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Après une nuit pas très agréable à cause de la chaleur et de l’humidité, je me lève plus tôt que les autres pour voir le levé de soleil sur la rivière. Le spectacle est magnifique avec tous les oiseaux venus profiter des premières heures pas trop chaudes du jour pour se nourrir. Le petit déjeuner cuit sur le feu de bois est plutôt sympa, mais il faut bien surveiller les tartines, ça grille plus vite que prévu.

Départ pour la baignade du matin, on se rend à Jim Jim Falls. L’endroit n’est accessible qu’au 4×4 et c’est l’occasion pour moi de voir ce que c’est. Anthony s’en donne à coeur joie dans le chemin défoncé et la traversée de sources qu’il connaît par coeur. Nous, à l’arrière ont subit les cahots et je m’envole régulièrement vers le plafond. Certains sont un peu malades, moi je pique un fou rire au milieu d’une bosse. Expérience concluante 😉

Jim Jim FallsAprès une vingtaine de minutes de marches dans les rochers sous une forêt tropicale abondante, on arrive en bout de vallée sur une plage de sable blanc superbe. Là encore, je retrouve Stuart et son groupe pour bavarder un peu. Il nous faut franchir à la nage un bout de rivière et escalader des rochers pour arriver dans le bassin en bas des chutes asséchées. Avec les garçons, on parcourt les 150 m restant à la nage pour aller voir de plus près. Un mince filet d’eau s’écoule sur la paroi de 100 m.

Jim Jim FallsOn retourne sur notre plage pour lézarder dans l’eau au soleil. C’est très agréable. Un peu plus, on se croirait au paradis ! Pas de crocodiles ici, juste quelques poissons qui viennent nous mordiller les pieds pour enlever les peaux mortes. Mais même les meilleures choses ont une fin, il nous faut partir pour le repas de midi.

Après la pause lunch, on va au centre culturel du parc pour une introduction aux coutumes des aborigènes du parc. Pas de chance pour moi, les autres ne sont que peu intéressés et je me fais rappeler avant d’avoir tout vu. C’était pourtant très intéressant, avec un collection d’objets de tous âges pour illustrer les techniques de chasse et de pèche sous les tropiques. Décidément ce peuple me fascine par son ingéniosité et ses facultés d’adaptation. Je pense que s’ils avaient uniquement pensé à se plaindre comme trop souvent nous le faisons, nous autres « civilisés » de l’été le plus chaud depuis 20 ans et de l’hiver le plus froide depuis 30 ans tous les ans, pendant 20 000 ans, il n’y aurait pas de quoi faire un centre culturel aujourd’hui.

L’étape suivante nous conduit sur un point d’observation des oiseaux et des crocodiles, mais une fois encore, les carnassiers ne daignent pas se monter à nous. Je suis presque déçue. Je me rattrape sur les oiseaux bizarres sous mes yeux. Des canards énormes, des oies et toutes sortes d’échassiers rigolos. Ensuite, c’est le départ pour Darwin. Demain je serais de retour à Sydney… Mon aventure australienne touche à sa fin, petite déprime.

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