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Grève

Ecrit par ALaure / lundi 3 octobre 2005

Demain c’est jour de grève à Paris. Cela soulève pas mal de problèmes et ça entretient largement les conversations de bureau de la journée. Vais-je pouvoir venir ? Y aura-t’il vraiment un service minimum ? Est-ce que c’est vrai des boîtes de La Défense payent des primes aux conducteurs de la ligne A qui ne font pas grève ?

Pour moi c’est plutôt : « Je prends mes rollers au cas où il fasse beau ? » Parce que c’est bien connu : une grève qui n’emm&@$% pas un maximum de personnes… c’est pas une bonne grève 😉 Et même si les contrôleurs faisaient grèves en disant « métro gratuit aujourd’hui », ça me ferait une belle jambe : je vient juste de racheter mon ticket mensuel de carte orange. De toute façon, je voulais aller courir demain : ben je roulerai de Montrouge à Issy-les-Moulineaux, c’est pas la mort 🙂 Juste la côté de Malakoff à passer 🙁

Au fait, c’est quoi le motif de grève cette fois-ci ?

En panne

Ecrit par ALaure / dimanche 2 octobre 2005

Ca y est, mon vieil ami Canon EOS 1000F vient de me lacher. Lors du mariage de mon amie A., il n’en fait qu’à sa tête : pourquoi prendre au 1/125e quand je peux rester ouvert 30 secondes, pourquoi débobiner une pellicule neuve, si j’ai envie de la rembobiner et pourquoi prende une photo si je fais grève. Bref, coco à eu droit à un aller simple au service réparation de la Fnac. j’espère qu’il vont lui faire un bon petit nettoyage, plus un lavage de cerveau et qu’il sera comme neuf à son retour.

A ce propos, le service réparation à l’air pas mal. Le devis n’est payant que si on ne veut pas faire faire les réparations et qu’on veut récupérer son appareil, mais si on répare, ou qu’on ne reprend pas son appareil, c’est gratuit. Je crois donc que je vais y emmener mon Pentax Optio 330, qui lui aussi fait des siennes : il refuse littéralement de s’allumer, le salopiot ! L’objectif sors, mais il rentre avant la fin. inutilisable. Le même ennui que la dernière fois, mais maintenant l’appareil n’est plus sous garanti 🙁 Bravo la technologie moderne 🙁 Mais lui par contre, si le devis est trop cher, je leur laisse pour les pièces détachées. Sans remords.

Tout ceci fait bien sûr grandement réfléchir, puisque je pense à m’acheter un Canon numérique semi-professionnel. Pour le moment, j’hésitais beaucoup à cause du prix… 800 euros, c’est mon budget vacances, alors si ça part tout dans l’appareil, il manquera les paysages… c’est moyen ! J’ai eu l’occasion de manipuler le Canon réflex numérique EOS 350D… Ah la la ! Une merveille !!! Mais la merveille vaut son pesant de cacahuètes 🙁

Il y un autre facteur qui joue en la faveur du numérique, et c’est aussi le prix 😉 je suis restée assez fidèle à l’argentique et je fais développer entre 10 et 15 pellicules par an. Une pellicule (achat initial + développement + tirage CD) me coûte environ 25 euros… Faites le calcul : à ce rythme, j’aurai rentabilisé mon réflex numérique en moins de trois ans. Un dernier soucis subsiste : certains objectifs Canon ne sont pas compatibles avec l’EOS 350D. Pas de bol. Reste à savoir si les miens le seront ? Je vous tiens au courant 😉

3.5

Broken Flowers

Ecrit par ALaure / dimanche 2 octobre 2005

Broken FlowersJe suis allée voir le dernier film de Bill Muray, Broken Flowers. J’avais été assez déçue par La vie Aquatique, et je n’ai pas encore vu Lost in Translation; Mais celui-là m’a beaucoup plu.

Alors, bien sûr, ce n’est pas un film d’action, tout est dans la psychologie des personnages. Don vit une vie tranquille et monotone de retraité de l’informatique. Sa nouvelle amie le plaque et il reçoit simultanément une mystérieuse lettre rose, lui annonçant une paternité. Sur les conseil de son ami, un fan d’enquêtes policières, cet homme que tout le monde surnomme Don Juan, va rendre visite à quatre femmes qu’il a aimé une vingtaine d’années plus tôt : Laura, dora, Penny et Michele. A la recherche d’indices, il va se rendre dans quatre villes, apporter quatre bouquets de fleurs roses, apercevoir quatre vies et avoir quatre histoires.

Le concept est assez sympa. Qui ne s’est jamais demandé ce que sont/seraient devenus 20 après, des amis, des amours, des exs ? Un très beau film, tout en finesse et en psychologie qui laisse suffisamment de non-dits pour que chacun ait son interprétation du mystère.

