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Archives pour la Catégorie 'Fantasy'

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A song of Ice and Fire, book 3: A Storm of Swords

Ecrit par ALaure / vendredi 16 décembre 2005

A Storm of SwordsLe troisième volet de la saga A song of Ice and Fire est encore une grande réussite de George R.R. Martin. Tout y est : le rythme soutenu des actions, les personnages hauts en couleurs et profondément humains, qui oscillent entre le bien et le mal. Il n’y a ni gentils, ni méchants, seulement des hommes et des femmes qui suivent chacun leurs convictions.

Après la terre et l’eau, cette fois, le thème dominant est le feu. Daenerys, la dernière héritière des Targaryens, à fait naître trois dragons, cette race que l’on croyait éteinte. Elle compte sur eux et leurs souffles de feu pour reconquérir Westeros en temps utiles. Son personnage prend une ampleur au fur et à mesure du livre justifiée par son apprentissage de la vie d’une reine. A tout juste treize ans, la maturité dont elle fait preuve nous tiens en haleine lors de ses péripéties.

De l’autre côté de la mer, la prêtresse rouge oeuvre toujours au côté de Stannis. De même que le prêtre rouge, ancien alcoolique, qui suit Béric et sa horde de hors-la-loi. Ils oeuvrent ensemble pour aider les populations meurtries par la guerre.

Mais si c’est une épopée de Feu, elle est aussi de Glace au Nord. Le Mur, qui protège le royaume du Mal est mis en péril par l’avancée inexorable du Roi-Au-delà-du-Mur et de ses sauvageons qui tentent d’envahir le royaume. Un mince espoir réside en Jon, le bâtard de Ned Stark, qui a reçu la mission secrète d’infiltrer le convoi, de renier ses voeux et de se plier aux exigence du roi. Son loup albinos toujours à ses côtés, il se plie à l’ordre, vite entraîné par Ygritte la rousse, qui l’initie à la vie sauvageonne et bien plus encore.

Je le disais, tout y est. L’écriture fluide, les points de vue par chapitres, les intrigues concurrentes et les descriptions épiques. J’attend avec grande impatience la sortie en poche du quatrième volume, prévue pour mars.

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A song of Ice and Fire, book 2: A Clash of Kings

Ecrit par ALaure / jeudi 20 octobre 2005

A Clash of KingsCe deuxième tome de A song of Ice and Fire relève dignement le défi lancé par le premier : A Game of Thrones. Pourtant, il se démarque du premier et c’est un caractère propre qui l’anime.

Autant le premier tome pouvait être terrien, autant ce deuxième volet est maritime. Dans le premier volume, la mise en place des personnages nécessite de bien démarquer chacun par une famille, une origine, une histoire, une terre. Sur Westeros, les caractères sont forgés par le sol qui vous a vu naître. Une fois ce travail de description accompli, l’auteur peut se consacrer aux contours de Westeros, aux plus petites Familles et leur donner un rôle stratégique indéniable.

C’est ainsi que l’ont voit apparaître au premier plan des intrigues la très nombreuse Famille Frey dont les motivations restent obscures. Mais surtout, c’est la famille de Theon Greyjoy qui mène un tour de danse. Ce sont des marins durs au sang d’acier et d’iode mêlés. Pourtant Theon a été élevé par Ned Stark, dans les territoires glaciaux du Nord et loin de la Mer. L’auteur s’attache donc a décrire ce déracinement et le retour au pays douloureux du jeune homme. Les subtilités de la double culture sont très finement décrits et bien que sur Westeros, rien ne les distingue de ce que vivent des jeunes aujourd’hui en France, par exemple.

La religion est également omniprésente et sous-tend les guerres et les haines que se vouent sans relâche les protagonistes. Les Vieux Dieux au Nord pour les Stark, les Septs Faces du Dieu au Sud, pour les Lannister et Renly, le Dieu Noyé en Mer pour les Greyjoy, les superstitions pour Daenerys Targaryen, Mère des Dragons. Et enfin, le dieu Rouge, venu de l’Est par delà les mers et invoqué par la prêtresse Rouge Mélissandre pour guider Stannis Barathéon dans sa lutte contre le Mal absolu.

Ce sont toujours les mêmes personnages qui animent ce monde. Certains sont morts, mais leurs souvenirs demeurent pieusement gardés dans le coeur des vivants. D’autres apparaissent pour étoffer encore le tissu de ce récit épique haletant. Cette crise des rois, est menée tambour battant par George Martin. Les héros, sont animés par l’amour, l’honneur, l’amitié, le courage et le sens du devoir. Mais aussi la foi aveugle, la haine, la rancoeur, la jalousie et la colère. Toutes les facettes de la vie d’un homme finalement. C’est ce qui rend ce roman intemporel et si proche de nous.

