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Archives pour la Catégorie 'Personnage'

Le plus bel âge

Ecrit par ALaure / samedi 26 novembre 2005

Je viens de mettre les pieds définitivement dans mon deuxième quart de siècle. J’ai 26 ans, et alors ? Alors l’année dernière à la même époque, j’étais aux 36ème dessous. Ma première grosse déprime. A me demander ce que je fais sur terre, dans une ville que je déteste, un boulot de merde, des collègues (à part une ou deux exceptions) à vous faire regretter le bon temps du chômage tellement ils « en tiennent une couche » (comme on dit dans la Loire), et d’énormes problèmes de couple. Et je ne vous parle que des facteurs extérieurs. Je tais les « j’me sens pas belle », « j’ai rien fait d’ma vie » et autre « j’suis vieille » d’une voix lamentable.

Bref, j’ai remonté la pente et cette année, un petit coup de blues la veille et hop ! on n’en parle plus. J’ai amené des viennoiseries au bureau, les collègues étaient ravis. J’ai eu des fleurs au bureau, plein de messages vraiment sympa, une quantité de cadeaux, une grosse bouffe avec plein de collègues et une autre grosse bouffe avec des copains. Tout va pour le mieux. Mais alors pourquoi ce malaise l’année dernière ?

J’en ai parlé à d’autres et il ressort que je suis loin d’être la seule. Apparemment, c’est une mode de ma génération qui fait qu’entre 25 et 35 ans, les gens se font leur crise de la trentaine. Ecoutez donc Bon anniversaire de Bénabar ou Ally Mc Beal de Yvan Marc. Ou alors allez donc voir Les poupées russes ou J’me sens pas belle. 30 ans, c’est l’âge du bilan. On se demande où on en est, ce qu’on a fait, ce qu’il nous reste à faire. Et souvent, on a quelque peu bifurqué de la voie qu’on imaginait toute tracée au sortir de l’adolescence. Et ça rate rarement : ça fout un coup au moral !

Mais alors ? Quel est le plus bel âge ? Certains disent « c’était avant : quand on était étudiants et insouciants », d’autres « Tu verras plus tard, quand tu verras grandir tes enfants, c’est génial » ou encore « Voir grandir ses petit-enfnast, c’est vraiment la plus belle joie imaginable ». Oui, d’accord, si vous voulez. En tout cas, le plus bel âge, ce n’est pas 30 ans. Faisons un bref tour d’horizon.

Avant 15 ans, pas grand chose à dire, on est trop occupé à apprendre. A marcher, à parler, à dire « bonjour Madame », « merci », « au revoir Monsieur », à écrire, à compter, à lire, à parler anglais, à résoudre des équations, à envoyer promener ses parents, où est la Géorgie, qui était ce satané Bonaparte, à se prendre un râteau, à embrasser, à mentir, à tricher. On apprend encore et toujours. On apprend à devenir adulte. Et pendant ce temps, on a des boutons plein la figure, trop de formes là où on n’en voudrait pas, si peu où on en rêverait. On rêve du jour où on quittera la maison et qu’on volera de ses propres ailes. Ou alors on regrette amèrement le temps où on pouvait encore se cacher dans les jupes de sa mère.

Assez vite arrive la tranche 15-18 ans. Adorée des banquiers, modistes et maintenant des opérateurs téléphoniques. Détestée des parents (et sûrement des profs). Là on ne sait faire qu’une chose : dire non (de nos jours c’est « j’suis vénère ! »). Non à quoi ? On ne sait pas, mais ça sonne bien et surtout, surtout, ça fait hurler papa et maman ! Certains roulent leurs premiers (ou pas si premiers que ça) joints d’autres déroulent leur premiers préservatifs. Génération Sida, là y a de quoi être vénère. Mais là encore, c’est dur de dire que c’est le plus bel âge.

Après 18 ans et jusqu’à 25 ans, vient l’émancipation. Les plus chanceux vont à la fac. Les fameuses années en or de l’étudiant. Emancipation des garçons qui deviennent officiellement adultes (enfin, sur le papier au moins). Emancipation de la femme qui finit par accepter ses formes. Pas un rond, mais plus les parents sur le dos non plus, ça compense. Des bringues d’enfer, des profs pas trop regardant sur l’absentéisme, toujours autant de joints, mais toujours aussi peu de fric. Dans cette même période, on finit ses études, on goûte aux joies du chômage. Sida et chômage, je trouve que les dieux nous font payer un peu cher la mini révolution de nos parents. C’est bien beau de pouvoir voter et de voler de ses propres ailes, mais on a toujours aussi peu de tunes. Mais on sent quand même monter l’envie de devenir un bon petit consommateur. Pour ceux qui trouvent un job, c’est trop souvent alimentaire.

