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Je suis une grosse fan de Laurent Ruquier. Je n’ai pas de télé, donc je l’écoute à la radio, via les podcasts d’Europe 1. Au cours des dernières émissions, il y a quelque chose qui m’a interpellée : le choix des livres à présenter. Par exemple, au cours du mois de juin, ont été critiqués un livre de Katherine Pancol : Les yeux jaunes des crocodiles, le dernier Jean Teulé : Le Montespan, avant ça, le dernier Stephen King et le dernier Higgins Clark.

Ce qui me choque ? La notoriété des auteurs présentés. Visiblement, les quatre dont je me souviens n’ont quasiment pas besoin de publicité. J’ai beau avoir adoré certains romans de Stephen King1 (et détesté d’autres2, d’ailleurs), je n’ai pas besoin que des chroniqueurs me présentent le prochain. Le simple nom de King est accrocheur et l’auteur a son cercle de fidèle qui lui permet de vendre, par le simple bouche-à-oreille, ou juste en étant en tête de gondole, au supermarché du coin.

Alors pourquoi faire de la pub pour un bouquin (bon ou mauvais d’ailleurs) qui vendra de toute façon et qui n’a pas besoin de ça, plutôt que de promouvoir de jeunes talents qui eux, ont besoin d’un coup de pouce pour mettre le pied a l’étrier ? Et la même réflexion se transpose en musique. Sans trop rentrer dans la polémique Carla Bruni et Libération : elle était chanteuse à succès bien avant de dormir à l’Élysée et elle aurait vendu son quotas d’album la semaine de la sortie, sur sa simple réputation artistique. Alors pourquoi lui consacrer autant d’espace publicitaire quand d’autres artistes, tout aussi doués mais avec un conjoint moins médiatique sont laissés dans l’ombre. Je pense à des Sophie Zelmani, des Shawn Colvin ou des Loreena McKennit dont les albums sont vraiment sympas mais à diffusion plus confidentielle.

Bref je trouve dommage qu’en France, dans le domaine culturel on ne prête qu’aux riches. Il faut souvent avoir vendu pour vendre… Pour modérer un peu mes propos tout de même, je viens de découvrir (sur Europe 1, pour le coup 😉 ), Colbie Caillat dont le premier album figure dans les cents meilleures ventes du moment. Comme quoi, on n’a pas forcément besoin de s’appeler Coldplay pour être au top 50 😉

(1) Sac d’os (1998, Bag of Bones)
(2) La Tempête du siècle (1999, Storm of the Century)

Un commentaire pour “Pub’ or not pub ?”

  1. tu connais le proverbe ?

    Les banques, c’est ceux qui te prêtent un parapluie quand il fait beau, et qui te le reprennent quand il pleut… Je crois que les producteurs, annonceurs et publicitaires c’est un peu pareil… 😉

    Et j’ai découvert Colbie Caillat sur France Inter, elle fait une musique super ! (et France Inter est souvent à diffuser des artistes inconnus qui le deviennent plus tard, genre Renan Luce, Rose, etc…)

    biz

    Tinote


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