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Archives pour octobre, 2006

Un peu de pub

Ecrit par ALaure / vendredi 13 octobre 2006

Les gens du club d’aïkido ont pris des photos à l’entraînement pour rafraîchir un peu le site web. Elles sont assez sympa. Mais ne cherchez pas à me trouver dessus. Je n’y suis pas. Enfin… pas vraiment 😉

iPhoto Diet

Ecrit par ALaure / mardi 10 octobre 2006

iPhoto DietJe viens de découvrir un excellent complément à mon utilisation de iPhoto, le logiciel de gestion des images sous mac. Mon gros problème était la place que tenait la bibliothèque sur mon disque. D’accord, je prend beaucoup de photos et j’ai même entrepris de scanner mes photos argentiques et mes diapos. Mais quand même, j’avais du mal à comprendre pourquoi ça prenait une telle ampleur, une fois converti en bits.

La réponse est assez simple. iPhoto permet de modifier des images : augmenter le contraste, diminuer les rouge, recadrer plus serré ou faire pivoter de -1 degré par exemple. A chaque modification, un fichier « modified » est crée alors que le fichier « original » est conservé précieusement. On obtient donc rapidement de la mémoire occupée.

Pour moi, il y a deux types de photos modifiées : celles dont je veux garder l’original parce que je veux pouvoir m’y référer (j’ai forcé sur le bleu mais je ne suis pas sûre de moi, par exemple). Et celles pour lesquelles je suis sûre de ne pas vouloir revenir en arrière (j’ai fait une rotation de 90° par exemple). Et là, la place prise ne double me parait gênante. Et c’est somme toute très souvent le cas puisque iPhoto est « intelligent » et repère les photos prises en vertical avec mon Canon, les retourne dans le bon sens tout seul… Et crée un fichier identique à 90° près dans le dossier « modified ». Donc toutes mes photos au format portrait sont stockées deux fois, avant la moindre retouche de l’image.

La solution pour cette perte de place c’est iPhoto Diet. Un excellent petit outil fait à l’université de Calgary au Canada. L’une des options permet de parcourir la bibliothèque d’iPhoto et de repérer selon des algorithmes très fiables les photos n’ayant pas subit d’autre modification qu’une rotation. Ces photos originales sont déplacées à la corbeille, les version modifiées viennent remplacer les originales et une manipulation permet à iPhoto de pointer vers la bonne photo(*).

Une autre option que j’apprécie est de supprimer les doublons identiques. Ceci arrive dès que l’on utilise un logiciel externe comme Graphic Converter. Même sans avoir vraiment fait de modification, le simple fait d’éditer dans un outil externe crée une image modifiée. La dernière option que j’utilise est de repérer les photos en double (importées deux fois avec des noms de fichier différents mais la même taille par exemple). iPhoto Diet donne le choix entre supprimer les doublons ou les marquer dans répertoire. Il existe beaucoup d’autres options que je vous laisse découvrir 🙂

Ces techniques couplées permettent donc de réduire considérablement la taille de la bibliothèque, sans perdre le suivi des modifications des photos importantes. Pour ma part, je suis passée de 22 GO à 18 en une nuit (près de 20 % d’économie de place). L’inconvénient majeur est que les opérations se font en temps réel, et non en batch. Ce qui bloque l’ordinateur, le temps de l’exécution du programme. Mieux vaut donc la lancer le soir et laisser son iMac travailler quand tout le monde dort 😉

(*) Toutes ses actions sont possibles manuellement : drag&drop de la photo modifiée dans le répertoire jumeau des originaux. Mais attention, il ne faut pas oublier de faire un « revert to original » sur cette image dans iPhoto. Sinon, iPhoto perd ses petits et ne peux plus éditer la photo. Dommage 😉

Concert de Placebo

Ecrit par ALaure / lundi 9 octobre 2006

Concert PlaceboLundi soir nous étions au concert de Placebo à Bercy. Le concert était complet, une deuxième date avait été ouverte, très vite complète elle aussi. Il y avait donc vraiment beaucoup de monde, dès les abord du POPB. La capacité de la salle est de 17 000 spectateurs, la plus grosse salle « de concert » parisienne. Un tel rassemblement de personnes me parait toujours proprement ahurissant. Nous avons réussi à trouver des places assises dans l’axe de la scène. Impeccable. Des écrans nous promettent une bonne retransmission des images. Le spectacle promet d’être bien.

Et pourtant…

A huit heure pile, les musiciens montent sur scène, suivis d’Emilie Simon. Elle lance un « Bonjour » strident à détruire les oreilles. Aïe ! C’est mal parti. Après Dame de Lotus, il est clair que je vais passer la moitié du concert les mains sur les oreilles. Les titres s’enchaînent. Dans le désordre : Storm, Rose Hybride De The, Fleur de Saison, Narcisse, Never Fall in Love, Wanna Be Your Dog, Graines d’Étoiles et Swimming. Globalement, j’ai beaucoup moins apprécié que son concert quasi privé au Plan, en comparaison de la foule de Bercy. Cela vient très probablement d’un mauvais réglage du son. Tout est beaucoup trop fort. C’est désagréable et la musicalité est tuée nette par des enceintes sur-dimensionnées.