Autour de 30 ans, comme je le disais, on gagne sa vie, masi on en fait rien d’autre. Plus le temps de sortir, bosser ça fatigue, et puis après minuit le carrosse se transforme en citrouille (à Paris, ça veut dire : « plus de métro ! »), et en plus le lendemain faut se lever pour retourner bosser. Non vraiment, ça vaut pas le coup d’aller en boîte. Quoi on se fait vieux ? On se cherche des excuses ??? Nonnnn !!! Enfin… si. Un peu… Mais bon, le jeune patron est souvent moins compréhensif que le vieux prof de fac. Et puis le bilan est maigre. Tu voulais un job génial et t’es loin d’être sans reproche face à ton job. Tu voulais une femme et des enfants. Pas de chance, en général si t’as l’un, t’as pas l’autre. Et certains cherchent encore leur « Petite Ally », la dernière poupée gigogne, celle qui ne demandera pas le divorce. Non vraiment, 30 ans, c’est pas terrible.

Le cap de la quarantaine semble un peu plus facile à doubler. On a enfin une famille, et plus seulement un foyer fiscal. Mais les enfants qu’on avait voulu si fort… ils commencent à dire non et veulent choisir le programme télé, les ingrats. Et on oublie qu’on a eu leur âge. On court du banquier (le grand va passer la conduite accompagnée) à la psychologue (la petite dernière vient d’embrasser son premier petit copain) en passant par le sophrologue et le cours de yoga (notre cher mari vient de se voir refuser une promotion en faveur d’une blonde. Une blondasse, tu te rends compte ?!) Les femmes ont muté en mères, plus moyen de faire machine arrière, elles sont absorbées dans leur rôle, et elles jouent sur tous les tons. Les hommes deviennent carriéristes pour échapper aux scènes de ménage. « C’est moi qui fait toujours tout ici ! » est sur toutes les lèvres. Vivement la retraite !

La retraite, pourtant, ce n’est pas pour tout de suite. Avant de l’atteindre, il faut franchir avec brio la crise de la cinquantaine. Madame change de couleur tous les mois. Monsieur zieute les femmes de la moitié de son âge avec un regard d’obèse au régime. On se connaît par cœur, à quoi bon. Les enfants sont partis de la maison et ne pensent à revenir que quand le sac de linge sale devient vraiment trop encombrant. Et en plus ils viennent avec leur petite-amie et son linge sale à elle aussi. Comme si on n’avait que ça à faire ??? Pour couronner le tout, la belle mécanique qui ne vous à jamais fait défaut commence à donner des signes de fatigue. On doit changer de lunettes, et d’alimentation. Non, vraiment vivement la retraite !

Et quand enfin elle arrive, on commence à se demander ce qu’on va faire. Cette fois il faut changer des pièces. Remettre de l’huile dans le moteur ne suffit plus. Un genou, une épaule, l’arthrose s’installe. Les enfants ont leurs propres enfants et essayent de nous les refiler pour aller en vacances. En même temps, ça refait du monde à la maison, c’est bien aussi. Les lego bien rangés au grenier resservent, la « cabane du jardin » retrouve une deuxième jeunesse, et nous aussi finalement. Le plus bel âge ? Pour mourir, peut-être.

Et si finalement le plaisir n’était pas dans un âge en particulier mais dans l’enchaînement de toute ces étapes ? Surtout quand on peut partager tout ça avec d’autres. Un, deux ou plusieurs, peu importe finalement. Peu importe que nos parents nous aient donné une adolescence qu’on aurait voulu autre, quand on les voit tout fier le jour de nos noces. Peu importe que l’enfantement soit si douloureux quand on prend dans ses bras le fils de son fils. A la fin, on retient les grandes joies et les petits bonheurs et on oublie les chutes, les aigreurs, les renoncements.

C’est ça pour moi le plus bel âge. Celui où il ne reste que le meilleur.

En panne

Ecrit par ALaure / dimanche 2 octobre 2005

Ca y est, mon vieil ami Canon EOS 1000F vient de me lacher. Lors du mariage de mon amie A., il n’en fait qu’à sa tête : pourquoi prendre au 1/125e quand je peux rester ouvert 30 secondes, pourquoi débobiner une pellicule neuve, si j’ai envie de la rembobiner et pourquoi prende une photo si je fais grève. Bref, coco à eu droit à un aller simple au service réparation de la Fnac. j’espère qu’il vont lui faire un bon petit nettoyage, plus un lavage de cerveau et qu’il sera comme neuf à son retour.