Amazon.fr

Ecrit par ALaure / dimanche 2 octobre 2005

Amazon.fr vient de mettre à jour son site web. Une évolution majeure sur le site français, c’est le service « mes envies cadeaux ». Désormais, on peut voir la jacket de l’objet ajouté (c’est pas du luxe !), et on peut noter son degré d’envie. A l’approche de Noël, il était temps que ça change un peu.

5

A song of Ice and Fire, book 1: A Game of Thrones

Ecrit par ALaure / vendredi 30 septembre 2005

A Game of ThronesA Game of Thrones (Le trône de fer) est le premier tome d’une longue série : A Song of Ice and Fire. George R.R. Martin nous transporte dans un nouveau monde de fantasy : Westeros, fait de chevaliers, de princesses, d’hommes d’honneur, de traîtres et de dragons disparus. Le royaume que dirige l’épicurien Robert Barathéon depuis vingt ans semble au bord de la crise. Non seulement les intrigues politiques ne font qu’affaiblir le gouvernement mais l’hiver vient.

Après 10 ans d’été, l’hiver arrive et la nuit va s’abattre sur le royaume. Une période de trouble va inévitablement s’en suivre. Les ennuis ont déjà commencé : Jon Arrys, la Main du Roi, est mort. A Winterfell, Ned a trouvé une louve tuée par un andouiller de cerf dans la gorge. Le présage est des plus néfaste. Ses enfants adoptent pourtant tous l’un des louveteaux orphelins. Cela cèlera leurs destinées.

Les grandes Familles du royaume vont alors s’impliquer de leur plein gré ou à leur insu dans ce jeu de pouvoir pour atteindre le Trône de Fer :

Lannister Les Lannisters (les Lions) dont Cersei (la femme de Robert et mère de ses trois enfants), son jumeau et amant Jaime et Tyrion, leur frère, un nain difforme dont la langue acérée n’a d’égale que son appétit de la vie.
stark Les Stark (les Loups) emmenés par Ned, le fidèle ami d’enfance de Robert nommé Main du Roi, et Catelyn, sa femme vont devoir sacrifier leur famille pour le royaume. Robb, Sansa, Arya, Bran et Rickon leur enfants et Jon, le fils bâtard de Ned jouent aussi un rôle plus ou moins important dans ce premier tome.
A Baratheon Les Barathéon (les Cerfs), suivent Robert le roi trop occupé par les tournois, l’ivrognerie et les femmes pour voir ce qui se trame dans son dos.
Targaryen Quand aux Targaryens (les Dragons), famille royale déchue par Robert, ils n’en reste que Viserys et Daenerys, héritiers du tyran fou Aerys qui tentent de forger des alliances outremer pour reconquérir leur pays perdu à l’Usurpateur Robert.
Greyjoy Reste les Greyjoy (les Pieuvres), famille de marins qui cherche l’indépendance. Matés un temps par les Stark, le fils héritier, Théon est élévé à Winterfell

L’originalité du roman réside en partie dans son découpage. Chaque chapitre est vu par l’un des personnages principaux, avec ce que cela implique de partialité. Les événements majeurs ou mineurs sont donc tour à tour décrits par Ned, seigneur de Winterfell, un homme d’honneur, loyal et juste, aussi froid que son pays du Nord qui refuse de plonger aux énigmes politiciennes de la cour. Catelyn, la mère et l’épouse fidèle. Sansa, la jeune adolescente de 12 ans qui rêve de princes charmants, de jolies princesses et de la vie à la cour. Arya est la jeune Louve de huit ans qui passe plus de temps avec son épée qu’avec ses travaux d’aiguille. Jon est le bâtard, qui ne peut être traités comme ses frères et soeurs de part sa basse naissance.

Nous suivons ainsi la vie de chacun des membres de la famille Stark. Et le roman apporte une multitude de détails sur la vie, les coutumes, les religions, les légendes qui tissent ce pays. La psychologie des personnages est très fouillée. Tout n’est pas blanc ou noir et les alliances se forgent et se défont à un rythme effréné, dans un suspens conservé, page après page. Et si passer d’un personnage à un autre peut paraître désarmant au premier abord, voir frustrant quand on suit son personnage préféré et que le récit s’arrête brutalement pour se focaliser plus loin et suivre un autre événement, le lecteur ne reste jamais sur sa faim, tant la densité de détails, la clarté des descriptions et la qualité du texte sont prenants.

Pour ma part je trouve que c’est l’un des meilleurs romans de fantasy que j’ai lu. L’écriture de George R.R. Martin est un régal. L’histoire est fournie, originale et prenante à ne plus vouloir poser le livre. L’auteur ne sombre jamais dans les gros clichés et nous épargne bien des écueils. Le récit est haut en couleurs : les bannières, les combats, les joutes, les dialogues, tout contribue à la crédibilité des scènes, comme si on y était. On sent véritablement le travail de recherche de l’auteur qui sous-tend le moindre détail. Un régal !

