comprend notamment de gros vers blanc hyper-protéinés, de l’émeu, du poisson et des coquillages pour les aborigènes des côtes et du kangourou. Ils chassent le kangourou en lui tirant des flèches dans les jambes, puis le suivent à la trace. Quand ils le retrouvent, s’ils sont près du camp, ils le tuent. Sinon, ils lui cassent la jambe et le ramène vivant. Par cette chaleur, la viande se gâte très vite et ils ne veulent pas gâcher leur repas. De nos jours, cela passe sûrement pour de la cruauté envers les animaux, c’est pourtant la vie des nomades australiens depuis au moins 20 000 ans ! Alors, Monsieur, toujours en empathie ? Le coup de « nos gentils ancêtres les végétariens », c’est vraiment le genre d’argumentation idiote que je déteste chez les végétariens ! Qu’on me parle de diététique et d’équilibre alimentaire, mais pas de végétariens. Nos ancêtres sont devenu pêcheurs et chasseurs très vite et c’est grâce à ces apports protéiniques qu’ils ont survécus, bande de pignoufs !

Ensuite, on a Chloe, une jeune anglaise assez bizarre. Elle est auditive et moi visuelle — par exemple, elle ne regarde jamais les gens à qui elle parle ou qui lui parle, ce qui m’horripile —, et qui la rend encore plus antipathique. Viennent aussi un duo de danois discrets mais sympas et Stuart, un anglais footballeur très gentil. J’ai aussi retrouvé Mickaella, la canadienne de Toronto du groupe précédent. Et je m’entends bien avec Alexandra, une délicieuse suissesse assistante médicale.

La moyenne d’âge de notre petit groupe doit être autour de 30 ans et ça se passe plutôt bien… Pour trois jours. Je me sens incapable de faire un truc « d’aventure » genre Koh Lanta, avec certains, je pèterais un plomb très vite, je crois !

La même en couleur

Ecrit par ALaure / lundi 20 octobre 2003

Ce soir, on a voulu aller observer le soleil couchant en haut de la colline qui nous surplombe. On est montés à quatre. La vue était certes superbe : notre camp au milieu de nulle part et une piste d’atterrissage et la route qui coupent le désert en deux lignes droites.

On avait bien vu l’horizon un peu estompé dans les nuages, mais on pensait avoir du temps pour rentrer. Rien du tout !!! Il s’est mis à pleuvoir autour de nous, ce qui était assez amusant jusqu’à ce que ça nous tombe dessus aussi. La même belle berlée qu’hier. On était trempés en moins de deux !

En tout cas la vue était chouette et je vais sûrement me lever plus tôt pour aller prendre des photos avec la lumière matinale. Ce soir Boeuf Strogonoff, douche et dodo… je suis naze et je n’ai rien fait de la journée !!!

Sous les tropiques

Ecrit par ALaure / lundi 20 octobre 2003

Aujourd’hui, levé 6h pour Katherine. C’est à la fois le nom de la ville, de la rivière et des gorges de la rivière, nous y serons ce soir. Avant ça, notre étape déjeuner nous conduit dans le plus vieux pub des Territoires du Nord à Daly Waters (1930).

Daly Waters pub

Dans l’après-midi, le temps devient vraiment tropical : une chaleur moite assez pénible. Dès qu’on sort du bus climatisé — et muni de ceintures de sécurités passagers « obligatoires », ce qui est un peu surprenant au début —, on devient tout transpirant après trois pas. La halte aux sources thermales de Mataranka est donc la bienvenue. Il doit faire plus de 40 dehors et l’eau où nous nous baignons doit être à près de 28. L’eau est très peu soufrée et parait chaude, c’est pourtant rafraîchissant.

Nous sommes dans le parc national de Elsey. Les sources venant d’une nappe souterraine produisent une rivière et une oasis au milieu du désert. Un petit bassin a été aménagé pour la baignade. Nous nous baignons au milieu de palmiers géants, encombrés de leurs grappes de chauves souris (géantes aussi) et des toiles d’araignées… géantes !

Mataranka

Nous faisons aussi un petit tour dans la rivière, pas très loin, à peine 100 m, juste le temps de prendre des photos et hop, on sort ! Le guide, Tex, nous a tellement raconté d’histoires avec des crocodiles, que les panneaux indiquant que la rivière n’est ouverte à la baignade que si les gardes sont sûrs que les crocodiles d’eau douce — inoffensifs pour l’homme… il mordent juste un peu pour dire de quitter leur territoire 😉 — ont du mal à nous rassurer !