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A song of Ice and Fire, book 1: A Game of Thrones

Ecrit par ALaure / vendredi 30 septembre 2005

A Game of ThronesA Game of Thrones (Le trône de fer) est le premier tome d’une longue série : A Song of Ice and Fire. George R.R. Martin nous transporte dans un nouveau monde de fantasy : Westeros, fait de chevaliers, de princesses, d’hommes d’honneur, de traîtres et de dragons disparus. Le royaume que dirige l’épicurien Robert Barathéon depuis vingt ans semble au bord de la crise. Non seulement les intrigues politiques ne font qu’affaiblir le gouvernement mais l’hiver vient.

Après 10 ans d’été, l’hiver arrive et la nuit va s’abattre sur le royaume. Une période de trouble va inévitablement s’en suivre. Les ennuis ont déjà commencé : Jon Arrys, la Main du Roi, est mort. A Winterfell, Ned a trouvé une louve tuée par un andouiller de cerf dans la gorge. Le présage est des plus néfaste. Ses enfants adoptent pourtant tous l’un des louveteaux orphelins. Cela cèlera leurs destinées.

Les grandes Familles du royaume vont alors s’impliquer de leur plein gré ou à leur insu dans ce jeu de pouvoir pour atteindre le Trône de Fer :

Lannister Les Lannisters (les Lions) dont Cersei (la femme de Robert et mère de ses trois enfants), son jumeau et amant Jaime et Tyrion, leur frère, un nain difforme dont la langue acérée n’a d’égale que son appétit de la vie.
stark Les Stark (les Loups) emmenés par Ned, le fidèle ami d’enfance de Robert nommé Main du Roi, et Catelyn, sa femme vont devoir sacrifier leur famille pour le royaume. Robb, Sansa, Arya, Bran et Rickon leur enfants et Jon, le fils bâtard de Ned jouent aussi un rôle plus ou moins important dans ce premier tome.
A Baratheon Les Barathéon (les Cerfs), suivent Robert le roi trop occupé par les tournois, l’ivrognerie et les femmes pour voir ce qui se trame dans son dos.
Targaryen Quand aux Targaryens (les Dragons), famille royale déchue par Robert, ils n’en reste que Viserys et Daenerys, héritiers du tyran fou Aerys qui tentent de forger des alliances outremer pour reconquérir leur pays perdu à l’Usurpateur Robert.
Greyjoy Reste les Greyjoy (les Pieuvres), famille de marins qui cherche l’indépendance. Matés un temps par les Stark, le fils héritier, Théon est élévé à Winterfell

L’originalité du roman réside en partie dans son découpage. Chaque chapitre est vu par l’un des personnages principaux, avec ce que cela implique de partialité. Les événements majeurs ou mineurs sont donc tour à tour décrits par Ned, seigneur de Winterfell, un homme d’honneur, loyal et juste, aussi froid que son pays du Nord qui refuse de plonger aux énigmes politiciennes de la cour. Catelyn, la mère et l’épouse fidèle. Sansa, la jeune adolescente de 12 ans qui rêve de princes charmants, de jolies princesses et de la vie à la cour. Arya est la jeune Louve de huit ans qui passe plus de temps avec son épée qu’avec ses travaux d’aiguille. Jon est le bâtard, qui ne peut être traités comme ses frères et soeurs de part sa basse naissance.

Nous suivons ainsi la vie de chacun des membres de la famille Stark. Et le roman apporte une multitude de détails sur la vie, les coutumes, les religions, les légendes qui tissent ce pays. La psychologie des personnages est très fouillée. Tout n’est pas blanc ou noir et les alliances se forgent et se défont à un rythme effréné, dans un suspens conservé, page après page. Et si passer d’un personnage à un autre peut paraître désarmant au premier abord, voir frustrant quand on suit son personnage préféré et que le récit s’arrête brutalement pour se focaliser plus loin et suivre un autre événement, le lecteur ne reste jamais sur sa faim, tant la densité de détails, la clarté des descriptions et la qualité du texte sont prenants.

Pour ma part je trouve que c’est l’un des meilleurs romans de fantasy que j’ai lu. L’écriture de George R.R. Martin est un régal. L’histoire est fournie, originale et prenante à ne plus vouloir poser le livre. L’auteur ne sombre jamais dans les gros clichés et nous épargne bien des écueils. Le récit est haut en couleurs : les bannières, les combats, les joutes, les dialogues, tout contribue à la crédibilité des scènes, comme si on y était. On sent véritablement le travail de recherche de l’auteur qui sous-tend le moindre détail. Un régal !

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Tigane

Ecrit par ALaure / dimanche 7 août 2005

TiganeL’histoire c’est celle d’Alessan, prince de Tigane, ce pays que plus personne ne connaît. Seule une poignée d’individus est capable d’entendre ce nom : Tigane. Ceci est le résultat d’une malédiction, un sortilège puissant qu’a mis en place Brandin, l’envahisseur, pour se venger de la mort de son fils tué lors d’une bataille contre Valentin, prince de Tigane. Car Brandin est un puissant sorcier. Et c’est son pouvoir qui condamne Alessan, l’héritier, à poursuivre inlassablement son objectif pendant 20 ans : libérer son peuple et rendre son nom à la Tigane de son souvenir. Mais il n’est pas le seul à poursuivre cet objectif : Dianora, la belle Dianora, aussi tente de tuer Brandin. Mais elle est terriblement attirée par cet homme.

