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Ce matin, rendez-vous à 7h à l’hôtel pour un tour de deux jours à Kakadu. Le réveil est un peu dur, j’ai failli ne pas me lever et j’ai pas mal de courbatures dues au canoë d’hier. A 7h20, toujours personne… Je vais me renseigner et apparemment le chauffeur n’avait pas la bonne liste, il est bien passe à l’hôtel mais ne m’a pas prise. Moi, je ne l’ai pas vu… Heureusement, il revient me chercher ! Cette fois, le tour est en 4×4 de 9 passagers. Il y a un couple d’anglais, 3 copains gallois très sympa et 3 allemands sans liens.

La première étape de la journée se passe au bord de Adélaïde River pour une balade en bateau. Le guide, Anthony, en profite pour nous monter les serpents du vivarium et en sors quelques uns à caresser. Je ne sais pas pourquoi, d’habitude j’ai une trouille de ces bêtes … et là je me retrouve en train de caresser un python ! Je pense que ça venait de l’attitude très décontractée du guide qui manipulait les animaux comme de véritables animaux domestiques, inoffensifs. Et puis, ces pythons ne sont pas venimeux mais constrictors, ils étouffent leurs proies en les serrant. L’un des animaux a été trouvé dans la maison des propriétaires, ils l’ont gardé depuis…

Saut de crocodileEnsuite embarquement pour la croisière d’une heure. Le guide nous informe que nous partons à la chasse aux crocodiles d’estuaires. Interdiction formelle de passer quoi que ce soit par la fenêtre du pont inférieur, ni appareil photo, ni bras, ni tête bien sûr… on ne rigole pas avec ces bêtes-la ! Au détour du premier méandre, on en a déjà un gros en vue. Une guide lui présente un morceau de viande du haut du deuxième pont, au bout d’un manche et d’une ficelle pour le faire sauter. La bête est impressionnante…

J’avais déjà vu des crocos en France. A Pierrelatte, on se sert de l’eau chaude de la centrale nucléaire pour élever des crocos. Mais les voir dans leur habitat naturel, c’est quand même plus parlant que dans des bassins grillagés. On en a vu et fait sauter plusieurs. Un très gros croco a pointé son nez, plus de 4 m d’écailles… impressionnant de muscles et de mâchoires… pour son âge. D’après sa taille ce serait un papy croco de plus de 60 ans ! Ce qui est rigolo avec Papy, c’est que lui n’a pas besoin de dentier…. S’il perd une dent, ça repousse tout seul ! Ce qui donne une mâchoire avec des dents sales et des dents blanches toutes neuves… De quoi faire des jalouses 😉

Aigle de merAu passage, la guide lance aussi des morceaux de viande en l’air qui se retrouvent dans les serres d’un superbe aigle de mer à ventre blanc — traduction littérale de white-bellied sea eagle, je ne connais pas le nom français de l’oiseau — Quelques autres rapaces buses (?) viennent donner du bec — kyte en anglais —

Python à tête noireDe retour à l’embarcadère, le sol près des vivariums est plein de tâches de sang… Anthony s’est fait mordre par une femelle python un peu affamée. Il venait de finir son petit déjeuner, et elle lui a mordu le doigt, attirée par l’odeur de nourriture quand il a voulu la prendre. Il ne nous propose pas moins de nous prendre en photo avec un python a tête noire autour du coup… j’y suis allée — là encore, je ne sais pas pourquoi !— et la première suée froide passée, c’est plutôt rigolo 🙂 Enfin, le temps de la photo ça suffit pour une première fois, il ne faut pas abuser des bonnes choses 😉

Prochaine étape : on va manger des sandwiches sur une aire d’observation des oiseaux, là où ont été tournées une partie des scènes de Crocodile Dundee. Pas de chance, c’est la saison chaude donc sèche, et il n’y a plus d’eau, ni d’oiseaux à cet endroit là. Dans un mois et demi il y aura 10 m d’eau à ce même endroit… C’est un peu binaire comme climat, ça marche en tout ou rien. Une mousson de 6 mois qui noie tout suivie d’une sécheresse de 6 mois pour sécher tout ça. Ensuite on recommence !

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