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J’ai halluciné dans le TGV aujourd’hui (oui, j’ai enfin débarrassé le plancher…) Il y a un mec qui c’est mis à faire la police dans le train. Incroyable ! Je n’avais jamais vu ça !!! Ca a commencé avec une dame proche de son siège qui a eu son téléphone qui a sonné (certes un peu fort, et ça, ça m’énerve pas mal en temps normal). Il lui a parlé pour l’empêcher de répondre à son correspondant jusqu’à ce qu’elle raccroche ou qu’elle aille dans l’inter-wagon. La pauvre a fini par raccrocher.

Un peu plus tard, rebelote avec une dame qui parlait juste au téléphone, et même pas fort. Son téléphone n’avait pas sonné non plus, il l’a enjointe d’aller prendre sa communication ailleurs. Là j’ai trouvé qu’il abusait un peu. Moi ce qui me gêne c’est les cris d’animaux en tous genre, les musiques soit disant à la mode et les bips à vous crever les tympans. Après que quelqu’un parle à sa voisine ou au micro de son mobile, ça ne me gêne pas tant qu’elle ne hurle pas pour se faire entendre. Enfin bref, là, j’ai commencé à guetter la prochaine sonnerie, je commençais à trouver ça drôle… Mais d’un coup il s’est levé et est passé derrière moi, au niveau des emplacements pour valises, du milieu de rame. Il a fait une annonce au wagon en disant que c’était scandaleux de laisser ses valises là en plein plan vigipirate rouge. Et il a demandé à qui appartenait les valises. Je me suis bien gardée de dire que la grise était à moi 😉 Mais comme j’étais à un mètre, le siège juste devant, je ne vois pas en quoi l’expression « Ne pas laisser de bagages hors de votre surveillance propre » s’appliquait à moi.

Juste avant on avait eu deux appels des contrôleurs. Le premier pour nous dire de ne pas laisser nos bagages dans les emplacements en début et en fin de rame (le milieu : ce n’est ni le début ni la fin :p). Le deuxième était un appel pour retrouver l’heureux propriétaire d’une valise noire en rame 5 avec un réveil qui sonnait dedans depuis un temps certain. Je n’ai pas compris si le contrôleur râlait pour la psychose engendrée chez les voyageurs ou pour le bruit intempestif occasionné. En tout cas : psychose générale chez les contrôleurs et gros éclats de rire dans mon wagon 🙂

Quant à mon cow-boy c’est fait incendier par une horde de harpies : le train avait une demi-heure de retard sans explications et elles allaient rater la correspondance en gare de Lyon, leur causant ainsi un retard global d’au moins 3 heures. Autant dore qu’elle avait du fiel à répandre 😉 Faut dire que la jeune fille qui avait sa valise avec la mienne aurait bien été incapable de la porter sur les rangées au dessus des têtes et comme elle était à deux rangs de sa valise, les autres passagères se sont manifestées en sa faveur. Il lui a galamment mis sa valise sur le portant en lui disant « Je ne pourrais pas vous la descendre, je vais moins loin que vous ». Sympa ! Dans le genre  » Pas de bras, pas de chocolat », elle est pas mal sa blague 😉 Un voisin c’est heureusement proposé de la lui descendre en temps voulu — je crois que la passagère était jolie, elle aurait pas eu de mal à se faire aider, de toute façon 😉 —.

Non mais il y a des gens qui se prennent pour je-ne-sais-pas-quoi ! J’étais fatiguée et j’ai viré mon sac tant qu’il se faisait houspiller, mais franchement, si j’avais été à 100% de ma forme, je crois que je lui aurai mis un pain verbal. Genre crochet du gauche bien placé comme j’en ai fait ma spécialité, un peu malgré moi. Pan ! Et ravale tes dents gros con ! Je suis sûre qu’il devait être fonctionnaire affilié CGT pour être aussi borné. Là j’avais juste envie de lui cracher mes microbes à la figure en le défiant de me faire sortir du train pour flagrant délit d’arme bactériologique. Pfff. C’est nul d’être malade, on ne peut même pas se fighter comme il faut et se faire pleins de nouveaux amis par la même occasion 😉

3 commentaires pour “Train Cow Boy”

  1. J’aime beaucoup le dernier paragraphe !
    Ca me rappelle un soir où je voyageais, trois personnes — moi inclus — dans le wagon : une jeune femme seule, un grand blond genre routard suédois juste en face, et puis moi, plus loin, l’iPod sur les oreilles. Un peu voyeur, je baisse le son au bout d’un moment histoire d’étudier la technique de drague, et puis en fait, je crois que je n’ai pas remonté le volume jusqu’à l’arrivée en gare… Le mec parlait plus ou moins tout seul — la fille acquiesçait poliment toutes les quelques phrases — et partait dans des délires un peu hallucinants : « J’ai fait des arts martiaux, et tu comprends, tu apprends à connaître ton corps, et ma copine, qui est vietnamienne, s’est fait violer dans son village quand elle était enfant, et je reviens de Luxembourg mais personne ne veut m’entendre, c’est l’Europe, en fait personne t’écoute, tu vois ? et tu vois mes pompes, là, c’est des McJohnson, tu vois ? c’est des pompes américaines, c’est pas très connu, et quand tu prends le logo Nike à l’envers, c’est comme le logo McDonald’s, c’est les triades chinoises qui sont derrières, tu vois ? »
    Moi, je me suis bien marré…

  2. J’aurai pas permis ça, je m’en serai peut être pris un mais les bonnes manières ça existe.

  3. Ce que j’ai trouvé le plus choquant je crois, c’est que ce type se prenne pour un responsable de la SNCF. Et même si c’était visiblement un habitué de la ligne Metz-Nice, il avait une interprétation un peu abusive des règles de bonne conduite…


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