Je viens de finir ce sublime bouquin de Guy Gavriel Kay. J’ai eu un mal fou à m’en déscotcher tellement l’histoire est prenante. Et pourtant c’est un joli pavé de 930 pages ! L’auteur a un style superbe. Le récit est fluide et fourni. Les personnages sont attachants et les paysages décrits avec une palette de couleurs incroyables. On se sent transporté dès les premières pages dans cette Toscane imaginaire aux deux lunes. La magie est omni présente et on est littéralement ensorcelé par ce récit palpitant. Un petit bijou pour quiconque aime un tant soit peu la fantasy.

4.5

The Farseer Trilogy, Book 3: Assassin’s Quest

Ecrit par ALaure / mardi 23 septembre 2003

Assassin's Quest Je viens de finir le tome 3, Assassin’s Quest de la trilogie de Robin Hobb L’Assasin Royal. C’est un ami qui me l’avait conseille et je le conseille a mon tour (encore). Je sais que plusieurs n’ont pas aime ou ont eu du mal a accrocher surtout a cause de la narration a la premiere personne. Pour ma part, ca fait partie des meilleurs bouquin que j’ai lus. J’avais commence en francais et je me suis arretee au milieu de l’equivalent du tome 3, faute de munition une fois de retour en Australie. D’ailleurs je ne comprends pas pourquoi les traducteurs ne respectent pas le decoupage initial et nous dedoublent tout — trilogie = 3 tomes en anglais, mais en francais, ca devient 6 tomes —, mais bon, on s’y fait.

Du coup, j’ai continue en anglais, ou plutot recommence a zero — oui, je suis maniaque, et j’aime bien suivre de A a Z dans une langue ! — Et je trouve que le bouquin en version original est dix fois mieux que traduit — comme toujours — Robin Hobb a un soucis du detail, de la psychologie des personnages, des jeux de mots et tout simplement du choix des mots qu’aucune traduction ne peut egaler.

C’est un des plus gros avantages, je trouve, de maitriser plusieurs langues, en plus d’elargir son champ de possible en amitie, amour et frequentations, on peut acceder a un plus grand panel culturel. C’est pour ca que je boue quand ma cousine met autant de mauvaise volonte a apprendre l’anglais au college. Y a pas, plus on possede de cles, plus les portes sont faciles a ouvrir. D’un autre cote, j’ai beau jeu de faire la morale, j’ai toujours eu un don inne pour les langues : arabe, anglais allemand, et plus recemment norvegien, ca rentre tout seul — et ca sort aussi vite si on ne s’en sert pas…— Mais je comprends que pour ceux qui ont des difficultes, ca parait une tache un peu ardue.

Ceci dit, je dois avouer que la traduction francaise de L’Assasin Royal que j’avais etait plutot bonne, donc meme en francais ca vaut le coup. A vos librairies !

4.5

l’Assassin Royal

Ecrit par ALaure / vendredi 20 juin 2003

J’ai fini de lire mon Dragon’s Eyes de Anne McCaffrey. Faute d’autres livres de la serie, je me suis rabattue sur une nouvelle serie : l’Assassin Royal de Robin Hobb. Je viens de commencer l’Apprenti Assassin et je suis deja accro ! Comme son nom ne l’indique pas, l’auteur est une femme. Ca me fait penser qu’il y a enormement de femme auteur de roman de fantasy, c’est un peu etonnant !

Il parait que quand je lis, je suis une vraie autiste. Plus rien d’autre ne compte autour de moi ! C’est surement vrai. Depuis que je sais lire, je lis dans mon lit, le soir. C’est souvent le meilleur moment de la journee, ca me permet de calmer un peu le rythme infernal de mes journees et de me vider la tete avant de dormir. Petite, mes parents devaient me persuader d’eteindre la lumiere et je repondais invariablement « Oui, oui, dans 5 minutes ! » et mes 5 minutes pouvaient durer au moins une demi-heure !

Depuis que j’ai commence l’Apprenti Assassin, j’ai un mal fou a me decrocher de ma lecture. A tel point que je risque souvent de rater l’arret de bus et que je dois me forcer a poser le livre pour dormir. Ca faisait longtemps que ca ne m’etait pas arrive ! J’ai beaucoup aime les chroniques de Pern de Anne McCaffrey, mais la derniere fois que j’ai ete scotschee a ce point a un bouquin ou une serie doit remonter a la prepa, a 17 ans, ou j’ai litteralement devore les Star Wars — a l’epoque c’etait une excellente echapattoire au stress de la journee — Et avant ca doit etre la serie des Angelique, Marquise des Anges que j’ai avale en un ete en Norvege, quand j’avais 14 ou 15 ans.

Donc si vous aimez le genre fantasy ou si vous voulez vous y mettre, je vous conseille cette serie. Moi, je trouve ca excellent !