Hier avait lieu la braderie de Thionville. Début des festivités vers 6h30, juste après l’orage, avec tout un tas de gling gling et de tap tap. Le temps d’installer les stands. Juste sous nos fenêtres bien sûr 🙁
Ensuite vers 9h, ce fut le lot des « 10 euros Mesdames ! » (je ne sais toujours pas ce qu’elle vendait, mais je sais que ça coûtait 10 euros !) et des « Approchez Mesdames : 50% de travail en moins avec mon fer révolutionnaire ! » Une fois ça va. Deux fois on supporte. Au bout d’une heure j’en avais ras-le-bol ! J’ai mis la radio pour couvrir.
Dans l’après-midi, une fois débarrassée du clampin qui se prétendait plombier et que j’avais attendu deux grosses heures (décidemment, la journée allait être merdique…), je suis peu sortie voir cette fameuse braderie qui grondait sous mes fenêtres. J’aurais dû m’y attendre. Un coup de vent avait fait claqué les portes juste avant.
Le spectacle était saisissant. Le vent soufflant en tempête c’était engouffré dans la rue et balayait tout sur son passage. A chaque stand, les vendeuse se cramponnaient aux mats en répondant aux dernières clientes et les hommes pestaient en courant partout pour essayer de démonter. Un peu plus loin, les nénettes enfournaient n’importe comment ce qu’elles pouvaient dans des cartons de fruits et légumes à la propreté douteuse. Achetez vos fringues sur un marché…
Vingt mètres plus loin un lot entier de soutien-gorges et slips traînait abandonné dans les pot de fleurs de la mairie. A côté, des vendeuses s’accrochaient au mats comme des singes dans leur arbres. Les parasols d’en face étaient déjà tous retournés. Deux midinettes tout juste sorties du collège hurlaient à la moindre bourrasque.
Et moi je passais au milieu de ce merdier en étouffant un éclat de rire. La scène était loin d’être dramatique. Plutôt burlesque en fait. J’imaginais très bien Astérix au milieu de son village, le jour où le ciel aurait décidé de leur tomber sur la tête 🙂 Miss Friperix désespérément accrochée à son parasol, Saucisonix imperturbable au milieu de son stand de grillades qui puaient le graillon (pas de parasol, donc pas de danger) et Ferarepassix rangeant micro et haut parleur. Courageux, mais pas téméraire.
J’ai quand même réussi à me procurer des petits saucissons d’Auvergne bien sympatiques. Fin des hostilités vers 19h avec le balai continu des agent municipaux et leurs voiturettes de nettoyages plus bruyantes encore la braderie elle-même. Ouf ! On va enfin pouvoir s’entendre parler !
Quelque chose à dire ?