A ce propos, le service réparation à l’air pas mal. Le devis n’est payant que si on ne veut pas faire faire les réparations et qu’on veut récupérer son appareil, mais si on répare, ou qu’on ne reprend pas son appareil, c’est gratuit. Je crois donc que je vais y emmener mon Pentax Optio 330, qui lui aussi fait des siennes : il refuse littéralement de s’allumer, le salopiot ! L’objectif sors, mais il rentre avant la fin. inutilisable. Le même ennui que la dernière fois, mais maintenant l’appareil n’est plus sous garanti 🙁 Bravo la technologie moderne 🙁 Mais lui par contre, si le devis est trop cher, je leur laisse pour les pièces détachées. Sans remords.

Tout ceci fait bien sûr grandement réfléchir, puisque je pense à m’acheter un Canon numérique semi-professionnel. Pour le moment, j’hésitais beaucoup à cause du prix… 800 euros, c’est mon budget vacances, alors si ça part tout dans l’appareil, il manquera les paysages… c’est moyen ! J’ai eu l’occasion de manipuler le Canon réflex numérique EOS 350D… Ah la la ! Une merveille !!! Mais la merveille vaut son pesant de cacahuètes 🙁

Il y un autre facteur qui joue en la faveur du numérique, et c’est aussi le prix 😉 je suis restée assez fidèle à l’argentique et je fais développer entre 10 et 15 pellicules par an. Une pellicule (achat initial + développement + tirage CD) me coûte environ 25 euros… Faites le calcul : à ce rythme, j’aurai rentabilisé mon réflex numérique en moins de trois ans. Un dernier soucis subsiste : certains objectifs Canon ne sont pas compatibles avec l’EOS 350D. Pas de bol. Reste à savoir si les miens le seront ? Je vous tiens au courant 😉

Le téléphone pleure

Ecrit par ALaure / samedi 6 août 2005

Pourquoi est-ce que j’ai pris une ligne téléphone fixe ??? Tout le monde m’a tannée pendant un an et au final personne ne m’appelle ! Ah si : une dame qui cherche Mme Chapuis. Dommage ce n’est pas moi, sinon ça m’aurait fait plaisir. Idem pour mon portable, en fait. ah ben oui, tiens : en dehors de D., qui est en Ecosse, personne ne me téléphone jamais. Je n’ai pas d’amis ou quoi ?

Ah si ! Ca sert pour Internet ! On rencontre plein de gens sur Internet (son banquier, entre autres : chouette !) et on lit les mails de ses amis. Ah bon ? Quels mails ? Ouh là… ça sent la déprime !

Rando par procuration

Ecrit par ALaure / samedi 6 août 2005

West Highland WayEn ce mois d’août pourri (à Paris, en tout cas), il y a celles qui bossent comme des dingues (j’avais fini mes 35 heures jeudi…) et ceux qui se dorent la pilule en Ecosse. Encore que se dorer la pilule est assez inappropriée pour relater les exploits de jeunes frenchies qui font la rando écossaise assez connue West Highlands Way.

Aujourd’hui il pleut et avec 15 kilos sur le dos, ce n’est pas franchement une partie de rigolade. Quoique 16 kilomètres en 4 heures hier, au départ de Glasqow, ça reste honnête. Et pourtant, ça fait vachement envie. Donc je suis le parcours et je marche par procuration. Une autre fois peut-être !

Nouveaux iBooks

Ecrit par ALaure / mardi 26 juillet 2005

Ils sont arrivés ! Mais cruel dilemne… Quelle config choisir ?

  1. Le 12″ de base avec 40 GO Avantage : je peux prendre à la fnac avec 6% de réduc, ce qui éponge le crédit en 10 fois. Masi au moisn je ‘lai tout de suite et ej peux le rapporter sous 15 jours « au cas où… » Inconvénient : 40 GO c’est un peu juste non ? Total = 1.049,00 euros
  2. Le 12″ avec 60 GO Avantage : 60 GO c’est bien mieux ! Et j’ai 50 euros de remise, ce qui éponge le crédit en 10 fois. Inconvénient : je suis obligée de commander sur l’Apple store, donc avec un délai assez long, le temps que le dossier de financement soit accepté et en plus, il faut être là quand le transporteur passe. Total = 1.109,00 euros
  3. Le 14″ (mon préféré) qui fait 200 euros de plus mais qui est carrément plus rapide, et possède un graveur de DVD de série. Mêmes avantages que le 1, mais sans inconvénients ! Ah si : un peu gros et lourd (500g de plus) pour une résolution pas plus grande finalement Total = 1.349,00 euros

Votre conseil ?