Ce soir nous campons à Katherine. Il menace de pleuvoir, un peu comme hier, alors j’espère que c’est en tente et pas en swag ! Demain, descente des gorges en canoë 🙂

Ananas

Ecrit par ALaure / lundi 20 octobre 2003

Les tours que je fais ne sont pas des tours gastronomiques. Les repas sont le plus souvent des sandwiches ou des plats simples : pommes de terre, pâtes, riz et poulet la plupart du temps. Tout le monde doit participer à l’élaboration des repas et au nettoyage.

A midi, la plupart du temps, on dispose des tanches de pain de mie ou des pitas, de la salade, des crudités et des tranches de corned beef par exemple. Et chacun se fait son sandwich.

Ananas Au milieu des ingrédients disponibles, on trouve bien sûr de la betterave, mais aussi de l’ananas. Les australiens sont fous d’ananas et en mettent partout : sandwich jambon-ananas, pizza à l’ananas, partout ! Autant, je me suis faite à la betterave, autant la pizza ananas a du mal à passer, et je ne parle même pas du hamburger steak-oeuf-fromage-ananas 🙁

Stuart Highway

Ecrit par ALaure / dimanche 19 octobre 2003

Ce matin départ à 6h pour le Top End et Darwin. Il faut faire 17000 Km en trois jours sur la Stuart Highway qui traverse l’Australie de sud au nord, et relie Adélaïde à Darwin.

Sturat highway Au début, ce n’était qu’un chemin reliant les stations de télégraphes entre elles. Pendant la deuxième guerre mondiale, l’Australie a craint une invasion japonaise au nord et a réquisitionné ses véhicules pour le smasser sur la frontière nord. Pour cela, ils ont construit une vraie route, aujourd’hui nommée Stuart Highway en l’honneur de Mr Stuart, célèbre explorateur du centre de l’Australie.

Le matin est frisquet et à la sortie de Alice Springs, le passage du Tropique du Capricorne ne me fait pas plus d’effet que le Pôle Nord en Norvège. Un monument est posé au bord de la route et un panneau nous annonce que le passage du Tropique nous fait gagner deux degrés…

Devil's marbleDeuxième étape intéressante : Devils Marble, les diables de granit. C’est une formation rocheuse de blocs ronds de granit posés les uns sur les autres. La légende aborigène raconte que c’est un dieu-serpent arc-en-ciel qui y a laisse ses œufs. Des esprits démoniaques hantent encore les lieux. Et l’un des bloc fracturé en deux représente un oeuf éclot, dont le dieu-serpent Lyru est sorti. Celui-là même qui a laisse des traces sur le Rocher Uluru.

Road-train La route borde toujours le désert de sable rouge et de bush, mais au fur et à mesure la végétation devient plus verte, plus haute et plus dense. Les termitières deviennent aussi beaucoup plus grosses et plus hautes.

On voit aussi quelques road-trains, ces camions à trois ou quatre remorques qui sillonnent l’Australie. On passe au dessus de la voie ferrée qui relie Adélaïde à Darwin, une ligne droite infinie qui se perd à l’horizon dans le désert.

Troisième étape dans la mine de Tennant Creek pour une visite guidée intéressante. Le sol de cette région contient de l’or en grandes quantités. Cet or est particulier de part son mélange avec d’autres métaux (ne me demandez pas lesquels…) qui le rend facile à extraire. La mine où nous allons est désaffectée depuis seulement 3ans. Un peu plus loin dans désert une région de plusieurs mines continue à produire et ce depuis plus de 100 ans. J’ai découvert que les mineurs sont aussi superstitieux que les marins. Une femme sous terre porte malheur. Pourtant, les entrepreneurs préfèrent de loin les femmes pour conduire les engins chers, elles diminuent notablement les coûts de maintenance 😉

La halte du soir nous emmène à Banka Banka, un élevage de bétail et un camping pour nous. Nous grimpons tous la colline pour photographier le coucher de soleil et redescendons très vite, pris sous un déluge. La pluie est arrivée d’un coup et on est tous trempés en moins de deux. Certains vont prendre leur douche sous l’arrivée d’eaux de pluie collectées des toits, ça coule à torrent ! Cette nuit est sous tente, heureusement !!!

France – Japon

Ecrit par ALaure / dimanche 19 octobre 2003

Hier soir, on s’est retrouvés avec Capucine et Stéphane pour voir le match France – Japon dans un bar autour d’une bière. Une simple formalité, de mémoire : 59 – 22 pour la France 🙂 On a ensuite retrouvé les autres du tour pour la pizza party de fin séjour. Avec Capucine, on a goûté la boisson locale : un Aussie-Afro, mélange de rhum australien (Aussie) et de coca (Afro). Pas mal du tout. 😀