Troisième tome de Harry Potter, troisième année de collège à Poudlard. Cette fois, on est rodés : le premier chapitre commence invariablement par l’anniversaire de Harry. Il se passe une catastrophe avec les Dursley et Harry a hâte de partir. Mais cette année, un dangereux criminel s’est évadé de la très surveillée prison pour sorciers délinquants : Azkaban. Et ce n’est autre que le parrain de Harry.
L’histoire est cette fois très originale et intéressante. Même si on sent venir une partie du dénouement, même si on voit où on veut nous emmener, on ne peut pas se douter de tout et cela rend le roman palpitant*. Avec ce troisième opus, je me suis réconciliée avec la saga Harry Potter, après avoir été passablement déçue par le deuxième tome.
C’est encore une fois ce que j’aime chez J. K. Rowling : elle ne prend pas ses lecteurs (enfants et adolescents) pour des idiots. Le gros méchant n’est pas que méchant ; le grand gentil a aussi des choses à cacher. Mais je détecte toujours cette lacune, ce manque de profondeur du texte et de subtilité dans le style.
Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban | Harry Potter and the Prisoner of Azkaban
J.K. Rowling | 1999
Gallimard Jeunesse | ISBN 978-2070541300
* J’ai fini ce bouquin une nuit d’insomnie — merci Pierre — à 5 h du matin, tellement je voulais savoir la suite et fin, et vérifier si j’avais deviné juste…
Quelque chose à dire ?