Je veux gagner des millions !

Ecrit par ALaure / jeudi 14 juillet 2005

C’est rageant de regarder cette célèbre émission où n’importe qui gagne un fric monstrueux !!! C’est fou. Pour atteindre le premier palier —soit un mois de salaire assuré pour 20 minutes de clownerie en face de Michel Foucault— il suffit de ne pas être trop dans la lune. Ensuite le deuxième palier (48 000 euros soit un an et demi de mon salaire !) il faut un peu de culture générale et de bons jokers. Mais ça reste assez accessible. Bon après, pour le million, faut pas rêver, ce n’est pas de mon niveau.

Mais quand même, je me satisferais volontiers de 24 000 euros ! En plus, ça ferait plaisir à mon banquier qui est toujours fâché avec moi… Récemment, l’amie d’un ami a gagné quelque chose comme 86 000 euros à un jeu télévisé (tout vu tout lu, ou un truc comme ça.). De quoi arrondir les fins de mois et surtout faire de beaux voyages ! Faut dire qu’elle est pigiste. La culture générale, c’est un peu son métier.

Finalement, il faudrait peut-être juste que je m’inscrive ? Qui ne tente rien, n’a rien. Mais il ne faut pas trop rêver, la file d’attente doit être plutôt bien remplie !!! — l’informaticienne en moi me dit : « FILO ou FIFO ? » Chut !!! Tais-toi, toi ! C’est férié aujourd’hui—Et je suis du genre à perdre à 800 euros sur une étourderie grosse comme moi ! Mais quand même c’est tentant…

Mousquitos

Ecrit par ALaure / mercredi 13 juillet 2005

La barbe ! Deuxième été à Paris. Toujours aussi peu d’été, mais alors cette année j’ai les moustiques en plus 🙁 Pour le moment, toujours ce même climat sournois : il fait gris, même quand le soleil brille. Certes, toutes les nuances de gris : du gris-bleu au gris-orage, en passant par le gris-pollution. Mais gris quand même. Rien à voir avec un bon gros soleil qui brille dans un ciel bleu impeccable balayé de ses nuages par le mistral. Dès qu’on frôle les 25°, les mamies dans le bus s’exclament en coeur : « Quelle chaleur ! » Pas étonnant qu’on parle de canicule à 30° !!! Pour moi, c’est après 30, que je dis « Que calor ! » et que je vais piquer une tête dans la piscine avec mon chien 😉

Bref, on est au mois de juillet, donc je dors les fenêtres ouvertes (par principe !), dans mon tout nouvel appart super calme. En plus, ma chambre donne sur une courette : impeccable. Mais ça fait deux nuits que j’ai la visite nocturne de ces satanées femelles ailées assoiffées de mon sang. Le matin, j’ai un vague souvenir de m’être démangée toute la nuit. En y regardant de plus près, ce n’était pas un rêve. J’ai les mains, les pieds et le visage parcourus de gros points rouges qui grattent, qui grattent !!! Décidément, j’ai tous les inconvénients d’un été à Paris et pas vraiment d’avantages 🙁 Et dire que je commençais à aimer Paris et à me sentir un peu plus chez moi… Je vais attendre septembre pour me forger une opinion plus définitive, moi !

Retour de vacances

Ecrit par ALaure / mercredi 29 juin 2005

Je reviens tout juste de vacances ! Je suis en pleine forme, reposée et toute bronzée. De bien belles vacances en effet !

Pour ceux qui ne savent pas quoi faire cet été, je recommande fortement la Croatie ! Et les arguments ne manquent pas. Les paysages sont très variés et magnifiques. si vous aimez le farniente, vous trouverez votre bonheur. Vous êtes plutôt randos et parcs nationaux ? Pas de soucis : vous pourrez vous promener au milieu des lynx, loups et autres ours.