Que les choses soient claires, je ne suis pas une inconditionnelle du groupe Placebo. Je l’ai découvert il y peu de temps parce que David adore et je m’y suis mise avec Meds que j’aime vraiment beaucoup. Mais je reste très néophyte. Donc si pour les écouter, je dois me faire casser les oreilles à Bercy, c’est NIET ! Au changement de scène, nous achetons des bouchons d’oreille de l’association AcouFun. Ils atténuent de près de 30 dB le volume sonore. Net progrès. Il faut dire que placé comme on était, on dominait la platine de l’ingénieur du son. Les equalizer au taquet tout le concert, c’est moyen.

Et puis la salle redevient noire, la musique part et un géant (au sens propre) entre sur scène : Stefan Olsdal. Première grosse surprise : je ne le voyais pas si grand. Suivi de près du leader du groupe : Brian Molko. Moi qui le croyait androgyne, c’est pourtant bien un mec qui entre sur scène. Aucun doute. Bien sappé, pantalon blanc et chemise claire rayée. Mais surtout… chauve !!! Enfin, rasé. Ce que l’affiche ne laissait vraiment pas pré-supposer. Ca lui donne un air plus vieux (on dit mûr pour un homme parait-il) que sur l’affiche aussi. J’aime bien.

Les titres s’enchaînent assez bien. Le groupe est très peu bavard mais les écrans de retransmission permettent de bien profiter du spectacle avec des gros plans sur les musiciens qui alternent avec des effets lumineux ou des images façon clip. C’est assez intéressant mais petit bémol : l’un des écrans semble en panne et certaines images ne m’évoquent absolument rien par rapport à la chanson qui est jouée. D’autre part, la partie vidéo est parfois médiocre : floue ou mal cadrée. Dommage.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé le concert. Mais clairement, je n’ai pas trouvé l’ambiance extra. La musique était bonne (une fois atténuée), le groupe avait l’air bien (pas très bavards quand même) et les effets lumineux étaient vraiment bien (sauf petites exceptions). Brian, le chanteur semble bien dans son rôle, malgré ses récents soucis de santé. Comme beaucoup, j’ai adoré son interprétation de I know. Il manquait quand même English Summer Rain, ma préférée. Mais globalement, je mets une mauvaise note au POPB : comme beaucoup de salle qui se disent « omni », elles sont propres à tout et bonnes à rien. Pourtant, j’avais bien aimé la salle du Zénith, pour Louise Attaque.

Palais Omnisport de Paris Bercy (POPB)
8 Boulevard de Bercy
75012 Paris
Tel : 33 (0)1 40 02 60 60
Bercy.fr

Quelques photos et un commentaire élogieux sont sur le fan club français. Une critique un peu moins élogieuse ici.

Nouveaux venus sur la toile

Ecrit par ALaure / samedi 7 octobre 2006

Nicolas est astronome (ne lui dites surtout pas astrologue !). Pour lui, de Strasbourg à Heidelberg, le plus court chemin passe par Hawai… Récits à lire sur Utopia Planitia.

Yermat : Quand un informaticien savoyard rencontre une historienne de l’art meusienne… Le bonheur fleuri dans une ferme lorraine. Leçons de bricolage amoureux.

David : Quand un informaticien se remet à écrire, le poète n’est pas loin et ça fait Pluie d’automne.

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Le Combat Ordinaire, tome 3 : Ce qui est précieux

Ecrit par ALaure / dimanche 1 octobre 2006

Le combat ordinaire tome3, Ce qui est précieuxLe troisième tome du Combat Ordinaire est dans la lignée des deux premiers tomes.

C’est l’histoire d’un photographe en deuil,
d’un atelier à ranger,
d’un livre à finir
et de Gugusse avec son violon

L’histoire de Marco continue, toujours entouré de son frère et de sa belle sœur, de sa mère et de sa copine. On tourne toujours autour des thèmes de la mort, du deuil et de la vie. Les personnages approfondis au fur et à mesure des tomes restent très attachants. On a envie de connaître la suite !

Manu Larcenet

Le Combat Ordinaire, tome 3 : Ce qui est précieux
| Dargaud | ISBN 978-2205057911


Aïkido

Ecrit par ALaure / dimanche 1 octobre 2006

Aikido - G Blaize Kokiu NagueCela va faire un mois que j’ai repris une vieille activité que j’adorais : l’aïkido. Pour ceux qui ne connaissent pas trop le monde des arts martiaux, il s’agit d’un sport de combat, mais orienté self-defense. L’art et la manière de dérouter un ou plusieurs adversaires qui tenteraient de vous agresser. Pour cela, plusieurs techniques, basées entre autres sur l’utilisation de son énergie et de sa respiration et le déséquilibre de l’adversaire. C’est un sport relativement jeune puisque c’est apparut au japon au début du XXème siècle.

Ce qui me plait le plus c’est que c’est l’un des rares sports qui se pratique sans esprit de compétition, dans le respect de soi et des autres. Tout est mis en place pour éviter la moindre blessure (hors courbatures ;-)) et chacun monte les grades à son rythme*. Il n’y a pas de combat arbitré comme au judo ou de démonstration de kata comme au karaté et ce n’est pas un sport de force comme le sumo. Tout le monde peut donc pratiquer, sans distinction d’âge, de sexe ou de taille 🙂

Ca reste cependant un sport où l’on se dépense physiquement beaucoup. C’est très cardio : ça fait monter très vite le rythme cardiaque. Je sors généralement de deux heures de cours avec un tee shirt trempé, bon à tordre ! Mais c’est pour ça que j’y vais 🙂

(*) Techniquement on les « descend » puisqu’on part du 6ème kyu et qu’on descend vers le 1er kyu. Ensuite on « monte » les dans.