Fête de l’huma

Ecrit par ALaure / lundi 12 septembre 2005

Ce week-end avait lieu la fête de l’huma. J’en ai profité pour me prendre une petite dose de concerts en plein air. J’ai pu voir tout ou partie de :

  • An Pierlé : je ne connaissais pas cette jeune flammande. Pas de quoi acheter l’album, mais pas mal quand même. A creuser
  • Mickey 3D : j’adore !!! Et puis je suis restée stéphanoise de coeur, alors allez les verts !
  • Archive : heu… ben j’aime pas. Le son et lumière était très bien, rien à dire. Mais la musique… Vraiment trop électronique pour moi.
  • Keren Ann : pas mal. Beaucoup plus rock sur scène que sur les albums. J’aime bien
  • Carmina Burana : juste quelques notes de ce concert. C’est le genre de musique qui mérite qui ne doit aps vraiment bien rnedre en plein air. Je pense que dans une église, le son doit être bien meilleur
  • Une touche de Mon : un jeune groupe pop/rock assez sympa. Très instrumental. A suivre…
  • Pauline Croze : j’aime vraiment beaucoup, mais pas de chance, la migriane m’a complètement gâché le spectacle.

fêt ed l'huma 2005Mais la fête de l’Huma, ce n’est pas que ça. Entre deux stands avec une banderole vaguement politique et surtout très racoleurs (« non à la hausse des carburants », « oui, au vote de immigrés résidents » ou encore « Ensemble, faisons baisser les impôts locaux »), toujours un stand de bouffe. Les melons de Montcuq, la meilleur paella du sud ouest et le kebab au confit de canard… il y en pour tout les goûts. Avec une petite bière belge ou un mojito cubain pour faire descendre tout ça.

En tout cas, pour 15 euros les trois jours, je ne suis pas du tout déçue de ma première fête de l’Huma. Un seul truc dommage : aucun numéro de l’Humanité n’était distribué. Donc finalement j’ai fêté l’Humanité, mais je n’ai toujours pas ouvert un seul numéro !!!

Lire dans les pensées

Ecrit par ALaure / mardi 23 août 2005

J’ai vu ça chez Nicolas. A première vue c’est super impressionnant. Et puis (déformation professionnelle) on fait « View » et « Page source ». Ensuite on prend un papier et on écrit la formule mathématique. Et là on se dit que c’est nul d’être informaticien avec deux trois notions de maths. Ca casse le charme… Parce que c’est quand même vachement impresionnant au début 🙂

What’s next ?

Ecrit par ALaure / lundi 22 août 2005

Après le plat de résistance : la cerise sur le gâteau ? Non, ça ne serait pas sérieux… La gourmandise est un vilain défaut ! Quelqu’un a déjà croqué la pomme ?

Jeune maman

Ecrit par ALaure / lundi 22 août 2005

Hé hé ! J’ai enfin franchi le pas. Samedi je serai enfin l’heureuse propriétaire maman d’un iBook 14″ flambant neuf et on va faire de grandes choses tous les deux !

D’abord, il va m’aider à classer mes photos. Ensuite, il me jouera de la musique quand j’en aurai envie. S’il est sage on ira prendre un verre au Starbuck Coffee de Châtelet, et pendant les vacances on prendre le train ensemble !

Il sera sage comme image et ne fera pas de caprice comme hier son petit frère qui ne voulait plus que je regarde mes mails. Bien sûr ce sera la huitième merveille du monde et je crânerai devant les copines quand je le promènerai au parc Montsouris. Un seul point noir en vue dans ce bonheur familiale idyllique : je ne suis pas sûr de réussir à lui apprendre à me faire le café. Mais au moins il pourra garder ma tasse au chaud 😀

3

A year in the merde

Ecrit par ALaure / dimanche 21 août 2005

A year in the MerdeCe petit bouquin qui se lit très vite relate les (més)aventures d’un anglais so british qui vient travailler un an à Paris, dans une société française. Une vue externe de la France à travers sa capitale. De quoi bien rire, même si parfois c’est un peu jaune. Il dresse un tableau pourtant attendrissant de notre cher pays, de ses moeurs, de sa société et de ses coutumes parfois strange. C’est aussi une bonne auto-critique des anglais à France.

Il ne faut pas s’arrêter au titre qui pourrait laisser penser que c’est un critique ultra négative de la France. A year in the merde est un bon passe temps, surtout si vous parlez couramment anglais, que vous êtes récemment installé à Paris ou que vous avez déjà expérimenté la vie dans une capitale étrangère.