Si votre truc c’est la gastronomie, aucun problème non plus. La charcuterie locale est très bonne, et je ne mentionne même pas la petite liqueur aux cerises que j’ai ramenée… Et si vous n’avez pas une grosse bourse, c’est aussi un très bon plan : d’après nos premières estimations, pou 10 jours en voiture, camping et resto 2 fois par jour, on s’en sort pour 600 euros par personne. La pizza à 3 euros ça aide 😉

Bref, une destination de rêve à 12 heures de Metz, un peu prisée des touristes, mais en se débrouillant bien, on évite la foule. Ou alors faut faire comme nous et parler en anglais dès qu’on entend du français. C’est bien connu : les frenchies sont nuls en langues 😉

Départ

Ecrit par ALaure / vendredi 17 juin 2005

Aujourd’hui était le dernier jour de mon ancien boulot. Hier, j’avais apporté des viennoiseries au bureau. J’avais personnellement invité certaines personnes et j’avais superbement ignoré les autres. Ils se sont d’ailleurs bien gardés de pointer leurs nez. Je ne suis pas rancunière, j’ai juste que excellent mémoire 😉

Pas de croissant pour la Reine-
Mère par exemple. Je me doit de préciser qu’elle avait eu le bon goût de partir en congé maternité il y a un petit moment. Avec tout le fiel qu’elle déverse partout, elle va certainement nous pondre un Gremlins celle-là ! Pas de pain au chocolat pour sa Vipère non plus. Mais là encore aucune gloire, elle était en congé. Une aubaine. Sinon j’aurais aimé qu’elles s’étouffent avec une bouchée. Je suis méchante, mais pas violente (sinon elles auraient pris mon poing dans la figure il y a belle lurette…).

Au lieu de ça, c’est l’assistante RH qui m’a reçue qui a écrit 5 pages d’exemples précis et concrets des différentes brimades, vexations et autres humiliations que j’avais subies. Des faits, des exemples, des arguments. Pas un vague relent de ragot. 6 mois de harcèlement moral, ça laisse des traces. Moi j’avais un dossier complet sur cette p&$%@ de mission de m&$%@.

Et pourtant, au milieu de ce méli-mélo de couleuvres, quelques collègues s’étaient cotisés pour m’offrir un cadeau de départ. Ca m’a énormément touchée. Comme dit quelqu’un, ils me connaissaient un peu : un recueil de photos sur le Chili et un autre sur les cocktail alcoolisés (avec recettes bien sûr !). C’est pour eux que j’avais un léger pincement au coeur en partant. 9 mois dans la même galère ça crée des liens. Et puis maintenant, je suis obligée de les inviter à un apéro 😉

Cauchemar

Ecrit par ALaure / jeudi 9 juin 2005

Depuis plus de 6 mois, je fais le même genre de cauchemar toutes les nuits ou presque. Ca devient franchement désagréable. C’est toujours plus ou moins le même scénario : une personne s’introduit chez moi dans la nuit, vraisemblablement pour me cambrioler. Pas besoin d’avoir un DEA de psycho pour se douter que c’est lié au cambriolage de la maison de mes parents, il y a plus de deux ans. Sauf que justement, ça fait plus de deux ans ! J’aurais du me remettre.

Ou alors c’est un truc de famille. Mon frère a eu très longtemps de frayeur nocturne et appelait à l’aide au beau milieu de la nuit. Ca le prenait n’importe où. Dans son lit, en camping, quand on dormait chez des cousins ou des amis. Pour les personnes pas habituées c’est plutôt surprenant, voir limite angoissant.

En soi, pour moi la dormeuse, c’est très peu gênant. Ca coupe juste ma nuit et j’ai le sommeil un peu perturbé, donc je suis moins reposée le matin. J‘habite une maisonnette isolée, je peux hurler tant que je veux, je ne risque pas de réveiller les voisins. Le problème c’est quand je me réveille avec mal à la gorge (parce que vraisemblablement j’ai hurlé à m’en décrocher une corde vocale) et le cœur qui bat à 100 à l’heure.

Le pire c’est que dans mon inconscient je sais que j’ai rêvé, que c’est juste un cauchemar. C’est finalement comme si une autre moi me disait « T’inquiète pas ma vieille, c’est encore le Gros Robert qui visite ton rêve. Rendors toi, tu ne vas encore pas pouvoir te lever demain ! » C’est super frustrant, parce que finalement, si je me réveille en sachant que c’est un cauchemar, ça serait cool que je m’endorme ne me disant que je vais faire se cauchemar, pas la peine d’en faire un drame, je chasse le cambrioleur, et on passe à un autre rêve ! Ou alors, je rêve d’Arsène Lupin. Avec un cambrioleur aussi charmant que lui, j’aurais peut-être moins peur 😉